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Présidentielles 2007


charly escp

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Oui, mais c'est trop téléphoné d'un autre côté. Pape Diouf en chef des paysans, ca me faisait bien planer.

Mais comme je respecte la vox populi, va pour Guy Roux.

tu cèdes avant même qu'il apparaisse un mouvement de manifestation dans la rue ;)

te rends tu compte que tu lèses mon ministère sur une intervention aussi abrupte :D

merci Gaghoo :"Gillou avait raison hier soir à Troyes : Houllier aurait mieux fait de faire rentrer Sandrine Bretigny..."

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tu cèdes avant même qu'il apparaisse un mouvement de manifestation dans la rue ;)

te rends tu compte que tu lèses mon ministère sur une intervention aussi abrupte :D

On a dit ministère de la Bière, malgré les corrélations assez évidentes, on n'a pas dit secrétaire d'Etat sous la tutelle de l'Agriculture...

Cela dit, je comprends que tu t'inquiètes : il sera certainement plus difficile d'organiser la filière orge/houblon face à un Guy Roux que face à un Pape Diouf...

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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Présidentielle : Royal en tête au second tour avec 51% devant Sarkozy

PARIS (AFP) - Ségolène Royal avec 51% des intentions de vote devancerait très légèrement Nicolas Sarkozy (49%) au second tour de l'élection présidentielle, selon un sondage publié jeudi par le Figaro.

Selon ce sondage en cas de duel entre le député des Deux-Sèvres et le président de l'UMP, 14% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

La présidente de la Région Poitou-Charente qui devance nettement les ténors du PS arriverait déjà en tête du premier tour avec 34% d'intention de vote contre 30% en faveur du ministre de l'Intérieur (18% ne se sont pas exprimés), selon le quotidien.

Selon ce premier baromètre TNS Sofres/Unilog, Mme Royal distance donc tous les "présidentiables" socialistes: Lionel Jospin (23%), Jack Lang (22%), Dominique Strauss-Kahn (18%) et Laurent Fabius (15%).

Toujours au premier tour, Jean-Marie Le Pen arriverait en troisième position avec 10% juste devant le Premier ministre Dominique de Villepin qui ne recueillerait que 6% des suffrages. Le président de l'UDF François Bayrou obtiendrait 5%, juste devant le porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot (4,5%).

Dans l'hypothèse d'une candidature de Lionel Jospin (23%), Nicolas Sarkozy arriverait cette fois en tête avec 33% alors que le leader du Front national se maintiendrait en troisième position (9%) toujours devant Dominique de Villepin (7%). 20% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

Ce sondage, effectué pour le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI par TNS Sofres/unilog a été réalisé le 18 avril auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales.

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La présidente de Poitou-Charentes devancerait très légèrement (51/49) le ministre de l'Intérieur au second tour, l'un et l'autre survolant le premier.

À UN AN de l'élection présidentielle, deux candidats s'imposent, chacun dans son camp. Selon l'enquête TNS Sofres-Unilog pour Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Ségolène Royal a désormais creusé l'écart avec ses concurrents socialistes, tandis qu'à droite personne ne fait plus concurrence à Nicolas Sarkozy. Et le combat est serré : au second tour, la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes devancerait le ministre de l'Intérieur, 51% contre 49%. Le jeu reste donc ouvert. Le Figaro permettra d'en suivre l'évolution puisque l'étude que nous publions aujourd'hui est la première livraison d'une série mensuelle consacrée à cette échéance cruciale qui passionne déjà les Français : 63% des personnes interrogées affirment s'y intéresser, soit un score aussi élevé qu'à deux semaines de l'élection en 2002.

Dix jours après la fin de la crise du CPE, Nicolas Sarkozy surclasse très nettement ses concurrents éventuels, et notamment Dominique de Villepin, indique l'enquête TNS Sofres-Unilog, groupe LogicaCMG. Selon la personnalité qui représentera la gauche, le score du président de l'UMP varie de 30 à 34%, malgré la présence du premier ministre qui lui stagne entre 6 et 7. François Bayrou oscille entre 5 et 8% (il avait recueilli 6,9% en 2002), tandis que Philippe de Villiers varie de 3 à 5 et que Jean-Marie Le Pen obtiendrait 9 ou 10% des suffrages.

Mais selon Brice Teinturier, directeur général adjoint de TNS Sofres, «l'un des enseignements de cette enquête, c'est le faible niveau global de la gauche». Ainsi, le total des voix de tous les candidats de gauche au premier tour s'établit à 46% au maximum si le candidat socialiste est Ségolène Royal, pour tomber à 37% s'il s'agit de Laurent Fabius. L'ancien premier ministre, qui apparaît selon cette enquête comme le plus mauvais candidat de la gauche, avec un très faible score de 15% au premier tour, donne de l'espace aux autres candidats de gauche, d'Arlette Laguiller à Dominique Voynet. Mais sans permettre, donc, à la gauche d'atteindre le score qu'elle obtiendrait si Ségolène Royal était la candidate PS.

Une répétition du 21 avril ne serait pas à redouter

Avec 34% d'intentions de vote, la présidente de Poitou-Charentes réaliserait une performance qui n'est comparable, en tout cas à gauche, qu'avec les 34,09% réalisés par François Mitterrand au premier tour en 1988 et qui constitue un record (hors cas d'école de 1974, où le PCF ne présentait pas de candidat).

Ce sondage est d'ailleurs cruel pour tous les concurrents socialistes de Ségolène Royal. Deuxième du classement, Lionel Jospin lui rend la bagatelle de 11 points au premier tour. «Non seulement elle pulvérise ses concurrents mais elle capte aussi des voix au centre, au centre droit et chez les électeurs sans préférence partisane, tout en étant la candidate socialiste qui résiste le mieux au vote d'extrême gauche», explique Brice Teinturier. Ainsi, c'est face à elle que les scores de tous les autres candidats ? hormis Le Pen ? sont les plus bas.

Autre enseignement majeur de cette enquête : une répétition du 21 avril ne serait pas à redouter dans le cas d'une candidature Royal, qui a pour effet d'empêcher l'éparpillement constaté il y a quatre ans, et, dans l'état actuel des intentions de vote manifestées en faveur du FN.

Au second tour, en gardant à l'esprit, comme le souligne Brice Teinturier, qu'à un an d'une élection une telle projection reste à considérer avec la plus grande prudence, on note que Ségolène Royal grappille des voix un peu partout. Elle récupère par exemple 44% des électeurs potentiels de François Bayrou, 19% de ceux de Villepin, 27% de ceux de Villiers mais aussi 82% de ceux d'Olivier Besancenot. Reste que la structure de son électorat recèle aussi des faiblesses : elle réalise ses meilleurs scores chez les 18-24 ans, les employés et les ouvriers, qui sont la catégorie la plus abstentionniste. La présidente de Poitou-Charentes devancerait très légèrement (51/49) le ministre de l'Intérieur au second tour, l'un et l'autre survolant le premier.

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mercredi 19 avril 2006, 12h37

Le CSA appelle les chaînes à respecter les temps de parole des politiques

PARIS (AFP) - Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a appelé les chaînes de télévision TF1, France 2, France 3 et Canal+ à respecter les temps de parole des personnalités politiques, indique le CSA mercredi sur son site internet.

Le Conseil a mis "sévèrement en garde" France 3 en raison de "la surreprésentation de l'opposition parlementaire" constatée sur son antenne au cours du second semestre 2005. Cela concerne à la fois les émissions de programme et les magazines d'information.

Les chaînes France 2 et Canal+ sont aussi épinglées par le CSA, en raison également d'une "surreprésentation de l'opposition parlementaire" dans les programmes et les magazines d'information. Le Conseil a adressé "une observation" à la chaîne publique et "une observation ferme" à la chaîne privée Canal+, pour leurs manquements au principe de pluralisme.

TF1 est de son coté rappelée à l'ordre par le CSA, pour "une surreprésentation du gouvernement" relevée dans les journaux télévisés au cours du trimestre glissant novembre-décembre 2005 et janvier 2006. A la suite de l'examen des temps d'antenne et de parole des personnalités politiques, le Conseil a adressé "une observation" à TF1.

Ces décisions du CSA ont été décidées lors de l'assemblée plénière du 14 mars.

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Dominique Voynet et Yves Cochet en tête du premier tour de la primaire des Verts

PARIS (AP) - Les Verts devront départager Dominique Voynet et Yves Cochet. Sans surprise, les deux anciens ministres de l'Environnement sont arrivés en tête du premier tour de la primaire organisée par le parti écologiste, première formation de gauche à désigner son candidat pour 2007. Les résultats du second tour seront connus le 30 mai.

Au premier tour, Dominique Voynet, 47 ans, est arrivée en première position avec 35% des suffrages, selon les résultats du vote des militants annoncés jeudi par les Verts.

Figure historique du parti, dont elle fut la co-fondatrice en 1984, la porte-parole (1992-1997) et la secrétaire nationale (2001-2003), Dominique Voynet a déjà défendu les couleurs Vertes à la présidentielle de 1995, réalisant un score de 3,32% des suffrages. Elle affrontera au second tour un autre ancien ministre de l'Environnement, Yves Cochet, 60 ans, qui a recueilli 28,33% des voix lors de la primaire.

"Je dirai en un seul mot que peut-être Dominique Voynet est plus gestionnaire et moi plus visionnaire", a résumé Yves Cochet après l'annonce des résultats. "C'est pour regrouper l'ensemble des anciennes sensibilités des Verts, quelle que soit l'origine de chacun, que je ferai candidature pour le second tour", a-t-il expliqué, se présentant comme un candidat "plutôt transversal, fédérateur des Verts".

"Je n'ai pas de problèmes humains ou personnels avec Dominique Voynet mais j'ai des différences d'analyse et de propositions, ce sera évidemment aux Verts de juger", a-t-il ajouté.

La jeune porte-parole du parti Cécile Duflot, 31 ans, n'a pas créé la surprise, mais a tout de même récolté 23,29% des voix. Les deux autres candidats à l'investiture, le sénateur Jean Desessard et le conseiller régional de Bretagne Alain Uguen ont recueilli respectivement 6,81% et 6,12% des voix. Le député Noël Mamère, qui a offert aux Verts leur meilleur score à une présidentielle (5,25% en 2002), avait jeté l'éponge le 4 décembre.

Les quelque 8.300 militants Verts avaient eu jusqu'au vendredi 14 avril minuit pour poster leur bulletin de vote. Le taux de participation à ce premier tour de scrutin atteignait environ 63%. Le dépouillement des votes s'est déroulé au siège du parti, la "Chocolaterie", dans le Xe arrondissement de Paris.

Aucun candidat n'a passé la barre des 50%, un second tour sera organisé par correspondance jusqu'au 23 mai pour départager Dominique Voynet et Yves Cochet. Les résultats définitifs seront connus le 30 mai.

Les Verts sont le premier parti de gauche à désigner leur poulain pour 2007. La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) doit décider en juin si elle aligne un candidat, le parti communiste en octobre. Les militants du parti socialiste désigneront leur candidat en novembre. AP

Yves Cochet défend la sortie du nucléaire et la limitation des vitesses sur les routes

PARIS (AP) - L'ancien ministre Vert de l'Environnement et candidat à l'investiture pour la présidentielle Yves Cochet propose de sortir progressivement du nucléaire et de limiter la vitesse à 100 km/h sur les autoroutes.

Yves Cochet, que les militants verts devront départager de Dominique Voynet pour l'investiture, a observé vendredi sur France-Info que "l'ère de l'énergie abondante et bon marché est terminée". "Nos concitoyens se rendent compte qu'il y a un problème énergétique, un problème pétrolier", a-t-il dit.

Pour y répondre, le député de Paris propose de "diminuer les vitesses maximales sur autoroutes, sur routes et dans les villes". "La France consomme à peu près 100 millions de tonnes par an. Si on diminuait par exemple à 100km/h sur les autoroutes et à 60 km/h sur les routes nationales, nous aurions 10 millions de tonnes de pétrole en moins, soit 10% de notre consommation", a-t-il estimé.

Par ailleurs, Yves Cochet a précisé que les Verts proposent de "sortir du nucléaire" en 25 ans. Il propose pour cela de limiter de "plus de 50%" la consommation d'électricité grâce à la sobriété, l'efficacité énergétique et à la production d'énergies renouvelables. "On peut faire de l'électricité moins dangereuse, moins chère, et plus écologique que le nucléaire", a-t-il dit.

Yves Cochet a réuni 28,33% des suffrages des militants verts lors du premier tour de la primaire, dont les résultats ont été annoncés jeudi. Il a été devancé par l'autre ancienne ministre verte Dominique Voynet, avec 35% des suffrages. AP

lp/ll

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Yves Cochet, que les militants verts devront départager de Dominique Voynet pour l'investiture, a observé vendredi sur France-Info que "l'ère de l'énergie abondante et bon marché est terminée". "Nos concitoyens se rendent compte qu'il y a un problème énergétique, un problème pétrolier", a-t-il dit.

Pour y répondre, le député de Paris propose de "diminuer les vitesses maximales sur autoroutes, sur routes et dans les villes". "La France consomme à peu près 100 millions de tonnes par an. Si on diminuait par exemple à 100km/h sur les autoroutes et à 60 km/h sur les routes nationales, nous aurions 10 millions de tonnes de pétrole en moins, soit 10% de notre consommation", a-t-il estimé.

J'ai quelques remarques à faire, peut-être que les spécialistes scientifiques et/ou écologiques et/ou mathématiques pourront me répondre :

1. Si on réduit notre vitesse de 30%, on économise 10% de carburant. Croit-il vraiment que c'est avec ce genre de discours qu'il va convaincre la population ? De plus, à l'heure où le pétrole "manque", combien devra-t-on payer le litre d'essence si l'on en consomme moins ? Quand on achète moins, on paie plus, il me semble. Enfin, par rapport à cette remarque de limitation de vitesse, cet homme prend-t-il la route souvent ? Rouler à 60km/h sur nationale ! A 100km/h sur autoroute ! L'excuse du train, je veux bien, mais il a des limites !

2. Pour un écologiste, parler de l'ère de l'énergie abondante révolue et du pétrole, CA, je trouve cela choquant, quand on sait que théoriqement, l'ére de l'énergie à volonté est DEVANT nous, et sans le pétrole. Fusion nucléaire ou hydrogène sont autant de substitut qui n'attendent que quelques progrès scientifiques pour l'un, qu'une véritable volonté politique pour le second. J'en ai marre des mecs qui me sortent qu'il va falloir se priver parce qu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Arrêtez de lobbying pétrolier et vous verrez que les solutions existent (même si le bio-carburant entretiendraient les paysans céréaliers chers au coeur d'Exilé :lol: par exemple). Ca ca me fout vraiment en boule.

Je suis peut-être con, mais la production d'électricité sans polution me semble possible, et à des échelles gigantesques, des échelles qui nous permettraient de RADICALEMENT changer notre rythme de vie, nos perceptions des valeurs, une énergie pas gratuite, mais inépuisable théoriquement. Que dire de la TESF (transport d'énergie sans fil) qui nous évitera, je l'espère, à terme, l'utilisation des batteries ?

Ce mec ne me fait ni rêver, ni penser qu'il a des solutions, pourquoi se présente-t-il ?

-= L'homme mégaphone =-

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un article traitant du meme sujet. Il est co-signe par Nicolas Hulot, le grand ami de Chirac. Peut-etre cela permettra-t-il de rendre la cause plus acceptable.

Il faut préparer la "fin du pétrole", par Nicolas Hulot et Jean-Marc Jancovici

Malgré des déclarations tonitruantes sur l'ère de l'après-pétrole qui aurait déjà commencé, ou le changement climatique qui serait une menace de premier plan, force est de constater que notre quotidien n'en voit pour l'heure pas la trace.

L'humanité n'a jamais consommé autant d'or noir, de gaz et de charbon qu'en 2005 et, en France, l'élévation de la température moyenne planétaire du dernier siècle ne nous a réellement empêchés de dormir que quelques jours durant l'été 2003. Bien sûr, demain sera différent d'aujourd'hui, car c'est la définition même d'un changement, mais comment se persuader que nous sommes mal partis quand tout va bien pour le moment ?

Une première certitude vient des mathématiques, qui - hélas ! - ne deviennent pas invalides parce que la conclusion nous déplaît : avec un stock de départ fini, l'approvisionnement pétrolier passera par un maximum puis diminuera sans cesse, et cette conclusion s'applique aussi au charbon et au gaz. Dès lors, à quand l'inexorable début de la décroissance pétrolière ? (qu'il faut bien distinguer de la "fin du pétrole", expression qui n'a d'intérêt que médiatique). La réponse des pétroliers - les seuls à disposer d'informations primaires - oscille entre 2010 et 2025. Même en se reportant sur le gaz et le charbon, les mathématiques interdisent de prolonger plus de quelques décennies une consomMation croissante de combustibles fossiles.

La deuxième certitude concerne le climat : il y a vingt mille ans, au plus fort de la dernière ère glaciaire, la planète n'avait perdu que 5 °C de température moyenne par rapport à maintenant. Quelques degrés en plus pour la moyenne planétaire en un ou deux siècles seraient donc un choc climatique aux conséquences inimaginables au premier sens du terme, c'est-à-dire impossibles à imaginer dans le détail. En effet, une transition climatique aussi rapide appliquée à quelques milliards d'individus sédentaires ne s'est jamais produite dans le passé, proche ou lointain. Et surtout, l'inertie du système climatique et la durée de vie du CO2 dans l'air sont telles que la température montera pendant au moins quelques siècles après que les émissions humaines de CO2 auront commencé à diminuer.

Malgré ce qui précède, nous vivons aujourd'hui avec l'illusion dangereuse que l'énergie va rester abondante et bon marché pour l'éternité. Il est donc logique que l'on crie au fou dès que quiconque préconise d'en monter le prix ! Or se poser la question du prix de l'énergie, c'est déjà y avoir répondu : toutes choses égales par ailleurs, le prix d'une ressource épuisable dont la consommation aimerait augmenter en permanence ne peut qu'exploser.

Un prix de marché restant bas "aussi longtemps que possible" ne serait même pas une bonne nouvelle : nous pourrions alors émettre tellement de CO2 que nos (petits-) enfants hériteraient d'une facture climatique monstrueuse, sans beaucoup d'énergie résiduelle pour y faire face, et sans même avoir profité de la fête. Que viennent nucléaire et énergies renouvelables, alors, bien qu'utiles, elles seront insuffisantes pour remplacer en quelques décennies pétrole, gaz et charbon : il va falloir se mettre au régime.

Face au "Français moyen" du XVIIe siècle, l'homo industrialis vit comme un nabab : tout bénéficiaire du smic, tout étudiant, tout retraité commande en permanence à l'équivalent énergétique de 100 domestiques, qui s'appellent voitures, machines industrielles, chauffage central, avions, lave-linge, congélateurs, etc. Membres d'une espèce qui a déjà connu quelques milliers de générations depuis son apparition, nous n'avons pas encore pris la mesure du formidable saut de puissance effectué depuis la naissance de nos grands-parents, multipliant au passage la pression de l'homme sur son environnement par un facteur 100 en un siècle.

Cette vie à crédit ne va pas durer, et il serait temps que nous nous en rendions compte, des simples électeurs jusqu'à M. Barroso, qui semble pourtant penser que des prix bas - donc faux - sont une bénédiction pour l'avenir. Dès lors, souhaitons-nous gérer du mieux possible une inéluctable décroissance de la consommation d'énergie fossile, ou préférons-nous attendre que "quelque chose" se charge de le faire pour nous sans nous demander notre avis ? L'histoire a amplement prouvé que la passivité n'est pas la meilleure option. Et pour l'action, quiconque a bien creusé le sujet tombe invariablement sur... la hausse de la fiscalité sur l'énergie.

Ce qu'il faut faire ? Monter le prix de toutes les énergies fossiles de 5 % à 10 % en termes réels tous les ans, sans limite, jusqu'au jour où nous pourrons penser être débarrassés des problèmes les plus redoutables. Cette progressivité permettra à chaque consommateur ou producteur de s'organiser en "voyant venir" les surcoûts, qui auront lieu de toute façon sinon, mais de manière brutale, nous exposant alors à de très mauvaises surprises.

Par ailleurs, la fiscalité est un simple recyclage national, qui ne crée ni chômage ni récession, alors qu'un choc pétrolier est un appauvrissement net du pays, qui crée récession et chômage, comme en 1973.

Trop de chômage n'est clairement pas bon pour la démocratie : faut-il rappeler que la crise de 1929 a fini par amener la dictature un peu partout en Europe ? Et faut-il se croire définitivement vaccinés contre le totalitarisme, au motif que depuis soixante ans tout va bien... dans un contexte de croissance ininterrompue ? Les "modestes", qui trinqueront le plus en cas de problème, devraient paradoxalement être les premiers à réclamer cette hausse progressive, qui sera bien plus équitable que le chaos qui nous menace sinon !

Une taxe accrue donne plus d'argent à l'Etat : tant mieux. Ce dernier pourra financer la reconstruction dont nous avons besoin. Taxer l'énergie protégera les entreprises, en leur créant un contexte stable qui est le meilleur service à leur rendre. Du reste, quans ils ont bien compris le problème, nombreux sont les dirigeants pour qui la question n'est plus "faut-il taxer ?", mais "comment taxer de manière équitable sans que je sois le premier perdant ?".

Quiconque réclame, comme citoyen, que l'on fasse "quelque chose" pour éviter les ennuis à venir, peut-il s'opposer, comme consommateur, au fait d'être touché au porte-monnaie ? L'histoire économique ayant démontré que c'est in fine le prix qui nous incite à la vertu.

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Nicolas Hulot est producteur de l'émission "Ushuaïa Nature"

Jean-Marc Jancovici est consultant en énergie.

Article paru dans l'édition du 19.04.06

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De toute façon Ségolène pour l'instant c'est l'art d'être populaire sans rien dire. Tout sur l'image et pas encore grand chose sur le fond. Y a un petit dossier sur elle dans Challenge de la semaine dernière. Pour moi c'est la moins pire au PS pour l'instant. Une des rares à oser regarder à l'étranger ce qui marche, la seule soc à ne pas cracher sur Blair. C'est déjà pas mal.

OL, ça l'fait.

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2. Pour un écologiste, parler de l'ère de l'énergie abondante révolue et du pétrole, CA, je trouve cela choquant, quand on sait que théoriqement, l'ére de l'énergie à volonté est DEVANT nous, et sans le pétrole. Fusion nucléaire ou hydrogène sont autant de substitut qui n'attendent que quelques progrès scientifiques pour l'un, qu'une véritable volonté politique pour le second. J'en ai marre des mecs qui me sortent qu'il va falloir se priver parce qu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Arrêtez de lobbying pétrolier et vous verrez que les solutions existent (même si le bio-carburant entretiendraient les paysans céréaliers chers au coeur d'Exilé par exemple). Ca ca me fout vraiment en boule.

Je vais me répéter, mais le discours selon lequel l'ère du transport pas cher grâce à l'énergie abondante se termine, je l'ai entendu exposer par un professeur de l'Ecole des Mines de Paris, en introduction aux débats sur la révision du schéma directeur de la région IDF. Que ça te foute en boule ou pas, ce n'est pas qu'une invention d'écologiste. Tant qu'on ne voit pas sortir de prototypes réellement intéressants, il ne me semble pas acceptable de baser des décisions politiques, et imprudent de baser un vote, sur le simple "on sait bien que"... il existerait déjà, quelque part, des technologies utilisant des énergies vraiment inépuisables.

"On nous cache tout, c'est tout prêt mais on ne veut pas nous le dire" : pourquoi ?

- Les majors du pétrole sont, ça va de soi, lancés à corps perdu dans la course au moteur post-pétrolier. Est-il un seul politique au monde qui ait le pouvoir d'empêcher celui qui l'inventera de le commercialiser ?

- Quel Etat industrialisé serait assez stupide pour ne pas bondir sur la technologie qui l'affranchit POUR DE BON du pétrole si ses industriels en disposent ?

Actuellement, le "blocage politique" a bon dos; mais les données sont là : le bio-carburant totalement affranchi du pétrole nécessiterait l'utilisation de toute notre surface actuelle en grandes cultures, et ne résout rien au niveau de l'effet de serre, naturellement; quant à l'éolien, le Danemark a dû se rééquiper en urgence de centrales thermiques pour doublonner son système de production par éoliennes, parce que cette source est inutilisable en tant que source principale : rendement insuffisant et irrégulier. Bien au contraire, si on se lance du bout des lèvres dans ce genre de bouffonnerie, c'est bien que la solution miracle est encore trop éloignée pour qu'on puisse sérieusement la faire miroiter à l'électorat.

L'énergie illimitée "de l'avenir", on peut retourner le problème dans tous les sens, pour l'instant et sans doute encore pour pas mal de temps, elle n'existe pas. Il faut donc se préparer aussi à faire sans en attendant d'avoir mieux, sans savoir si on l'aura et ce qu'on pourra en tirer. Tu vois un politique militer pour des restrictions aussi drastiques (voire délirantes) que le 60 à l'heure sur nationale, et vouloir se priver délibérément du moteur magique à hydrogène, pour le plaisir de jouer au militant intransigeant qui veut embêter les majors ?

D'autre part, je te rappelle que l'énergie n'est pas la seule chose que nous tirons du pétrole, et qu'on ne fera pas du plastique avec de l'hydrogène... et si la SCOP est mobilisée pour produire du bio-carburant, il n'y en aura certes plus pour le plastique à l'amidon de maïs.

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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Raison de plus pour passer au plus vite à l'étape post-pétrole pour les voitures, nous avons besoin de plastique effectivement ! Et quand tu penses à tout ce qu'on a foutu en l'air à ne pas recycler plus tôt, ca fait mal.

Perso, je persiste à penser qu'on ne voit l'énergie que dans le pétrole, l'énergie bon marché que dans le pétrole, et que donc forcément, en partant de là (nous manquerons de pétrole un jour c'est irréfutable), on veut nous faire passer tout et n'importe quoi (prix du pétrole qui s'envole, limitations encore, et que sais-je encore). Une ère d'énergie pas chère s'achève, mais d'autres lui succèderont le pas.

Ca fait 20 ans qu'on nous dit que le pétrole c'est fini, et pourtant, on y est encore, dans l'ère du pétrole, en 20 ans, on peut en faire des choses, ca n'a pas été aussi vite que cela aurait dû. On a vu internet pleuvoir sur nos pays, la technologie exploser pour le particulier, et on n'est pas foutu de mettre une ou deux pompes de plus dans les stations services pour commercialiser des bagnoles à hydrogène (ou une autre énergie, c'est juste que cette solution me semble pas mal du tout) qu'on sait déjà fabriquer, mais trop chères (et avec pleins de détails à revoir, mais on s'y est pris tellement tard que ce n'est pas étonnant). Là, excuse-moi, mais j'ai l'impression qu'on se fout de nous.

Quant à savoir si un pays serait assez con pour ne pas se passer totalement (ou presque) de pétrole pour ses voitures par exemple, quand les plus grosses industries dudit pays tournent autour de l'or noir, que la politique rentre en compte (internationale s'entend), et que ceux qui se font de l'argent maintenant (et un sacré paquet) avec l'essence sont les mêmes que ceux qui sont cencés t'offrir une alternative, évidemment qu'on va poirauter un bon moment. Et en plus, sachant que ce n'est pas la recherche publique qui nous offrira une solution pour nos voitures (tu le dis toi-même, ce sont les majors qui nous "offriront" la solution), et sachant que nous sommes dans un monde capitaliste, on fera de l'argent jusqu'au bout avant de passer à la suite.

L'ère du transport pas cher se termine-t-elle vraiment ? Toi même, grand défenseur du train, tu le dis ? Alors qu'un Paris-Marseille te reviend moins cher en train qu'en voiture ? Et par exemple, si les voitures électriques étaient un peu moins chères et que les batteries ne craignaient pas le froid, j'en aurai probablement une pour mes déplacements courts (avec 200/300km d'autonomie, tu peux faire quelques aller/retour à ton boulot; sans oublier que la technologie des accu à faire de belles avancées ces derniers mois), etc, etc...

La fin de l'ère du pétrole pour nos transports me donnent plus d'espoir qu'autre chose en fait !

Modifié par La Mite en Pullover

-= L'homme mégaphone =-

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PS : j'espère que tu me comprends, car moi je vois bien ton point de vue, mais cette fois-ci, c'est à moi de jouer sur les mots (le terme en gras).

Sinon, juste pour le fun, le tableau de bord d'une Ferrari Enzo (à droite c'est le compteur de vitesse... qui va jusqu'à 400). J'espère que Ferrari a bossé sur le moteur électrique qui fait du bruit :lol:

enzo.jpg

-= L'homme mégaphone =-

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L'ère du transport pas cher se termine-t-elle vraiment ? Toi même, grand défenseur du train, tu le dis ?
Vi, pour les marchandises principalement... Quand je dis pas cher, je ne pense pas à un Paris-Marseille; je pense notamment à cette ineptie inimaginable, pourtant constatée au primeur du boulevard Yves Farges, 69007, en septembre dernier : des pommes du Chili de l'année dernière, cad amenées en bateau (on va être gentil et ne pas imaginer qu'elles sont amenées en avion comme les fraises et les cerises de Noël...) puis stockées presqu'un an en frigo, et vendues pas plus cher que les pommes des Monts du Lyonnais aux dates même où la récolte de celles-ci bat son plein. Autrement dit : coût du cargo depuis le Chili et de neuf mois de frigo égale zéro. C'est ce genre de chose qui pourrait finir.

La fin de l'ère du pétrole pour nos transports me donnent plus d'espoir qu'autre chose en fait !

Mais moi aussi ! A l'idée que des situations comme celles de ces pommes disparaissent, tu penses qu'il y a à s'arracher les cheveux ou à se frotter les mains ? Je me doute bien que les majors, qui détiendront la maîtrise des moteurs sans pétrole comme ils ont celle du pétrole en ce moment, vont faire tirer tant qu'ils pourront la situation actuelle, c'est un vrai jackpot. Maintenant, quand je vois des politiques, en public, tenir des propos pareils (pourquoi aller effrayer le monde avec cette histoire de 60 sur nationale...) ou, en coulisses (le SDRIF n'a rien d'un meeting de gauche...) ne pas s'avancer à tabler sur ces énergies de substitution comme acquises à moyen terme, j'ai tendance à en déduire que tout n'est pas tout rose et qu'il reste de réels blocages techniques avant que ces fameuses énergies de l'avenir puissent nous apporter tout ce qu'apporte le pétrole-énergie (cad propulser pas seulement des voitures ni même des camions, mais aussi des avions, des porte-containers etc.) De même, pourquoi Etats et privés se seraient-ils lancés à cor et à cri dans l'éolien, malgré sa piètre efficacité, sinon "faute de mieux" ?

ça fait 20 ans qu'on nous dit que le pétrole c'est fini... non, ça fait 20 ans qu'on nous dit que ce sera fini vers 2050; avant c'était très loin, et c'est aussi pour ça qu'il y a encore tant de choses foireuses sur ces voitures magiques. Bref. "On ne nous dit pas" et "on se fout de nous"; alors, moi, jusqu'à plus ample informé, je préfère me garder de l'argument "le progrès trouvera toujours, faisons comme si on était sûr que le lapin sortira du chapeau". Tu parles d'Internet; et bien il y a 20 ans, le genre de progrès technologique qu'on escomptait était d'une toute autre nature. Il devait y avoir des voitures volantes, des trains magnétiques ne frottant pas sur leur rail; bref des tas de choses que, pour certaines, on a essayé et qui n'ont pas marché :tropcon: Voilà : "on trouvera toujours quelque chose" ça ne convient pas à ma philosophie stressée et catastrophiste.

Maintenant, "la fin du pétrole", y compris si elle entraîne "la fin du transport abondant et pas cher", j'y vois la source de grands bouleversements, mais pas forcément un désastre, loin de là, même. D'abord, la fin du pétrole devrait signifier la baisse des gaz à effets de serre, et il ne sera que temps; car là, il y a un vrai désastre possible. Et puis, et là par contre je pense moins osé d'envisager le lapin sortant du chapeau, on peut espérer une gestion plus rationnelle plutôt que ces gaspillages délirants. La fameuse prof de l'Ecole des Mines citait, comme impact possible, une redistribution des sites de production agricole notamment, autour des bassins de population; en gros, le retour de petites régions fruitières et maraîchères et d'élevage autour de chaque grande agglo, au lieu de régions entières vouées, l'une au goret, l'autre aux céréales, une autre aux pommes, etc. Le renforcement du lien au territoire et au rural que cela pourrait entraîner pour les villes ne me déplairait pas forcément...

De toute façon, il y a beaucoup à tenter avant de sombrer dans l'hystérie façon propos de Cochet. Et puis, il ne faudrait pas que l'énergie devienne l'arbre qui cache la forêt : d'autres pénuries menacent, et en particulier l'eau potable, puis certains minerais, etc... et là, on n'en trouvera pas de source miraculeuse.

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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Effectivement, on se retrouve.

Juste au passage, il y a quelques mois de cela, je vous parlais de moteur essence utilisant les progrès technologiques du diesel (injection directe, etc...). Audi a sorti un ou deux modèles pas vraiment grand public estampillés FSI (20% de consommation en moins, mais pour grosse cylindrée seulement encore). C'est au tour de Volkswagen de sortir sa Golf TSI (essence aussi donc) et cette fois, d'en faire la pub à la TV ! 1.4L et 170 chevaux sous le capot, soit un rapport de plus de 100 chevaux au litre, chose réservée habituellement aux voitures d'exception, et selon la pub, 17% de consommation en moins (et on peut faire encore mieux, croyez-moi). En espérant que des constructeurs un peu plus "publics" commercialiseront des FSI et TSI à des prix raisonnables, même si il y a encore du chemin à faire. (Note : les moteurs FSI et TSI sont plutôt à conotation sportive, mais une adaptation à la voiture de monsieurs tout le monde peut donner des petits moteurs, consommant peu voire très peu, et avec beaucoup de répondant et de reprise, principal arguement des défenseurs de gros moteurs)

Certes, on reste dans le pétrole, mais je trouvais que c'était l'endroit pour le dire, même si personne ne lira cette aparté technique dans un sujet politique :tropcon:

*** Edit parce que j'étais pas clair dans mes propos entre FSI et TSI, et que même moi je me suis perdu ;) ***

Modifié par La Mite en Pullover

-= L'homme mégaphone =-

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Je ne vais pas m'appesantir sur ce débat, que je maîtrise guère sur le fond mais juste répondre à ça, et en même temps à l'article cité par Section.

Voilà : "on trouvera toujours quelque chose" ça ne convient pas à ma philosophie stressée et catastrophiste.

Les autres choses elles existent peut-être déjà. Simplement si on reste sur le pétrole c'est par choix économique. Parce que pour l'instant c'est plus rentable. Dès lors que la rareté de l'or noir va se confirmer les prix vont commencer à sérieusement et durablement monter (d'ailleurs en ce moment...) jusqu'à devenir intenables. Les énergies alternatives qui aujourd'hui sont jugées non rentables pourraient alors le devenir. Simple questions d'arbitrage.

Donc quand je lis Hulot et son comparse qui nous propose une taxe "douce" de 5% à 10% par an pour augmenter progressivement le prix du pétrole. Euh... qu'il se rassure, il montera tout seul le prix. Sauf si on trouve des moyens pour mieux exploiter le pétrole "cher", ce qui fera gagner quelques décennies.

Enfin moi,quand je fais mon plein, je le trouve de moins en moins "pas cher" mon transport. :tropcon:

OL, ça l'fait.

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PARIS (Reuters) - Ségolène Royal l'emporterait un peu plus nettement sur Nicolas Sarkozy si le deuxième tour de l'élection présidentielle avait lieu aujourd'hui, selon un sondage CSA à paraître lundi dans Le Parisien.

La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes recueille 53% des intentions de vote, contre 47% à son rival potentiel de l'UMP.

Elle gagne un point par rapport au précédent sondage CSA effectué en mars et son rival potentiel en perd autant.

Au premier tour, elle ferait jeu égal avec le président de l'UMP, tous deux recueillant 31% des intentions de vote. Mais Nicolas Sarkozy perd trois points en un mois.

Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, en hausse de deux points, se placerait en troisième position au premier tour, loin devant le président de l'UDF François Bayrou, crédité de 5% à l'instar des deux représentants de l'extrême gauche, Olivier Besancenot et Arlette Laguiller.

Ce sondage a été réalisé par téléphone les 18 et 19 avril 2006 auprès d'un échantillon de 878 personnes.

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