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Vos Grands Parents (parents?) Pdt La Guerre


charly escp

Messages recommandés

D'apres ce que je sais ( pincette familiale )

Grand Pere Maternel deporte en camp de travail et revenu.

Grand mere Maternel aucune idee

Grand Pere et Grand mere Paternel rien de special sur la zone de delimitation ( Oyonnax zone de Maquis )

Je n en n ai jamais parle avec eux. GMM et GPP mort lorsque j etais petit. GMP et GPM mort quand j etais un poil plus vieux mais pas assez vieux neanmoins.

Bref je ne sais pas grand chose ;)

http://les-avalanches-footus.blogspot.com/

La seule verite est 4 8 15 16 23 42

Mieux vaut une taupe dans son jardin, qu'un jurassien comme voisin ! Proverbe Oyonnaxien

Une tete, deux bras, deux jambes, cela peut etre n'importe qui ! Proverbe Shingouz

'... soit vous faites votre sirop de vingt-et-un et vous dites "beau sirop, mi-sirop, siroté, gagne-sirop, sirop-grelot, passe-montagne, sirop au bon goût'

Hexa.jpg

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Mon grand-père est allé au front, il a été capturé rapidement et envoyé travailler comme prisonnier de guerre dans une ferme en Autriche. Il en parle assez peu, je crois que ceux qui ont vécu la guerre, n'aime pas en parler, je pense que c'est une expérience traumatisante.

Je ne sais pas ce que faisait ma grand-mère pendant la guerre car j'avais 6 ans quand elle est morte, j'étais donc trop petite pour avoir pu en discuter avec elle. Par contre ma "belle-gran-mère" (comprenez la femme actuel de mon grand-père), j'en ai déjà parler avec elle, elle était très jeune à l'époque, elle vivait à Lyon et a donc connu l'occupation, elle en parle sans problème mais comme elle est du genre mytho je ne sais pas quelle est la part de vérité dans ses récits (souvent romanesque et digne de film hollywoodien) et la part d'invention, alors...

Ma mère est née juste après la guerre mais par contre mon beau-père qui a quelques années de plus qu'elle, l'a connu mais n'en garde que de très vagues souvenirs car il devait être tout petit, il ne se souvient que de quelques trucs comme les alertes et le fait qu'il fallait courir se mettre à l'abri, je crois qu'il prenait ça plus comme un jeu qu'autre chose car trop jeune pour comprendre ce que tout ça signifiait...

Repose En Paix "Y"

Tu resteras à jamais dans nos souvenirs...

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j'en ai tres peu parlé avec mes grand-parents et je serais incapables de parler de leurs roles, actions ou situations pendant la guerre.

Par contre, mon arrière grand-père (décédé en 88) avait fait la première guerre et notamment toute la bataille de verdun.

Je passais des heures a écouter ses récits, qui aujourd'hui me semblent encore plus incroyables que pendant ma jeunesse tellement humainement ca a du être terrible.

Je reverrais toujours ce casque troué et la cicatrice sur sa tête.

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Le grand pere d'un pote de maternelle ( charly style ;) ) avait son grand pere maternel qui avait fait de la resistance et vecu dans le maquis au dessus d'Oyonnax.

Et j'avoue que c'etait vraiment impressionnant de l'entendre parler de cela :D

Comme pour Gob, avec le recul tu prend reellement conscience de ce que cela a pu etre.

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Très bon sujet charly.

Du côté paternel :

- Mon grand-père a vécu très difficilement cette période. Il était adolescent, son père était mort avant la guerre, et il était dans les faits le chef de famille, obligé d'assumer à son âge le fonctionnement d'une ferme, entre Saint-Omer et Calais. Il raconte parfois les allers-retours à vélo pour aller pointer à la Kommandantur, avec toujours la crainte de se prendre une bombe (alliée) sur la tête, car c'est dans le coin que les Allemands avaient installé leur base de lancement des V1 et V2. La Libération semble avoir été la meilleure nouvelle de sa vie. Il dit souvent : "On a été vraiment très heureux quand on a vu des Anglais".

- Ma grand-mère était adolescente aussi, à la campagne aussi. Elle évoque surtout le traumatisme des nuits dans la cave, lors des bombardements (alliés, toujours).

Du côté maternel :

- Je ne sais rien sur ce qu'a vécu mon grand-père, que je n'ai pas connu. Mais comme il était maurrassien, je soupçonne qu'il a été vichyste et qu'on n'a jamais osé me le dire.

- Ma grand-mère était fille de résistants. Ses parents se sont engagés dès 1940. C'était stressant. Son frère a raconté la guerre dans un livre publié à compte d'auteur, dont je n'ai lu qu'un tome sur les deux (celui sur la débâcle). Mon arrière-grand-père arriva, en 1943, à la tête de "La Voix du Nord" (clandestine, donc). Il fut arrêté au bout de quelques semaines, et déporté à Buchenwald, dont il eut la chance de revenir. Ingénieur dans l'industrie, il a été député de l'Assemblée constituante de 1946. Il est mort très vieux, je l'ai connu enfant.

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du côté paternel, ils n'ont rien fait de "spécial" mon grand père (né en 1909) que je n'ai pas connu et ma grand mère (née en 1921) se sont mariés en 1942 et vivaient entre Paris et leur maison en Basse Normandie. A part quelques histoires d'escapades en vélo pour se ravitailler dans les fermes, je n'ai rien entendu

par contre dû côté maternel..ma grand mère a vécu la guerre sans trop de soucis dans l'Orne. Née en 1923 elle ne connaissait pas encore mon grand père. Lui, né en 1922 a vécu beaucoup de choses dont pendant des décennies il a très peu parlé. et puis soudainement à 75 ans il a écrit à compte d'auteur ses "mémoires de guerre" de peur que tt cela se perde et en a tiré un exemplaire pour chacun de ses 6 enfants et 13 petits enfants (dont moi). Il a tout connu... il vivait alors (et il y vit toujours) à côté de Fécamp (Seine Maritime): mon grand père était le 2è de 10 enfants agés en 1940 de 1 à 20 ans. Ils vivaient dans un "chateau" (très grande maison, voire manoir mais pas le truc à 500 pièces) et la famille exploitait des bois et une grande ferme. les allemands ont occupé le chateau et viré tt le monde dans les dépendances. ils ont pillé le chateau, cassé la vaisselle etc. Mon grand père a trouvé moyen d'aller se plaindre à la kommandantur à 19 ans :lol: résultat il a été dans le collimateur du gradé qui occupait le "chateau". si bien qu'en 41 ou 42 quand dans le jardin on a retrouvé un soldat mort ila été accusé et le commandant ou colonel je ne sais plus a dit "ce soir tu seras fusillé". heureusement les médecins français ET allemands présents ont pu montrer sans problème que c'était un suicide. du coup ils l'ont libéré tout en le surveillant bien comme il faut. et en 1943 ce commandant est revenu le voir en lui disant que même sil était pas concerné à la base (on envoyait les classes 20 et 21, il était de 22) il l'envoyait au STO en Allemagne. Si un mois après il avait pas une lettre de l'usine disant que mon grand père y était arrivé, le commandant y envoyait mon arrière grand père alors agé de 50 ans et rappelons le qui avait 10 enfants à charge..

bref mon grand père y est parti l'été 43 et y est resté jusque mai 1945. il a été affecté dans une usine 6jours /7 et 12h par jour en alternance equipe de jour ou de nuit. En gros ils fabriquaient des plaques permettant de faire des armes et munitions. de temps en temps il a pu saboter les machines ou faire des plaques aux mauvaises dimensions mais c'était risqué. il avait la "chance" bien qu'étant dans la Rhur d'etre à 20km des grandes villes donc pas de soucis de bombardement. ils avaient à manger même si comme il disait l hiver il faisait - 20 et les carottes avançaient seules dans ton assiettes avec les poux ou limaces...

le dimanche ils pouvaient circuler ! il raconte ainsi qu'il est allé voir des français basés dans une autre usine à 100km, ils avaient des permis pour prendre le train. Ils ont même fait grève et obtenu plus de nourriture.

A la fin de la guerre ils ont été libérés par les Américains puis ramenés vers une gare en attente de rappatriement vers la France. il a attendu plusieurs jours car les convois en provenance des camps de concentration étaient prioritaires. là réside la plus belle phrase de son livre "quand j'ai vu ces trains et les gens qui étaient dedans, quand j'ai compris ce qu'ils avaient dû vivre, alors je me suis dit que jamais je ne me plaindrai de mes conditions en Allemagne pendant 2 ans".

je suis vraiment content qu'il ait écrit cela. Cette épreuve l'a endurci et aujourd'hui il est encore là à 83 ans malgré deux cancers, 30 ans en fumant comme un pompier, et une mutitude de gros problèmes de santé.

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Mais grands-parents faisaient partie de ceux qui n'aimaient pas trop parler de cette période, quand j'étais gamin. Et de toute façon je n'ai pas posé de question. Maintenant même si je voulais ils ne sont plus là pour me répondre...

Je sais que mon grand-père paternel était militaire (méchano dans l'armée de l'air je crois), c'est à peu près tout. A mon avis ils n'ont rien de fait de spécial mais bon, je serais peut-être déçu si je savais.

Mon père est né en 44 à Grenoble, quasiment sous les bombes, ce qui veut dire que mon grand-père était bien là et non déporté, au moins fin 43.

Côté maternel j'en sais encore moins, si ce n'est que la famille de ma mère a dû quitter la Normandie à cause des bombes (décidément) et a migré vers l'Ile de France.

A l'occasion faudra que je demande plus d'infos à mes parents, mais je ne suis pas sûr qu'ils en sachent beaucoup plus...

OL, ça l'fait.

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Côté paternel : mon grand-père (né en 1923) a déserté les Chantiers de Jeunesse quand il a appris qu'il devait partir travailler au Mur de l'Atlantique et a tout bonnement rejoint sa ville et la mine où il travaillait. En juillet 1944, il a rejoint le maquis, puis l'armée française libre qui combattait aux côtés des Alliés en Alsace. Mais il ne nous a rien raconté ou presque là-dessus. Il n'a jamais été bien disert sur cette période, à part les privations pas grand-chose ne semble l'avoir marqué.

Côté maternel, rien. En 1940, mon grand-père n'a pas été mobilisé car il avait déjà 6 enfants. Un vague cousin a été tué par les Allemands, mais les raisons ne sont pas très claires; peut-être qu'il portait des messages pour la Résistance, ou que moins glorieusement il trempait dans le marché noir.

Pour la PGM, aucune info.

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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il a attendu plusieurs jours car les convois en provenance des camps de concentration étaient prioritaires.

C'est curieux, peut-être isolé comme cas. Car dans un documentaire passé sur la 5 il y a des années et étayé par des témoignages, ils disaient le contraire : on s'était empressé de rapatrier les prisonniers de guerre, parfois en avion, et les rescapés des KL, qu'on préférait ne pas regarder dans les yeux, "erraient dans des gares de triage pendant des semaines". Un rescapé racontait par exemple qu'il a attendu trois mois à Cracovie. Il faut dire qu'entre lui et la France, il ne devait plus rester beaucoup de voies ferrées en place...

Je ne mets pas en doute l'info puisque tu as aussi un témoignage, mais ce serait à approfondir.

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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Cote paternel, mon grand-pere n'etait pas mobilisable a cause de son age et de ses 4 enfants. Ils habitaient a la campagne en Bresse et d'apres ce qu'a pu me dire mon pere qui etait tout gosse, la famille n'a globalement pas trop souffert de la guerre.

Cote maternel, ca a ete beaucoup plus difficile. La aussi pas mobilisable a cause de son age (35 ans au debut de la guerre). Par contre, mes grands-parents venaient de s'installer en Alsace juste avant la guerre et ont connu toutes les galeres des refugies (sachant qu'ils n'avaient quasiment pas de famille chez qui aller). Clairement, ils ont vraiment souffert de la faim pendant la guerre. Ma mere, nee en 1941, est restee assez menue a cause des privations et sa petite soeur, nee en 1944, n'a pas survecu.

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mes GPP ont résisté à l'oppression nazie (ils sont Italiens) :D

sérieusement, j'en ai jamais parlé avec eux;

pour ma GMM aucune idée

quant à mon GPM étant de l'assistance, il est parti au STO en Allemagne;

en en discutant avec lui, une phrase est resorti de ses paroles: "niks essen, niks arbeit" 8) il bossait dans une ferme et c'était sa façon de résister à lui;

vu l'accent qu'il utilise pour les 7-8 mots qu'il utilise, je pense qu'il était en bavière ;)

merci Gaghoo :"Gillou avait raison hier soir à Troyes : Houllier aurait mieux fait de faire rentrer Sandrine Bretigny..."

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Mon GPM, employé des PTT, était réquisitionné pour réparer les lignes coupées par son jeune frère, parti dans le maquis. Son grand frère était résistant chez les cheminots. Son beau-frère, chef de la Résistance des cheminots, enfin, il avait un poste important. Il y avait juste mon arrière arrière grand mère qui ne comprenait pas pourquoi on donnait de la bonne soupe chaque soir aux cochons!

Ma GMM, agent de liaison, transportait des messages avec son vélo.

Ils vivaient dans les Cévennes!

GPP : prisonnier de guerre

GMM : jamais connue...

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C'est curieux, peut-être isolé comme cas. Car dans un documentaire passé sur la 5 il y a des années et étayé par des témoignages, ils disaient le contraire : on s'était empressé de rapatrier les prisonniers de guerre, parfois en avion, et les rescapés des KL, qu'on préférait ne pas regarder dans les yeux, "erraient dans des gares de triage pendant des semaines". Un rescapé racontait par exemple qu'il a attendu trois mois à Cracovie. Il faut dire qu'entre lui et la France, il ne devait plus rester beaucoup de voies ferrées en place...

Je ne mets pas en doute l'info puisque tu as aussi un témoignage, mais ce serait à approfondir.

<{POST_SNAPBACK}>

j emporte son livre au boulot demain et j essaye de te mettre le passage

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Bon, c'est un sujet qui me tient particulièrement à coeur, alors j'me lance...

Mes Grand-parents paternels avaient 10/12 ans pendants la guerre donc j'ai pas souvenir qu'il m'en aient jamais parlé. (Il se souviennent surtout de la Guerre Froide)

Mais pour ce qui est des mes Grand parents maternels.

Tout d'abord ma grand-mère. Son père a été gazé à Verdun et à eu les pieds gelés mais s'en est tiré. J'ai d'ailleurs en mémoire la photo de lui et un copain prise dans une tranchée encadrées dans la chambre de ma grand-mère...

Quant à elle, elle habitait en Alsace au moment de la Seconde Guerre. Son frère a fuit la région après l'armistice du 22 juin 1940 pour pas être mobilisé côté allemand, il est allé s'installer à Nantua (dans l'Ain). Ma grand-mère est allée le rejoindre à vélo, toute seule, parce qu'elle avait envie de plus de liberté vis à vis de ses parents. Elle s'est donc retrouvée à Nantua. Elle raconte souvent le jour où elle a rencontré un allemand (Nantua était un point assez stratégique entre les deux zones et dans le maquis de l'Ain), qu'il lui a donné rendez-vous le soir même au bord du Lac, qu'elle n'est jamais venue, et qu'elle a été obligée de se cacher jusqu'à ce que les troupes allemandes changent.

Et pour mon grand-père, j'ai beaucoup moins d'infos car il en parle jamais, ma mère a eu des infos les fois où il recevait des anciens combattants et des anciens prisonniers chez elle, à Nantua. Donc mon papy est né en 1916, son père est mort en 1917 écrasé par une charette alors qu'il allait en permission. Il a donc débuté son service militaire au milieu des années 30, vu les tensions, la durée a été augmentée, et donc il a été mobilisé en Aout 1939. Après je ne connais pas les dates, ma mère non plus, mais il a été fait prisonnier dans la zone interdite, dans le nord. Il s'est échappé et à regagner Nantua où habitaient sa famille je ne sais pas comment. Il y a eu à un moment une "rafle" à Nantua, ma grand-mère l'a à ce moment aidé à ce cacher. A partir du moment où le STO était en place (1942 je crois), il a gagné la résistance et le maquis de l'Ain. Il s'est marié avec ma Grand-Mère en juin 1945. Il est resté engagés (comme président) dans les associations d'anciens combattants et d'anciens prisonniers de la région, jusqu'à ce que son état ne le lui permette plus. C'est dommage parce qu'en ce moment, la Mairie de Nantua veut changer la place du monument aux morts, et du coup, personne ne bouge...

Tout ça je le tiens de ma mère, car lui n'en parle jamais. Je me souviens juste du jour où il était venu avec moi visiter le musée de la résistance à Nantua, et où il s'était mis à pleurer... ça fait bizarre...

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J'ai quelques photos de la WW2 prise par ma famille du côté maternel, il faut que je les retrouve, je vous les scannerais.

Du côté maternel:

Mon arrière grand père, que je n'ai pas connu, à fait la première guerre mondiale comme mécano dans l'armée de l'air, il aurait même, d'après ce qui se dit, abattu un avion allemand qui survolait leur base.

Par la suite, d'après ce que j'ai pu comprendre, il dirigeait plus ou moins un reseau de resistants sur Montpellier, ce qui valut à mon AGM ainsi qu'a lui des passages à la kommadantur.

mon GPM était lui aussi dans un reseau de resistant sur montpellier, avec son frère, il est fait mention dans un livre de quelques unes de leurs actions, comme la capture de nombreux soldats allemands et de quelques SS, avec l'appui de l'aviation anglo américaine vers la fin de la guerre.

Je me souviens d'une discussion, lorsque j'étais tout gamin, sur la façon dont il balancait les grenades sous les panzers.

Ma GMM quand à elle me parlait des bombardements de B-17 sur la gare de triage de Montpellier.

Du côté paternel, mon GPP, immigré italien, s'est engagé dans la 2eme DB et a fait la poche de Colmar, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'en discuter avec lui.

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Alors mon Grand pere paternel était résistant sur la région d'Oyonnax, il a été arrêté puis déporté à Auchwitz-Birkenau. Il en est revenu mais très peu bavard là dessus. Décoré de la Légion d'Honneur en 1976 (plus une colelction d'autres récompenses). Même s'il en est revenu, cela l'a marqué à jamais et sa disparition reste à mon avis, une sequelle de cette période.

Ma grand Mère maternelle, RAS.

Mes Grand Parents Paternels planquaient des résistants dans les tas de foins de chez eux et tremblaient quand les allemands fouilent le tout à la fourche.

Sinon, ce ne sont que des ouie-dire, je n'ai jamais connu mon grand père paternel et ma grand mère n'était pas causante.

Modifié par NeuFreu

Free, what else ?

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Du côté paternel: grand-père résistant mais mort quand j'avais cinq ans donc aucun détail, juste son nom de résistant. Je sais que sa mère, juive, a été destituée de son poste de prof à Fénelon à cause de ses origines et que trois de ses frères et soeurs et lui ont dû se faire faire en catastrophe des faux certificats de baptême. Grâce à un cousin éloigné, il a accompli ses chantiers agricoles ou je ne sais plus trop quoi dans le Gers, chez le cousin. Ma grand-mère, sa femme, que je n'ai pas connue (morte cinq ans avant ma naissance), était résistante, belle-fille de résistant (son père a été trucidé en Indochine en 1933; enfin trucidé, c'est ce qu'on a toujours soupçonné). Son frère et son cousin, résistants, ont été arrêtés le 8 août 1944, déportés par le dernier convoi de résistants parti de France, de Pantin le 15 août 1944, déportés à Buchenwald, où lui (le frère) est mort le 9 avril 1994, la veille de la libération du camp, dans une colonne d'un convoi de prisonniers qu'on évacuait. Il s'est arrêté deux secondes et un allemand l'a passé au lance-flammes.

Du côté maternel: grand-père ayant fait l'équivalent du STO pour les plus jeunes, parti occupé l'Allemagne en 1945 dans l'armée français (il a quelques photos de l'époque). Grand-mère n'ayant rien dit, en pension jusqu'en 1941 dans une pension huppée ravitaillée au black (plus ou moins). N'a a priori pas souffert de la guerre (parents dans le commerce du bois, j'ai des soupçons de collaboration mais rien de précis).

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Dans tous les témoignages, il s'avère que nos ancêtres n'ont pas été très bavards sur les périodes de guerre, aussi bien ceux qui n'ont rien vécu de spécial que ceux qui auraient eu toutes les raisons d'être fiers. Il paraît que les Français sont bavards et fanfarons, et pourtant, dans les réponses de ce forum, on ne peut pas dire qu'il ressorte que nos aïeux se soient parés des plumes du paon devant leurs enfants et petits-enfants...

Comme quoi, une guerre, qu'on la vive activement au front, ou comme simple civil d'un pays envahi et occupé, c'est un traumatisme tel que très peu d'entre nous en ont vécu. Je ne vais pas me lancer dans de la psychologie à deux balles pour savoir quelle est la part du refoulement de l'horreur, ou de l'humiliation du vaincu (même s'il n'a rien à se reprocher personnellement). Mais cela me conforte encore dans l'idée que les générations d'après-guerre, les Renaud et consorts, gagneraient à être plus prudents et mesurés dans leurs jugements cul dans l'fauteuil sur les affreux Français collabos passifs en masse.

Voilà, c'est juste une parenthèse - je m'en voudrais qu'elle fasse dériver le sujet :jmecache:

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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merci beaucoup poyur tous ces témoignages. Je pense que c'est un cas unique "d'événement" en France où chaque famille a qq chose à raconter.( un peu comme aux USA mais d'une ampleur bien moindre où chacun peut raconter où il était (ou ses parents) quand JFK a été assassiné.)

sinon on remarque que peu d histoire de collaboration ressortent mais bon il est vrai que je ne pense pas qu on s'en vante.

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Je pense que l'immense majorité des français de l'époque n'ont été ni collabo ni résistant. La grosse masse a continué de vivre comme elle a pu.

Après c'est sûr que les exploits de résistants ressortent forcément mieux que les histoires de collaboration.

OL, ça l'fait.

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Le fait aussi que beaucoup soit de la region Lyonnaise ( haut lieu de lutte ) joue peut etre aussi sur le ration Resistant / Collaborateur non ?

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Une tete, deux bras, deux jambes, cela peut etre n'importe qui ! Proverbe Shingouz

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merci beaucoup poyur tous ces témoignages. Je pense que c'est un cas unique "d'événement" en France où chaque famille a qq chose à raconter.( un peu comme aux USA mais d'une ampleur bien moindre où chacun peut raconter où il était (ou ses parents) quand JFK a été assassiné.)

sinon on remarque que peu d histoire de collaboration ressortent mais bon il est vrai que je ne pense pas qu on s'en vante.

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La collaboration, on ne s'en vante jamais (sauf le cas des familles dont l'idéologie n'a pas changé d'un iota depuis). Ceci dit, dans le cas de ma grand-mère paternelle, j'ai cru comprendre que son nom de famille juif italien et les origines juives étaient source de honte monumentale.

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Perso, je n'irais jamais porter de jugement, sur les collabos, les vichystes ou autre. On ne peut pas savoir ce que ça a été de vivre cette guerre au quotidien et c'est un peu facile de juger aujourd'hui. Ca me fait penser un peu à la chanson de Goldman (chanson que j'adore) :

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt

Sur les ruines d'un champ de bataille

Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens

Si j'avais été allemand ?

...

On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres

Caché derrière nos apparences

L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?

Ou le pire ou le plus beau ?

Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau

S'il fallait plus que des mots ?

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt

Sur les ruines d'un champ de bataille

Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens

Si j'avais été allemand ?

Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps

D'avoir à choisir un camp

Bref je pense que ce qu'il chante est très juste, on ne peut pas savoir si à la place de certaines personnes qu'on jugent trop facilement aujourd'hui, on aurait été meilleurs ou pires qu'eux !

Repose En Paix "Y"

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