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Foot Et Finance


Adam

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Le football européen poursuit sa croissance

LE MONDE | 22.12.05 | 14h59  ?  Mis à jour le 22.12.05 | 15h02 

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anchester United, club le plus riche du monde (environ 250 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2005) avec le Real Madrid, ne disputera pas les 8es de finale de la Ligue des champions, en février 2006. En football aussi, la glorieuse incertitude du sport peut encore avoir raison du pouvoir de l'argent.

Il n'empêche. Hormis les Mancuniens, les dix clubs européens les plus fortunés se retrouveront à ce stade de la compétition. Une tendance qui se confirme sur le plus long terme. Selon le classement sportif de l'Union européenne de football (UEFA), qui prend en compte les résultats des équipes sur les cinq dernières années, les dix premières places sont occupées par huit des dix clubs les plus riches.

Le FC Valence et le Deportivo La Corogne, qui ont valeur d'exception dans ce classement, devraient en sortir dès la fin de cette saison, au profit du FC Chelsea et de la Juventus Turin, quatrième et cinquième clubs les plus fortunés. Premier club français, l'Olympique lyonnais pointe en 14e position, avec un chiffre d'affaires (100 millions d'euros) deux fois inférieur à la moyenne de celui des clubs du Top 10.

Présentée jeudi 22 décembre, l'étude annuelle "Football professionnel, finances et perspectives" réalisée par le cabinet Ineum Consulting (ex-Deloitte) et l'école de management Euromed de Marseille dresse une analyse comparative entre la performance des clubs européens et leur structure financière.

Globalement, le chiffre d'affaires cumulé des cinq grands championnats (anglais, italien, espagnol, allemand et français) a triplé en dix ans pour atteindre 5,8 milliards d'euros lors de la saison 2003-2004. La Premier League anglaise représente à elle seule un tiers des recettes. Loin derrière, la Ligue 1, la Bundesliga allemande et la Liga espagnole refont leur retard sur la Série A italienne.

Les droits audiovisuels constituent la principale source de revenus des clubs. En France, Canal+ s'est engagé en décembre 2004 à leur verser 600 millions d'euros par an de 2005 à 2008 pour s'assurer l'exclusivité de la retransmission des matches de Ligue 1 face à TPS. Une manne que la fusion annoncée entre les deux bouquets rend, à l'avenir, incertaine.

"DÉVELOPPEMENT DURABLE"

Dans ce contexte, "la question du développement des nouvelles technologies sera clé pour l'avenir du football français", note l'étude. L'appel d'offres concernant les droits UMTS (téléphonie mobile de 3egénération) pour les deux ou trois prochaines saisons de L1 a été lancé par la Ligue de football professionnel (LFP), samedi 17 décembre. Via sa filiale Orange, France Télécom avait acquis pour 20 millions d'euros l'exclusivité des droits UMTS 2005-2006.

"Tout apport d'argent frais doit être utilisé, au moins en partie, pour des développements durables, analyse Vincent Chaudel, responsable du département sport d'Ineum Consulting. Les clubs français doivent tirer les leçons du passé et ne pas dilapider la manne des droits télévisuels sur le marché des transferts, comme ils l'avaient fait en 1999." Investir dans la durée, pour les clubs français, c'est d'abord moderniser leurs stades pour améliorer leurs recettes de billetterie. Avec un taux de remplissage de leurs stades de 95 % ? contre 74 % en France ? et un prix moyen des billets trois fois supérieur à celui de la L1, les clubs anglais tirent des ressources importantes des matches (44 euros par spectateur, contre seulement 16 euros en France), malgré un léger recul de l'affluence depuis deux ans.

Le ministre des sports, Jean-François Lamour s'est engagé le 12 décembre à prendre des mesures législatives afin de permettre aux clubs français de devenir propriétaire de leurs stades et de les exploiter pleinement. "Les clubs conforteraient ainsi leur bilan dont l'actif ne dépendrait plus exclusivement des droits télévisuels", a déclaré le ministre qui a ouvert la porte à une possible entrée en Bourse des clubs via la composition d'une holding accueillant à côté de la société sportive, une seconde société détentrice des droits réels sur le stade.

L'étude Ineum/Euromed relève que quatre clubs enregistrent des résultats sportifs particulièrement favorables par rapport à leur chiffre d'affaires : Lyon, Monaco, Auxerre et Lille, qui possèdent des centres de formation de haut niveau. Selon l'étude, pour préserver son avance en matière de formation, dans un environnement de plus en plus concurrentiel, le football français doit privilégier deux axes d'actions. Redoubler d'effort auprès des institutions européennes pour renforcer la protection juridique de la formation. Et ouvrir le National ou la Ligue 2 aux équipes réserves de Ligue 1 afin de confronter les joueurs en formation au haut niveau.

Stéphane Mandard

A noter par ailleurs que la France va devoir se conformer aux exigences européennes et autoriser les clubs qui le souhaitent à entrer en bourse.

OL, ça l'fait.

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article interessant.

c'est deja le cas en espagne ou la reserve du real joue en deuxieme division.

<{POST_SNAPBACK}>

Mais il y a 4 groupes de 20 dans la D2 espagnole non ?

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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ouvrir le national et la L2 aux réserves pro, je suis contre

<{POST_SNAPBACK}>

pourquoi donc ???

cela permettrai à des jeunes qui ne peuvent pas jouer en équipe premiere de pouvoir se hisser à un niveau comme la ligue 2 au lieu d'un niveau amateur.

en plus cela pourrait freiner un peu l'exode de nos jeunes joueurs partant à l'etranger

champion survivor coupe de la ligue 2007 et oui dés 2006

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Et les autres clubs ? Les autres villes ? Ils ont envie d'avoir une équipe autre qu'en DHR...

Quand tu regardes les affluences en National et celles des réserves, ça fait quand même pas mal de monde que tu priverais de spectacle si tu remplaces 10 clubs de National par des réserves... et je ne parle même pas de D2...

Modifié par Exilé17

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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c 'est vrai que ce point de vue se defend aussi.

moi je pense que c'est une bonne chose car cela augmentera le niveau du nationnal et de la division 2 car on aura peut etre un iinteret superieur si bien quels clubs pourrait reussi à faire monter son club en d2 ??? nantes-lyon-

champion survivor coupe de la ligue 2007 et oui dés 2006

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Pourquoi ? parce qu'il n'y a pas que 40 clubs en France !

Beaucoup de départements n'ont même pas un club dans l'une des 3 premières divisions, alors si tu autorises les réserves des clubs pros à accéder à la D2 ou la D3, ça va s'empirer.

A la limite, je serai plutot favorable à un véritable championnat des réserves professionnelles, plutot que de les mettre au plus haut échelon amateur.

Modifié par Iles-Féroé
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Pourquoi ? parce qu'il n'y a pas que 40 clubs en France !

Beaucoup de départements n'ont même pas un club dans l'une des 3 premières divisions, alors si tu autorises les réserves des clubs pros à accéder à la D2 ou la D3, ça va s'empirer.

A la limite, je serai plutot favorable à un véritable championnat des réserves professionnelles, plutot que de les mettre au plus haut échelon amateur.

<{POST_SNAPBACK}>

Inversement, la présence des réserves dans le championnat amateur permet d'en remonter le niveau, dans certains cas; ça marche dans les deux sens. Quand tu vois l'omniprésence des réserves aux premières places de CFA et le budget des clubs de National-CFA, permettre l'accès à la D2-National des réserves aboutirait vite à exclure des régions entières du foot de haut niveau au seul bénéfice de quelques clubs. Même dans notre zouli monde où l'efficacité du business doit primer sur tout, je ne pense pas que ce soit un bon calcul.

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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rehausser le niveau, peut-être pour Auxerre Lyon ou quelques autres, mais ce n'est pas le cas pour toutes: les réserves de Sochaux, Metz ou PSG se trainent en fond de grille, celle de Marseille se bat en bas de classement en CFA 2. Et puis, je trouve qu'elles créent des inégalités sportives : pour se sauver de la relégation, certaines réserves n'hésitent pas à aligner 7 ou 8 joueurs pros sur 1 ou 2 matches, ce qui fausse un peu le championnat. Le nombre de réserves pros par groupe est aussi inéquitablement réparti : pendant que certains groupes en ont 1 seule, d'autres groupes ont 7 réserves pros, ce qui a des conséquences sur les promotions/relégations.

Non vraiment, j'aimerai autant les mettre à part. Par exemple en créant un championnat des réserves de L1 et un championnat des réserves de L2, avec des matches correspondant au calendrier de L1/L2.

cependant, la vraie tare de l'organigramme du foot français, c'est ce championnat National, qui ne rime à rien.

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pendant que certains groupes en ont 1 seule, d'autres groupes ont 7 réserves pros, ce qui a des conséquences sur les promotions/relégations.
Tu es obligé de tenir compte de la géographie, car pour certains petits clubs de CFA, le coût des déplacements n'est pas une plaisanterie.

cependant, la vraie tare de l'organigramme du foot français, c'est ce championnat National, qui ne rime à rien.

A vue de nez, je trouve que la formule avec un National 1 à deux groupes avant le N2 à 4 groupes apportait plus d'équilibre. Un saut de 1 à 4 groupes, c'est beaucoup. Cependant, à moins de refaire une D2 à deux groupes de 14 ou 16, il n'y a pas vraiment de solution pour correspondre à la ligne de démarcation qui, actuellement, passe en plein milieu du National : des villes moyennes et grandes avec des affluences de plusieurs milliers, et des clubs de banlieue ou de tout petits patelins genre Raon l'Etape ou les clubs franciliens dont l'affluence est inférieure à 1500, parfois à 500 pour les derniers nommés. Comme la médiatisation du National est rigoureusement nulle, c'est une division-gouffre, aucune chance d'équilibrer les moyens somme toute importants qu'il faut pour s'y maintenir, et surtout, en sortir par le haut !

C'est clair qu'une division qui ne boucle quasi jamais un exercice sans relégation administrative, c'est qu'il y a un gros problème...

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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Pour mémoire, les réserves pro en CFA actuellement :

Groupe A : 5 réserves dont les deux leaders

1.Nancy 2

2. Auxerre 2

(...)

10. Strasbourg 2

(...)

13. Lens 2

(...)

17. Metz 2

Groupe B : 5 réserves dont un des deux leaders

(1.St-Priest)

2. Lyon 2

3. Nice 2

(...)

12. Monaco 2

13. Montpellier 2

(...)

17. Sochaux 2

Groupe C : 5 réserves dont un des deux leaders

(1. Yzeure)

2. Toulouse 2

3. Nantes 2

(...)

5. St-Etienne 2

(...)

9. Bordeaux 2

10. Le Mans 2

Groupe D : 3 réserves dont le leader

1. Guingamp 2

(...)

7. Rennes 2

(...)

14. PSG 2

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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si bienles reserves pro devront gagner leurs place en nationnal et en ligue 2. J e crois que le nombre de joueur pro doit etre fixé, il me semble que c'est 5 pro mais je suis aps sur. je me renseignerai au havre vu que je travaille au centre de formation

champion survivor coupe de la ligue 2007 et oui dés 2006

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si bienles reserves pro devront gagner leurs place en nationnal et en ligue 2. J e crois que le nombre de joueur pro doit etre fixé, il me semble que c'est 5 pro mais je suis aps sur. je me renseignerai au havre vu que je travaille au centre de formation

<{POST_SNAPBACK}>

Elles y arriveront rapidement, les "petits" clubs actuels de CFA et National ne pourront pas lutter à armes égales... Un Lyon 2-Monaco 2 en National, devant 150 spectateurs, pendant que les 1500 ex-habitués de Louhans-Cuiseaux se rappelleront tristement du temps où leur club bataillait entre D2 et National ? Super...

Supporter de l'Olympique Lyonnais de 1990 à son remplacement par la société de spectacles télévisés OL Group (2015).

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Elles y arriveront rapidement, les "petits" clubs actuels de CFA et National ne pourront pas lutter à armes égales... Un Lyon 2-Monaco 2 en National, devant 150 spectateurs, pendant que les 1500 ex-habitués de Louhans-Cuiseaux se rappelleront tristement du temps où leur club bataillait entre D2 et National ? Super...

<{POST_SNAPBACK}>

Est-ce qu'on est certains que, à niveau égal, il y a moins de spectateurs pour une réserve que pour une équipe première ? Je dis pas que c'est pas le cas, mais j'en sais rien.

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il n'y a pas vraiment de règle. Bon, c'est sur que le nombre de spectateurs de la réserve monégasque tourne autour de 50 par match (et j'ai pas oublié de 0), mais pour d'autres ça tourne autour de 400. Par contre, j'ai remarqué que lorsqu'un petit club joue contre une réserve pro, son affluence augmente énormément.

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Suite du dossier...

On va parler de la possibilité d'entrée en bourse, en 2006.

Article tiré de Foot365.fr

DOSSIER SPÉCIAL FOOT ET ARGENT

La fin de l?exception française ?

samedi 31 décembre 2005 - 10 h 09 - Pierrick TAISNE

La commission de Bruxelles a demandé aux autorités françaises de modifier la législation qui interdit aux clubs de football d?entrer en bourse. Une aubaine pour les défenseurs d?un libéralisme à outrance. Un véritable danger selon Jean-François Lamour. Alors, fin de l?exception française ?

Ça ressemble à un serpent de mer. A chaque nouvelle faille, les clubs intéressés s?engouffrent dans la brèche. A la recherche de nouvelles sources de financement, certains présidents verraient bien leur club entrer en bourse. Le sujet est d?autant plus brûlant que la Commission européenne de Bruxelles a sommé la France de se plier aux règles européennes. Dans un entretien accordé à nos confrères de l?Equipe, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Jean-François Lamour, n?a pas caché sa crainte après l?annonce de cette décision. « Le sport n?est pas une activité comme une autre, notait le ministre. Elle doit partiellement être régulée. Il faut à tout prix empêcher une polarisation des championnats. L?équité sportive doit être préservée. Mais si certains ont accès à ce type d?épargne et pas d?autres, il y a un grand risque que cette équité sportive soit remise en cause. »

Bruxelles ne l?entend pas de cette oreille. Saisie par huit clubs de Ligue 1 (Lyon, Marseille, Lens, Lille, Bordeaux, Strasbourg, Saint-Etienne et Troyes) le 12 février 2002, la commission a reçu la plainte des équipes françaises. Parmi leurs revendications, la possibilité d?ouvrir leur capital à l?épargne public. Chose rendue impossible par les différentes lois françaises de Marie-Georges Buffet (ancienne ministre des Sports) et Jean-François Lamour. Voilà donc les ministres français dans une situation inconfortable. « Nous, ministres de Sports, nous n?avons pas de poids au niveau de l?Europe, souligne M.Lamour. On disserte, on discute mais résultats des courses : rien »

Roussillon : « Ce n?est pas dans la culture du sport »

Pourtant, certains clubs français ne partagent pas de cet avis. Grand chantre du libéralisme, Jean-Michel Aulas a fait de l?introduction en bourse son cheval de bataille. Précurseur dans de nombreux domaines, il cherche des nouvelles sources de financement pour son OL. Il pense également que l?introduction en bourse facilitera les choses en matière de transparence. Rien n?est moins sûr quand on regarde avec quelle opacité se règlent les transferts ou encore la gestion de certains clubs. Tous ne sont pas de l?avis de JMA. Ainsi, Rudy Roussillon, président de Nantes, nous déclarait vouloir rester prudent quant à une introduction éventuelle. « Ce n?est pas évident. Il n?y a pas autant d?exemple de réussite. Dans l?absolu, ça pourrait être fait. Mais ce n?est pas dans la culture du sport. Il faut un actionnaire stable pour franchir la tempête. La bourse n?aime pas l?instabilité. Une déroute boursière serait catastrophique. Une transposition au sport serait plus que compliquée. »

Car les deux problèmes sont bien là : la bourse n?aime pas l?instabilité (en totale incompatibilité avec le sport) et surtout les exemples de réussites ne sont pas si nombreux. De nombreux clubs italiens, à commencer par la Lazio Rome, connaissent des crises financières. En Angleterre, Manchester United, longtemps considéré comme un modèle de gestion, souffre financièrement depuis la reprise en main du club par le milliardaire Malcom Glazer. L?annonce de la hausse des billets, associée aux mauvais résultats actuels des clubs, affole les marchés. Si bien qu?aujourd?hui, Glazer souhaite retirer le club anglais de la cotation. En quelques mois, Manchester sera passé du toit du monde à un simple club anglais comme les autres. Comme quoi la bourse ne protège pas de tout.

OL, ça l'fait.

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C'etait donc bien ca. Il etait contre l'introduction en bourse pour tout un tas de bonnes raisons, la premiere etant bien sur de proteger le sport professionnel des aleas de la bourse.

Dans un entretien accordé à nos confrères de l?Equipe, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Jean-François Lamour, n?a pas caché sa crainte après l?annonce de cette décision. « Le sport n?est pas une activité comme une autre, notait le ministre. Elle doit partiellement être régulée. Il faut à tout prix empêcher une polarisation des championnats. L?équité sportive doit être préservée. Mais si certains ont accès à ce type d?épargne et pas d?autres, il y a un grand risque que cette équité sportive soit remise en cause. »

La vraie raison, en realite, c'est qu'il veut empecher les grands clubs francais d'acceder a de nouvelles sources de financement. Peu importe que les clubs francais ne soient pas capables de rivaliser avec les geants anglais, espagnols ou italiens, l'essentiel c'est que les petits clubs francais soient capables de gagner le championnat de France.

Il me debecte.

Je ne suis pas 100% convaincu que les clubs francais aient les moyens d'aller lever des financements en bourse, ni que ce soit la solution miracle, mais je deteste franchement les arguments du Ministre pour empecher les clubs francais d'aller en bourse.

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Concernant les aléas de la bourse. On peut se demander si c'est aux clubs de se méfier des variations de la bourse ou aux investisseurs de faire attention à l'irrégularité des résultats des clubs ?

Je pense qu'un club de foot, à condition qu'il soit bien géré et offre une visibilité correcte sur le plan économique peut parfaitement se permettre de lever des fonds et se faire côter.

Bien sûr il n'y en a sans doute pas 20 en France qui respectent ces critères c'est pourquoi ce n'est évidemment pas une solution à préconiser pour tous les clubs. Mais la bourse peut aussi inciter ceux qui seraient tentés à se discipliner à professionnaliser leur gestion.

L'OL me semble évidemment l'exemple type du club qui pourrait se le permettre. Ce ne veut pas dire qu'on peut prévoir à l'avance un parcours boursier génial mais juste que c'est faisable et que ça va bien se passer.

Apparemment l'UE va trancher la question et notre ministre boursophobe devra s'aligner. Je ne suis pas toujours un fan des injonctions européennes, mais sur ce coup là ça me fait bien plaisir ! ;)

OL, ça l'fait.

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si on va en bourse on peut acheter plein de joueurs ?! !

JMA dit on gagne 150 millions ??? on peut financer les salaires plus cher , tu vas acheter des actions pour 20 euros tu vas revendre ? Nan c'est nos investisseurs ? dans 20 ans peut etre l'ol est racheter par PSG ;) comme canalpluche tps :kifume:

نبغيك حبيبي

A partir de la l'important c'est les 3 points

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Concernant les aléas de la bourse. On peut se demander si c'est aux clubs de se méfier des variations de la bourse ou aux investisseurs de faire attention à l'irrégularité des résultats des clubs ?

Je ne faisais que paraphraser les propos de notre cher Ministre. Du moins ce que j'en ai compris.

Il n'en demeure pas moins que lorsque tu ouvres ton capital au public, tu t'exposes a des prises de controle hostiles, cf. ManU. En l'occurence, il me parait assez juste dans ce cas de dire que le club n'est pas le gagnant de l'operation.

De toutes facons, les clubs francais, OL compris, me paraissent actuellement bien fragiles financierement pour se presenter devant le marche: pas d'actifs, une faible rentabilite, une tres grande incertitude sur la perennite des droits TV, des resultats sportifs par definition aleatoires,ca fait beaucoup de contraintes tout ca.

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Je ne faisais que paraphraser les propos de notre cher Ministre. Du moins ce que j'en ai compris.

Il n'en demeure pas moins que lorsque tu ouvres ton capital au public, tu t'exposes a des prises de controle hostiles, cf. ManU. En l'occurence, il me parait assez juste dans ce cas de dire que le club n'est pas le gagnant de l'operation.

C'est sûr. Mais quand tu ouvres ton capital rien ne t'empêche de garder une solide majorité de contrôle. Je ne me souviens plus de l'affaire ManU mais si les anciens proprios se sont fait racheter leurs part j'imagine qu'ils le voulaient bien (ou que le flottant était très important mais ça c'est un choix aussi).

De toutes facons, les clubs francais, OL compris, me paraissent actuellement bien fragiles financierement pour se presenter devant le marche: pas d'actifs, une faible rentabilite, une tres grande incertitude sur la perennite des droits TV, des resultats sportifs par definition aleatoires,ca fait beaucoup de contraintes tout ca.

Je suis assez d'accord. Perso je ne mettrais pas mes économies dans un club de foot français aujourd'hui ou alors symboliquement et uniquement dans l'OL parce que c'est l'OL. Mais bon je consomme déjà OL, je vais pas en plus épargner OL quand même :D

OL, ça l'fait.

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  • 4 semaines après...

Le ministre avance avec une audace folle sur le dossier !

La France va lever l'interdiction d'entrer en bourse pour les clubs

mar 31 jan, 13h41

PARIS, 31 jan 2006 (AFP) - - Le ministre des Sports Jean-François Lamour a indiqué que la France allait lever l'interdiction pour ses clubs de faire appel public à l'épargne "de façon proportionnée", à l'issue d'une table ronde réunissant les acteurs du sport professionnel français réunie mardi à Paris.

"L'interdiction absolue d'appel public à l'épargne sera levée, a déclaré le ministre. Le gouvernement français fera part à la Commission européenne de son intention de modifier en ce sens la loi française. Il importe cependant d'encadrer cette possibilité, de façon proportionnée (des fois que des gens voudraient faire ça de manière délirante, la Loi veille), aux buts d'intérêt général que nous poursuivons (no comment)".

(publicité)

"Ainsi, une hypothèse de travail pourrait consister à lever l'interdiction d'appel public à l'épargne de manière encadrée, en autorisant l'émission par les sociétés sportives d'obligations, voire même de titres participatifs (mon dieu, quelle folie !)", a poursuivi M. Lamour.

"En ce qui concerne les actions, leur émission publique pourrait être réservée aux sociétés sportives qui sont directement ou indirectement titulaires de droits réels sur l'équipement sportif dans lequel elles évoluent, a-t-il précisé. L'existence d'un droit de propriété sur l'enceinte sportive me semble être une garantie quant à la solidité des actifs de la société et quant au lien qui l'unit à son territoire".

"En résumé, un club qui ne serait pas propriétaire de son équipement sportif pourrait émettre dans le public des obligations ou des titres participatifs. Un club qui serait propriétaire de son équipement sportif pourrait de surcroît émettre des actions", a ensuite dit M. Lamour. (bref, il veut éviter le contrôle d'un club par un investisseur, je sais pas moi... indien par exemple  <_< )

Le 14 décembre dernier, la Commission européenne avait demandé à la France de modifier sa législation qui interdit aux clubs de football et autres structures sportives d'entrer en bourse.

"Cette interdiction constitue une entrave injustifiée à la libre circulation des capitaux, en violation du traité européen (article 56)", précisait alors la Commission. Si la France devait ne pas donner de réponse satisfaisante dans les deux mois, la Commission pourrait décider de saisir la Cour européenne de justice, menaçait également Bruxelles.

Ministre des sports... rien que le nom m'amuse, comme dirait Coluche.

Modifié par Adam

OL, ça l'fait.

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