J'aime, j'aime pas

[$ynop$]

Notre belle assemblée....

Le txt pour la license globale est retiré puis réintroduit....

Que penser de ce genre de merdier ?

[charly escp]

Heu c'est le ministre et non l'AN qui a réintroduit l'article

[$ynop$]

désolé pour la forme, j'étais un peu pressé

[JTABG69]

J'aime pas qu'on prenne les gens pour des pions, un jour c'est blanc, un jour c'est noir.

Faudrait peut-être qu'ils accordent leurs violons ...

[gob]

pour pouvoir télécharger tranquillou, c'est quand y'a ce nouvel article ou pas ? :honte: :ninja:

Modifié le 9 mars 2006 par gob

[Trunk]

les licences globales, les téléchargements, ca m'en touche une sans bouger l'autre.

je m'en fout comme de l'an quarante, j'achète mes disques qunad j'ai envie d'acheter un disque.

Quand j'étais jeune, j'écoutait avec soin les chansons à la radio, ou dans les casques des marchands pour me décider, pendant que je tésaurisais, sur l'album que j'allais m'offrir. Ce jour était une fête où je rassemblais mes économies pour acheter ce disque tant désiré. Puis je l'écoutait, prenant soin de n'abimer ni disque ni jaquette...

maintenant, le jeune, il télécharge deux cents albums de trucs qu'il ne connait même pas ou à peine, il les fout dans un placard et les écoute une fois à jamais... c'est cool.

alors on peut réver à quoi ? il est où le désir ? elle est où l'envie, l'attente ? il est où le bonheur de la réalisation?

bah dans l'objet plus gros, la convoitise extréme.

Oui à l'auditorium qui constitue internet..facilitant le choix. non au pillage.

Trunk

Modifié le 9 mars 2006 par Trunk

[charly escp]

c'est dur de vieillir hein :lol:

[Trunk]

c'est dur de vieillir hein :lol:

c'est pas du vieillissement, c'est une démarche.

Un plaisir ne se vole pas, il se monaie ( Toulouse-Lautrec..qui d'ailleurs ne parlait pas de musique ou de peinture à ce moment là :honte:)

[La Mite en Pullover]

Nous n'avons pas la même relation avec la musique.

Personnellement, même si il y a quelques musiques ou chansons que j'aime bien, je ne suis pas passionné. Je prend la musique comme un produit de consommation, ce qu'elle est devenue dans bien des cas. En devenant ce produit, bien souvent asceptisé, les artistes ont perdu cette notion d'art. Appelez James Blunt ou Chimène Badi des artistes, des "représentants de l'Art Musique", ca me fait bien marrer. Et ce sont avec ces blockbusters de merde que les maisons de disques se font probablement le plus de fric.

Alors que certains trucs excellents qui sortent sur des petits labels, ok pour les soutenir, mais j'irai pas acheter un cd avec la plupart du temps 25% de très bon, 50% de moyen et 25% de bof. Je suis prêt à payer une cotisation, mais je me fous de l'album et je me fous de l'objet. Si entre payer une mensualité et pirater, les majors et autres labels préfèrent que je continue à prendre quelques titres sur le net (surtout que je suis un téléchargeur de musique très très raisonnable... en fait, j'en télécharge presque pas) sans verser un kopek, tant pis pour eux après tout.

En payant une redevance, je ne veux pas piller la discothèque mondiale, je veux juste me payer la tranquillité d'esprit, savoir que si je tombe sur un titre que j'ai envie de télécharger et d'écouter, voire de garder, que je puisse le faire, sans rien risquer d'une part, sans rien devoir à personne d'autre part.

Tout le système est à revoir.

[benh]

Sans parler du va-et-vient du ministère, je ne pense pas que cette license soit la solution...

Elle ne fera que masquer pendant un temps l'incapacité des majors à anticiper l'évolution de leur marché et les habitudes de leurs consommateurs.

Contrairement à la presse, l'industrie du disque n'a pas su négocier et surtout profiter du virage de la dématérialisétion du support. Quand le support MP3 leur a été proposé, elles l'ont éconduit pour préserver à court terme la marge qui était faite sur une partie des postes de coûts. Le CD arrivait déjà en fin de cycle quand le téléchargement a pris son ampleur. Dommage pour eux mais je ne les plains pas. Ludo souligne bien cette volonté du consommateur de ne pas payer tout un album pour 2 chansons potables. Les gogos prêts à payer 5? pour un single (et encore faut aimer les "tubes") alors que le prix psychologique est de 1? par chanson seront de moins en moins nombreux.

Si on regarde le CA de cette industrie, il revient aujourd'hui au niveau qui était le sien avant l'avènement du support CD (dont la qualité supérieure à ce qui se faisait avant a été largement surfacturée, 15-18? pour un album CD contre 60-70F auparavant). Elles se sont donc bien gavées pendant 15 ans et maintenant que les résultats reviennent à un niveau "normal", elles s'en offusquent et accusent le téléchargement pour justifier les erreurs de leur stratégie... Ca a peut-être le mérite de faire illusion devant les marchés financiers mais pas devant le client final. Le succès d'iTunes prouve bien que même en faisant payer un titre dématérialisé, on peut réussir dans le commerce de musique et ce bien après que l'habitude de télécharger à l'oeil se soit largement répandue. Simplement en profitant des opportunités énormes de service offertes par les médias numériques (personnalisation de l'offre, contenu à faible coût, offres promotionnelles et bien d'autres qui restent à inventer).

C'est assez hallucinant de voir le fossé qu'il y a au sein même des services artistico-marketing de ces majors : très compétents pour savoir ce que le consommateur veut écouter et lui pondre des clones d'"artistes" à la chaîne mais incapables de se rendre compte des différentes façons de consommer ce genre de produit. Le nombre de gens qui restent attachés au support matériel (CD ou autre) est très important mais jusqu'à quand ? Ceux qui téléchargent le plus aujourd'hui sont les 15-24 ans (et encore, la pratique du téléchargement gratuit augmente équitablement quelque soit les catégories d'âge) mais quand ils entreront dans la catégorie 25-34 ans (avec un pouvoir d'achat plus important donc), seront-ils prêts à repasser au support CD et à bazarder leurs lecteurs MP3 ? Rien n'est moin sûr. Peut-être seront-ils prêts à payer pour ces MP3 mais encore faut-il qu'on leur propose autre chose que le simple morceau. Pas sûr non plus que l'attitude actuelle des majors les poussent à revenir vers elles : j'aurai du mal à redevenir le client d'une société qui me traitiait de pirate 3 ans plus tôt.

C'est encore plus amusant de voir les mêmes acteurs reproduire ces mêmes erreurs avec le cinéma. Continuer à vendre des DVD et à développer des supports disques sans réellement envisager d'autres modes de distribution ou de consommation, c'est suicidaire.

Faudrait peut-être que les majors pensent à renouveler leurs équipes et leurs concepts marketing ancestraux pour être en phase avec ce que le consommateur attend. A ce moment là, celui-ci sera peut-être prêt à payer pour quelque chose qu'il pourra désormais obtenir gratuitement.

Modifié le 11 mars 2006 par benh

[benh]

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Modifié le 11 mars 2006 par benh