Saint-Etienne - Lyon

Après quelques jours passés dans la cité phocéenne suite au match mémorable de CDF et une prestation incroyable de nos chéris, le calendrier nous emmène à GG, Geoffroy Guichard, le chaudron, le grand et beau stade mythiq…Pardon je dérape.

Donc, le calendrier nous fait rencontrer les deux équipes que nous détestons le plus à 5 jours d’intervalle. Même si les plus fous comme moi ont rêvé d’un doublé victorieux lors de cette semaine importante, on a pu que constater que celui-ci serait impossible après la défaite face à Marseille. Mais peu importe, on joue à sainté et ce match il faut le gagner. C’est sûr nos joueurs vont se déchirer, faire taire les critiques, faire un match plein, tout donner et clouer la gueule de la vertmine dans leur stade pourav’. Puis côté supporters on attend ce déplacement depuis tant de temps après toutes les interdictions des années précédentes. Ce bon vieux dep « sauvage » à Sainté.
Je pars donc de Marseille vers 13h30, en OUIGO une nouvelle fois, pour arriver à St Exupery un peu avant 15h. Pas de colis suspect cette fois-ci, ni de blablacar pour m’amener à Decines, lieu de RDV pour partir vers le Forez. Du coup, obligé de prendre cette escroquerie de Rhône Express pour faire une (!!) station (ca fait chère la station), puis le Tram pour descendre à Decines Grand Large. Je marche en direction du stade et malgré l’absence d’indication, j’arrive sur le parking désigné comme point de rassemblement des quelques 800 lyonnais motivés pour ce déplacement. Je pose mes affaires dans la voiture venue de Paris (merci à eux), Alan me sert un whisky au coca, certains Hexas sont déjà bien joyeux et ont surement dû faire autre chose que jouer au scrabble sur le trajet. On ferme les voitures et on se dirige vers notre car, qu’on partagera avec des Dauphigones et R&B notamment.

Première surprise en arrivant devant le bus : bouteille vide, pleine, nourriture, sac, tout est refusé dans le bus. Hop, dans la soute ! Le voyage sera moins liquide que prévu, quoique…
On monte dans le bus, Alan et Charles s’improvisent capo, lunettes de soleil sur le nez pour cacher des petits yeux. Ca chante tranquillement, pas assez selon certains. Moi de mon côté je cherche à trouver n’importe quel récipient à donner à un pote à moi qui est sur le point de se pisser dessus ^^. Les représentants d’OL Voyages n’aidant absolument pas pour trouver une solution (l'un d'eux s'amusait à nous dire qu'il vendait sa bouteille d'eau au 2/3 vide à 40€), j’essaye d’arracher une pochette plastique collée sur une paroi du bus, mais je me fais griller. A force d’insister auprès des gars d’OL voyages, ils nous trouvent un petit sac plastique. C’est la libération pour mon pote qui pisse dans le sac avant de la balancer par la fenêtre. Le trajet se poursuit, ce dernier se prend un râteau par une demoiselle qui a fait le déplacement avec sa mère mais hors de question de se prendre la tête avec ça, le temps devient tout gris, c’est sur on approche de GG…On est accueilli avec des lancers de fumigènes mais les stéphanois se font repousser par des canons à eau, donc arrivée assez light finalement. Après une bonne demi-heure d’attente dans le bus, on descend sur le parking, on grignote nos sandwichs et vide quelques bouteilles. On rentre enfin dans le stade !! L’ambiance en parcage est pas si mal, des bons chants, les premières provocations, tout se passe bien. Puis le match commence et nos généreux lyonnais offrent deux buts aux stephs. Est-ce utile de détailler le déroulement du match?
Finalement c’est plus intéressant de répondre et lancer des provocations aux stéphanois qu’on voit à travers le plexiglas, le spectacle proposé sur le terrain étant tellement désespérant.
Ce qu’on osait imaginer s’est produit. Défaite…et les stéphanois qui festoient sous nos yeux, rageant ! On repartira de Sainté une bonne heure après la fin du match, le retour sera beaucoup plus calme certains s’endormiront vite, sous le coup de la déception, d’autres écouteront attentivement les récits des aventures de Damien en terre bastiaise. On arrive au Parc OL vers 1h30 du matin. Le parking se vide rapidement et par chance je croise une connaissance qui me raccompagne mon pote et moi sur Lyon. On est abasourdi et déçu, on boit quelques bières pour digérer la défaite et on s’endormira vers 4h du matin…La fin de saison s’annonce longue...

Matth69075