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Toulouse - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 13/01/2007 20:00 Score : 2 - 0 Auteur(s) : Exilé17

Il n'y avait pas foule pour galoper jusque sur les bords de la Garonne en ces temps de frimas. Titouplin avait préféré jeter son dévolu sur Bayonne, et les autres ayant eu la charlyte, c'est seul que je mets le cap sur la Villeu rôseu au départ de Meaux. Selon le rite, le train de banlieue m'entraîne au train tout court, sans autre fait notable car le retard du train de banlieue, le ferraillement sans nom du métro et la panne du tapis roulant à grande vitesse de Montparnasse relèvent du quotidien pour le morose usager de la RATP. Crinc fait le billet dans le composteur et me voilà dans le TGV "Toulouse via Bordeaux". Quelques villes, lieux de bons (Poitiers) ou mauvais (Libourne) souvenirs jalonnent le parcours, et après cinq heures et des brouettes me voici à Matabiaû, matabiaû-matabiaû-matabiaû terminusseu du trîng. Aveîng deu desçan'drassurévoû deuneurienoublier, etc.

 

Christophe, un ex-collègue rochelais désormais installé ici me récupère et nous filons chez lui décapsuler quelques bières. Devant la gare, nous voyons justement les joueurs de l'OL prendre le bus devant leur hôtel, attendus par une cohorte de chasseurs d'autographes. Je découvre vite que l'événement est d'importance, le quotidien local titrant carrément sur "le match de l'année". Il est vrai qu'en ce week-end de Coupe d'Europe d'où le Stade Toulousain est déjà éliminé, le ballon ovale ne concurrence pas le rond. Direction ensuite le Stadium où j'arrive à l'heure en dépit de quelques bouchons. D'où que l'on vienne, une longue traversée d'un pont s'impose avant de retrouver l'entrée visiteurs où l'on m'ouvre la grille sans difficultés. Au guichet, je retrouve - surprise - Niko RFA, et le nouveau responsable supporters qui m'informe qu'à la suite d'une incompréhension, aucune place à tarif subventionné par l'OL n'attendait les Hex@. Mais Niko me paie gentiment la place et nous voilà en parcage, après une double fouille appuyée. Je retrouve Bati, posteur assidû d'Oloff, avec qui je me place du côté choisi par les BG-KVN. Viking-lyonnais est là aussi, représentant les Rouge & Bleu. Du reste, les bus du Virage sud ne sont toujours pas arrivés... La première mi-temps est correcte, tant sur le plan du jeu que de l'ambiance dans notre coin de tribune. Le Stadium, bien que rempli, n'a toujours rien d'un chaudron et ne s'enflamme que très sporadiquement. Malgré tout, à la pause, domine l'impression désagréable que l'équipe fait montre d'un certain dilettantisme...

 

Ceux qui tentent de rejoindre sur le parvis le coin vidange découvrent un dispositif à vocation sécuritaire assez incongru, qui contraint à traverser la tribune pour sortir par le vomitorium le plus éloigné, atteindre les lieux par un long détour sous l'œil suspicieux d'un premier vigile, avant de devoir boucler le périple par l'autre accès au parcage, un second gorille pointant manifestement qui entre et qui sort...

 

Sur ces entrefaites arrivent enfin les groupes du Virage sud, ainsi que James Bond et Alain pour les Hex@07, par qui nous apprenons qu'ils ont fait les frais d'un bouchon carabiné sur l'autoroute, puis des embouteillages habituels de Toulouse... Le parcage double donc en remplissage, en volume et en couleurs, mais les vieux problèmes de synchro nord-sud ressurgissent. Malgré tout, les encouragements ne faibliront pas jusqu'à la dernière seconde - et on ne peut pas en dire autant de l'équipe ! Déconcentration, coup de barre, les deux à la fois sans doute, les Toulousains sans franchir bien souvent le milieu de terrain l'emportent 2-0 tandis que Malouda, Fred, Govou et consorts déploient un art consommé du croquage de feuille à trois mètres de la cage vide. Entretemps, le parcage s'est illuminé d'une bonne petite pyrotechnie, comme au bon vieux temps.

 

Nous ne restons pas trop cloîtrés dans le stade et rejoignons vite le parvis, mais là, surprise : les grilles sont fermées et un bataillon de CRS menaçant maintient les Lyonnais à distance de la sortie. Il paraît que ça s'est chauffé à travers les grilles, moyennant quoi nous devons attendre que tout le monde alentour se soit égraillé dans les rues, et notamment que la baraque à frites voisine se décide à fermer ! Une bonne demi-heure se passe donc avant que nous soyions enfin lâchés. Christophe me récupère au rond-point le plus proche et le retour chez lui occasionne quelques émotions, le frein arrière gauche émettant des bruits inquiétants. A telle enseigne qu'un gendarme à moto qui nous suit quelque temps nous regarde d'un air proprement épouvansterné !

Tout ça ne m'empêche pas de retrouver le lendemain matin le TGV et le long, long trajet vers la grise VDM...


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