Aller au contenu
  • Les comptes-rendus des déplacements entre 2007 et 2016 ont été en grande partie perdus suite à un problème informatique. Toute personne possédant l'un de ces comptes-rendus peut le transmettre à l'administrateur afin qu'il soit ajouté.

Rennes - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 04/11/2006 17:15 Score : 1 - 0 Auteur(s) : Titouplin & Exilé17

L'aller depuis Paris par Titouplin

 

Qui a dit « Les matchs avancés au samedi après-midi, c'est scandaleux » ? Perdu, ce n'est pas Jean-Michel Aulas, mais la section "Je 'bosse' le samedi" des Hex@75 ! Protestation à laquelle se joindrait volontiers la section "J'ai bad' le samedi", si le réveil de son R(ayl)S n'était pas une nouvelle fois profondément enfoui sous son oreiller... Bref, pas mal de forfaits  encore une fois pour ce déplacement de l'OL en ce premier samedi de novembre.

 

Heureusement, Miss Indy est montée quelques jours à Paris pour fêter entre autres l'anniversaire de Titouplin et motiver les troupes, une location de voiture est finalement décidée in extremis pour emmener Indy, Nel, Titou et Ian vers quelques aventures bretonnes ! De son côté, Exilé avait devancé l'appel et déjà réservé son trajet en train. Nos quatre « routiers » hexas quittent tranquillement la capitale sur le coup de 11h du matin, en évitant l'autoroute pour faire quelques économies. Ian était le dernier au rendez-vous, mais se fait immédiatement pardonner en distribuant les tartines de nutella qu'il a préparées avant de venir ! Ajoutez y la description par le menu du repas de chef qu'il a cuisiné la veille au soir à des amis, et les filles pourront en tirer la juste conclusion qu'il est décidément bon à marier ce Yannou, qu'on se le dise ! Par contre, si vous êtes blonde à forte poitrine (ou pas), il vous faudra aussi faire quelques concessions, comme celle de supporter le CD de Stupéflip et les élucubrations du Crou pendant quelques centaines de kilomètres ! Mais on y arrive tout de même, et c'est en criant « A bas la Hiérachie ! » que la bande des quatre descendra de voiture 2h plus tard pour investir écharpe au poing le Mac Do d'Alençon ! Le Mac Do, c'est nul, alors le Mac Do d'Alençon, on ne vous racontre même pas. Mais c'était une pause traditionnelle lors des précédents déplacements hexas à Rennes et à Guingamp, avec à chaque fois une victoire à la clé, alors comme on dit, on ne change pas une formule qui gagne... Et là, c'est le drame. Le Mac Do n'a plus la même tête, ce n'est plus du tout le même, et pour cause : il y a désormais deux Mac Do à Alençon et on n'a pas retrouvé le bon ! Voilà comment un dep' qui s'annonçait bien sous un soleil au beau fixe prend soudain une tournure catastrophique. Cela ira de mal en pis par la suite : quand Indy regarde l'heure, il est à chaque fois 42 (14h42, 15h42, elle les a tous fait...), quand on approche de l'arrivée un panneau vert nous indique que Rennes n'est plus qu'à... 42 kilomètres, les signes désagréables se multiplient ! Et depuis que Titou a oublié sa casquette dans un bus de Transylvanie, il n'a plus son couvre-chef-amulette pour tenter de conjurer le sort...

 

C'est finalement aux alentours de 16h30 que la Clio des Hexa75 entre dans Rennes, alors que les autres Hex@ attendent déjà en nombre à l'entrée de la tribune visiteurs. Certains sont arrivés en ville depuis plusieurs heures...

 

Et la suite par Exilé17

 

De mon côté, je retrouve devant la gare Fafa76, qui poursuit là son grand chelem de l’Ouest en (quasi) solo depuis Le Havre. Bon, où qu’il est le stade ? ben puisqu’il est route de Lorient, on n’a qu’à trouver la direction Lorient ! Oui, ben je voudrais vous y voir, vous autres ! Devant nous, il y a d’abord le centre ville de Rennes, en plus, fourbement ils en ont deux : Centre nord, Centre sud ! et nous qui voulons aller à l’ouest, un peu plus à l’Ouest professeur ! Nous naviguons à l’azimut, nous efforçant de tenir le soleil à notre gauche et la barre au 2-7-0, à travers d’improbables venelles pavées serpentant entre des maisons à pans de bois, jusqu’à enfin déboucher sur le bon panneau, le bon boulevard, et le parking ! Cette fois, il n’est pas de l’aut’côté, mais les stadiers sont aussi mal embouchés qu’il y a trois ans et nous en refusent l’accès. Qu’à cela ne tienne, Fafa dégote une magnifique place dissimulée dans un recoin de résidence, et nous pouvons rejoindre le site en quête d’un endroit où passer les deux heures qui nous séparent du match. Le bar situé pile en face du stade me paraît dangereux – et bien non, il est annexé par les Lyonnais ! Nous retrouvons là quelques têtes bien connues du Virage sud. Puis nous agrémentons l’attente en descendant une paire de mousses, le regard attiré par les photos – en maillot rennais - de quelques têtes connues sur la galerie qui orne l’un des murs de l’endroit : Paulo, Diatta, Réveillère... Puis nous sommes enfin rejoints par Mastergone, harcelé au téléphone par les adhérents en mal de places, l’un d’eux en étant à son 5e appel en autant de minutes. Nous réunissons les troupes sur le parking, où nous rejoignent les Hex@bretagne, puis rejoignons le parcage au prix d’une double fouille... d’autant plus étrange que la fouille par les CRS, censée être plus sévère, précède celle faite par les stadiers. Deux blocs sont ouverts dans le parcage ; le premier est rempli par les membres des autres groupes, et surtout, les grilles sont déjà occupées par leurs bâches. Nous passons donc à côté pour poser notre insigne, bien fatigué, dans l’espace libre, et après quelque discussion finissons par y rester, séparés des capos par le grillage interblocs. JamesBond07 brandit fièrement notre seul étendard présent. Bien entendu, nous nous retrouvons un peu seuls à chanter dans ce bloc, assurant comme nous pouvons la continuité avec le bloc « kops » qui, lui, ne baissera jamais de rythme tout au long de la rencontre. C’est d’ailleurs en essayant vainement de photographier le capo Lugdu que je trouve le moyen de louper le but. Je n’ai pas davantage réussi à immortaliser, à quelques sièges de nous, une petite famille très comme il faut... Mais quand je dis très comme il faut, c’est Madame évoquant irrésistiblement la sortie de la messe à la cathédrale, s’aventurant sur la pointe des pieds, lèvres pincées, dans cet univers sauvageonnesque ; Monsieur tenant ferme la main de trois de ses quatre héritiers, dont la petite dernière arbore carrément la tenue type école des soeurs (jupe à carreaux, bas blancs, petits souliers) ; et quant à l’aîné, sans doute en pleine rébellion du haut de ses douze ou treize ans, il se glisse carrément au milieu de nous, espérant peut-être s’offrir une rare occasion d’immersion au coeur d’un kop brûlant ! De l’autre côté, un petit kop très pouêt-pouêt la fanfare tente vainement d’animer le virage opposé au RCK et consorts.

 

La mi-temps très couleur locale nous inflige le sempiternel bagad, et les évolutions sur la pelouse d’un malheureux encapsulé dans un paquet de chips géant (sans même des trous pour les bras). Je pense à l’énorme bidon de Fertiligène de Gerland, en me disant que pour le déplacer, il faudrait au moins le faire enfiler à Carew !

 

La deuxième mi-temps verra les occasions pleuvoir sur la cage de Pouplin, les ratés incroyables succéder aux plongeons rennais dans les pieds de Carew, et autres détails sur lesquels il vaut mieux ne pas revenir. Notons juste que Juninho a réussi à se faire expulser alors même que la tribu « Familles de France » susdécrite se disposait visiblement à brandir un mini-tifo à son nom composé de lettres imprimées sur des feuilles A4.

 

Cette fois-ci, la Francedufoot a droit à son orgasme... Nous pouvons sortir assez rapidement et nous retrouvons canalisés vers la sortie par une double haie de stadiers. Derrière celle-ci, j’aperçois alors un certain ex-entraîneur, consultant sur une chaîne cryptée nationale, et ne peux m’empêcher de lâcher avec un détachement glacé, pas très fort, mais pas trop bas non plus : « Je m’abstiendrai de tout commentaire désobligeant à l’encontre de certains consultants frappés par la limite d’âge ». Après quelques hésitations, nous décidons de rejoindre nos véhicules respectifs et de nous retrouver en ville, avec comme objectif le bar Machin dans la rue Truc... Bien entendu, nous nous retrouvons dispersés aux quatre coins du centre ville, mais finissons quand même par nous rallier devant l’inévitable crêperie Sainte-Anne. Contre toute attente, celle-ci ouvre les bras de sa salle en sous-sol. Nous commençons par nous lâcher sur la carte, où chaque crêpe est identifiée par un code. Nous notons ainsi qu’Aulas doit viser la Chèvre-lardons-crème fraîche (code C1), qu’il est tout à fait anormal que « l’andalouse » (caramel beurre salé-amandes) soit sans alcool (c’est la Q8)... et comme à notre habitude, nous martyrisons le serveur ! Faut bien les distraire quoi. L’assistance est un peu consternée quand nous entonnons la version complète (mais quand même pas en polyphonie) du célèbre hymne dit « De Lille 2002 » :

 

Et on sera / jamais champions De premiè-re-di-vi-sion Et on sera jamais champions De première division (...) Et jamais nous ne reverrons la ligue des champions (bis) Et on boira tous un canon pour fêter la relégation (bis)... Et on sera jamais champions de deuxième division Et pour le derby on jouera sur le terrain de Gueugnon (...) Et on sera jamais champions de Troisième division Et pour le derby on jouera sur le terrain de Clermont

 

Les goinfres de service reprennent une crêpe salée à l’heure où d’autres en sont déjà au dessert... De mon côté, la fatigue l’emporte et je laisse ces joyeux drilles pour tracer vers l’hôtel, car le TGV m’attend le lendemain à l’aube.


Retour utilisateur

Commentaires recommandés

Il n’y a aucun commentaire à afficher.



Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Ajouter un commentaire…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...