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Troyes - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 01/04/2006 17:15 Score : 0 - 1 Auteur(s) : Exilé17

Trois ans que tous les Hex@ l’attendaient... dès le début de la saison, ils avaient coché la date sur le calendrier avec un brin de déception : « Troyes, faut attendre jusqu’au 1er avril ! » Pourquoi donc ? Pour retrouver le chaudron bouillant du stade de l’Aube ? Pour les magasins d’usine ? Pour l’admirable ensemble de vitraux XIIIe de la cathédrale et le magnifique ensemble urbain XVe-XVIe que constitue le fameux centre ville en « Bouchon de champagne » ? Que nenni, vous n’y êtes pas ! Vous saurez en temps et en heure.

 

La destination avait donc suffisamment attiré pour qu’en cette radieuse mais fraîche après-midi, l’inévitable J9-à-Jacquot accueille MasterGone, Méli, Julie, Nelly, Titouplin et un nouveau venu en la personne de Nucleo77220, avant de passer prendre Exilé17 à deux pas de Melun où attendra l’Exilémobile. Direction l’Aube par la nationale et la vallée de la Seine. Pour le chapitre « Culturons-nous », Exilé17 fait mettre tout le monde au garde-à-vous quand nous traversons le pont de Montereau devant la statue équestre de l’Empereur : « Mesdemoiselles, Messieurs, on s’est battu sur ce pont même où nous sommes ! ». Jacquot nous offre un petit détour ornithologique par la réserve de Marolles sur Seine où s’affairent quelques manieurs de longue-vue.

 

Les premières capsules sautent, et Exilé17 repère sa première hirondelle francilienne de l’année – n’y voyez aucun lien de cause à effet, on a pas dit un éléphant rose ! L’ambiance est relativement calme et, sur le plateau céréalier désespérément vide, la traque d’un possible coin pipi commence à préoccuper les passagers. Finalement, un parking en face d’un château fera l’affaire. Nous voilà soulagés (arf), il est donc temps de chauffer nos cordes vocales, et tout le répertoire se dévide sous la houlette de Titouplin, metteur d’ambiance comme chacun sait. Nous arrivons très en avance à Troyes, d’autant plus que pour une fois, le stade et le parcage défient la loi des grands nombres : ils sont tous deux situés du bon côté !

 

Nous retrouvons aussi Bellevillois10 qui attend ses « protégés ». Mais ne crions pas victoire trop vite : nous apprenons que seules les personnes ayant réservé des places sur Lyon sont habilitées à se les voir délivrer... alors qu’un guichet visiteur traditionnel avait été annoncé. Nous tenons conseil en mâchant un américain-merguez. MasterGone, prévoyant, a huit places sur lui ; mais il en manque encore plusieurs, notamment pour les « locaux » venus avec Bellevillois ! Nous retrouvons aussi HB10. Après de longues minutes d’attente et de palabres, tout le monde réussit à récupérer une place et se retrouve à la buvette où des hôtesses de charme offrent, selon la coutume locale, une viennoiserie et un orangina à chaque visiteur... Malgré la fraîcheur incertaine du produit, cela détend l’atmosphère, d’autant que la présence policière est moins pesante que lors de notre dernière venue. Jacquot et Titouplin réussissent à se faire ouvrir l’accès au parcage supérieur, fermé à la vente, pour accrocher la bâche sur ses grilles, ce qui lui donnera une visibilité optimale. C’est hélas l’occasion de constater le triste état de sa peinture... Nous sommes rejoints dans le parcage par un autre duo légendaire d’Hex@75, j’ai nommé Matt & Seb ! JTABG69 a préféré les latérales en compagnie indigène. Les Lugdu75 sont aussi de la partie.

 

Nous n’avions pas encore vu le stade de l’Aube dans sa nouvelle configuration ; cela reste un petit stade (nous sommes tout juste 20 000), mais la nouvelle grande tribune astucieusement raccordée aux anciennes ne manque pas d’allure. Cependant, les publicités préservent à l’ensemble un certain côté terroir : on apprend notamment que « les notaires de l’Aube soutiennent l’ESTAC », on espère qu’au moins l’après-match a lieu au bar de l’hôtel des Trois Faisans... Bon nombre de Lyonnais sont disséminés dans les travées hors parcage. Sur la pelouse se trémoussent des pom-pom girls dont l’observation prolongée relève du détournement de mineure de moins de seize ans, m’enfin.

 

Dès l’entrée des joueurs, le parcage, fort de plus de 300 Lyonnais, donne de la voix et l’ambiance démarre plutôt fort, compte tenu de la tiédeur de l’affiche. A l’autre extrémité du stade, le kop troyen agite force drapeaux mais nous n’avons pas le loisir de les entendre ! Le volume reste plutôt bon dans le parcage, ça fleure le « dep à l’ancienne » - enfin pas si ancienne que ça, disons juste ceux d’il y a trois quatre ans où l’on n’attendait pas trop du résultat et où seuls les plus motivés se retrouvaient dans les parcages. Il faut bien ça pour s’occuper, car à part deux beaux arrêts de Greg et une occasion ratée d’un rien par Govou, le match est d’un ennui mortel. En théorie, ceux qui doivent s’économiser contre Milan sont pourtant sur le banc... on croirait que c’est l’inverse.

 

A la pause, vraiment pas grand-chose à signaler. Le match reprend sur des bases similaires, mais alors qu’on se demande un peu comment l’OL va réussir à se montrer dangereux, Tiago trouve l’ouverture d’un bon coup de boule sur corner. Le parcage explose, mais bon, rien à faire, il manque à ces manifestations la saveur des craquages d’antan ! L’ESTAC met la pression le reste du match, et Carew manque une remise immanquable pour Malouda qui attendait la balle de break devant la cage vide et s’en retourne bredouille et visiblement furieux ! Ce loupé monumental vaudra à tous les Lyonnais de faire un peu d’huile avant la fin du match, qui heureusement survient sans évolution du score. Greg et quelques autres viennent saluer le parcage. Le boulot est fait, l’équipe bis a assuré l’essentiel et mis la pression sur Bordeaux ; ni plus, ni moins.

 

Malgré l’atmosphère plutôt détendue autour de ce match, nous devons attendre quarante-cinq minutes enfermés dans le parcage, ce qui nous vaut d’assister au décrassage de plusieurs joueurs, pendant que les Troyens retirent sans hâte leurs bâches, retardant d’autant notre sortie... Il est donc près de vingt heures quand le J9 prend la direction du centre ville, pour ce que nous attendions tous depuis trois ans, l’après-match à Troyes, enfin ! La tradition, repère de la Foi (en la bonne cuisine française) a triomphé, c’est vers la Taverne de l’Ours que nous nous dirigeons.

 

L’habitude aidant, nous atteignons les lieux sans trop d’hésitations. Après une brève halte devant le menu, Titouplin se rue à l’intérieur pour demander au plus vite une table pour dix. Bellevillois nous rejoint devant les rôtissoires légendaires, et nous nous trouvons attablés dans une petite salle isolée. Le serveur semble nous oublier, à tel point que même Julie a le temps de choisir avant qu’il ne reparaisse... Histoire de nous rappeler à son bon souvenir, nous faisons trembler les murs d’un vigoureux « On a-choisi, on a-choisi, on a on a on a choisi... » qui aura l’effet souhaité. Par la suite, il suffira de quelques notes pour que le loufiat craignant pour l’impact sur sa clientèle jaillisse au garde à vous dans la pièce !

 

Les petits gousiers optent pour des salades, les amateurs de spécialités régionales s’orientent vers l’andouillette, mais une nette majorité plébiscite le seigneur des lieux, le légendaire, l’indétrônable, l’emblématique Cochon de lait à la rôtissoire accompagné de sa sauce au miel ! Exilé17, unique représentant de la gent goinfresque en l’absence des Rayls, Gbec, Goonny et consorts choisit quand même le menu « à volonté », pour dire de... Nos plats se font un peu attendre, l’occasion de supputer « qu’ils sont partis chercher le cochon » et pour les G.E.K. de la tablée de confronter leurs stratégies kochonlandesques respectives... ce qui laisse Nelly tout à fait perplexe... « mais oui, nous élevons des kochons ! ». Le cochon au miel arrive sous les acclamations, et le silence se fait : on n’entend plus que le claquement des mâchoires. Puis, comme nous ne sommes décidément pas de là, nous filons régler au comptoir en promettant de revenir l’année prochaine.

 

Il nous faut vingt bonnes minutes pour nous extirper de Troyes par la bonne route. Peu après la sortie de La Chapelle St-Luc, le J9 manque de tamponner une Chouette effraie en maraude. A cela près, pas grand-chose à retenir d’un trajet nocturne bercé par la torpeur de la digestion, jusqu’à l’approche du but. Comme nous devons déposer Nucleo77220 à la gare de Melun, Jacquot nous lance dans d’improbables coursières à travers la forêt de Fontainebleau, qui nous amènent finalement à Melun par le bon côté. Plus qu’à assurer la dépose-minute à la gare, puis à Saint-Germain Laxis et enfin à Paris. Il est déjà 1h passée, l'occasion pour la section Quenellum Paris de tester ses réflexes Noctiliens. Jacquot reprend la route de St-Mammès, courte nuit de sommeil en vue avant le nouveau voyage qu'il projette le lendemain pour assister au match des Féminines à Lyon...

 

Exilé17

 


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