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Lens - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 11/02/2006 17:15 Score : 1 - 1 Auteur(s) : Exilé17

La motivation n’est pas trop au rendez-vous pour ce déplacement en Artois, pourtant un classique de l’hiver. Est-ce le froid, ou la LDC qui a vidé quelques poches, ou l’avance encore confortable qui laisse croire à un titre acquis, toujours est-il que le bus projeté est remplacé par un squattage de voiture-bar, dans un TGV au départ de Paris Nord. Hex@ et non-Hex@, assavoir : Jacquot, Sonny75, Fafa76, Exilé17, MasterGone, Méli et un nouvel Hex@ venu du lointain Sud se retrouvent donc sur les quais de la gare du Nord. Après une rapide discussion avec un contrôleur, Méli et MasterGone échappent à la solution absurde bien « administration française » qui les obligeait à descendre à Arras pour arriver dix minutes plus tard en économisant 70 centimes...

 

Nous squattons illico la voiture bar, mais pas de bol, sur ce court trajet, celle-ci est fermée ! Dépités, il ne nous reste qu’à contempler le morne paysage qui défile en édifiant notre ami Méridional sur les beautés des banlieues et des transports parisiens. L’unique divertissement du trajet nous est offert par le triple passage d’une rombière genre à prom’ner son cul sur les remparts de Varsovie, tenant en laisse une espèce de roquet toiletté, qui se laisse littéralement traîner, pattes collées au sol, lorsque ladite matrone se déplace vers l’avant du train, puis au retour galope comme un furieux en direction des voitures de queue... peut-être qu’il préférait rester à Paris... Quoi qu’il en soit, au troisième passage, Jacquot se fend d’un commentaire à l’adresse de la mémère qui nous grommelle quelque chose de peu amène.

 

Nous voyons enfin poindre la Gaillette, le double crassier de Loos, et le train s’immobilise à Lens. Dans la minuscule gare à l’inimitable kitsch (quelque chose des mosaïques de Fourvière croisées avec le style Volksparteipalast de Leipzig) nous retrouvons Ian, très occupé à répondre au sondage effectué par une charmante demoiselle sur un sujet qui nous touche tous : le possible transfert dans le Pas-de-Calais d’une antenne délocalisée du Louvre. Avec le tact habituel aux Hex@, soucieux de ne pas « casser son coup », nous l’attendons à quelques pas de là.

 

Puis, comme de nos estomacs monte un cri (« Faaaamîîîîne ! ») nous révisons nos classiques en mettant le cap sur le Lens Frites, et là, ceux qui ont demandé un américain se voient servir une baguette garnie d’une sorte de purée orange dont, à l’heure qu’il est, nous n’avons toujours pas identifié la nature (vaut peut-être mieux pas). L’étape traditionnelle suivante, c’est le Café de la Paix... las, celui-ci a disparu, remplacé par un établissement analogue mais dont l’aspect un rien surfait nous proclame que ce n’est sans doute plus notre genre. Le Café Leffe sis juste en face demeure une valeur sûre, et en peu de temps, nous sirotons nos rafraîchissements (y’en a qui prennent des monaco, mais on dira pas qui !) devant France-Irlande.

 

L’heure du match approche et nous devons partir alors que les Bleus se prennent essai sur essai, mais en fin de compte, le score ne bougera plus après notre départ, ouf ! Espérant y voir un bon présage, nous marchons gaillardement vers le stade, couleurs cachées car Lens ce n’est plus ce que c’était, tout en nous ressassant le trajet bien connu : « passer-le pont – après –la voie- de chemin de fer – tourner – à droite – à la grille verte c’est là »... Exilé17 est sauvé in extremis à l’instant où un automobiliste distrait (à moins que ce ne soit le contraire) s’apprête à transformer sa tignasse en descente de lit en peau d’ours et nous voilà devant la fameuse grille... close. Fouillant dans notre mémoire, nous nous rappelons enfin que le parcage a complètement changé d’accès depuis l’an dernier ! Et comme ce jour-là, nous étions venus en bus et sous escorte, aucun de nous n’a repéré le parcours. Nous v’là-t’i pas dans l’beset, d’autant que Bollaert est campé au beau milieu de lotissements dont, comme de juste, toutes les rues s’achèvent en cul-de-sac à quelques toises de l’édifice... Nous tournons en rond une bonne demi-heure autour du stade avant de découvrir l’accès, soigneusement dissimulé, mais qui nous oblige à passer au beau milieu des Lensois – bonjour la sécurité... et quel est donc l’intérêt d’avoir enclos un espace où l’on pourrait garer cinquante bus... bref, nous retrouvons enfin à l’entrée Goonny, Titouplin, Delf et Nelly qui sont montés en voiture, passons la fouille avec moins de soucis qu’il y a une paire d’années et achevons de réunir les troupes, avec Delphine et Martin présents en tribune.

 

Le bâchage se fera après force négociations au-dessus de l’entrée du parcage, car l’espace est fort étroit et nous ne sommes pas les seuls en manque de place. Pour changer, il ne pleut pas, et le parcage est à peu près rempli. Par contre, quelques embrouilles de personnes plombent un peu l’ambiance en première mi-temps, malgré les harangues des capos qui s’efforcent de rappeler à tous que nous devons soutenir l’équipe. Car elle ne va pas très bien, l’équipe ! La prestation est dans la droite ligne des matchs de janvier, insipide et pleine de déchet, et à un quart d’heure de la fin, on se demande bien par quel miracle la deuxième défaite de la saison sera évitée. De plus, c’est l’heure pour plusieurs d’entre nous de quitter le stade... en effet, pour les adeptes de la solution ferroviaire, il n’y a qu’un train à 20h04, faute de quoi nous serons bloqués sur Lens... reste à convaincre les hommes en bleu de nous laisser quitter le parcage, et là, c’est une autre histoire !

 

Un quart d’heure de palabres, de supplications, de promesses se heurtent à d’inébranlables « Négatif ! » glacés d’horreur, de la part d’un flic visiblement persuadé que nous n’en sortirions jamais vivants... 90e minute : alors que Lens pousse comme jamais, un chef prend enfin sur lui de nous ouvrir les grilles, ce qui prend un certain temps. Nous entendons alors une forte clameur et voyons tout autour des tribunes lensoises des gamins bondir. « Allez, 2-0... pffff... » et puis... « c’est bizarre, j’ai pas entendu le speaker. A dû y avoir un but refusé. » Le téléphone d’Exilé17 sonne... un bref échange de répliques : « pourquoi, une statue à Wiltord ? enfin, on a perdu quand même !... hein ? quoi ? nooon ? QUOUA ? ON A EGALISE !! ON A EGALISE A LA DERNIERE MINUTE ! » Ben ouais, on avait rien vu nous, et non, la rumeur c’était pas le 2-0 mais bien le parcage ! et une perf unique, les gars qui vont voir le match mais qui apprennent le résultat par téléphone... Hraem ! Hroum ! passons ! il nous faut en effet nous mêler à la dense foule lensoise qui quitte le stade, m’enfin, s’ils n’avaient pas mis un quart d’heure à nous laisser sortir, à l’heure de la sortie du stade on aurait été loin...

 

Pendant que les Hex@ venus en voiture en sont encore à savourer ce point miraculeux, nous atteignons donc la gare à toutes enjambées ; aucune embrouille de notre côté, Colonel Hogan aura moins de chance un peu plus tard... Nous osons même un tendu sur le quai, entouré de regards noirs, avant de monter dans le train qui, via un changement à Arras, nous ramène vers Paris à une heure qui, pour une fois, ne nous oblige pas à courir derrière le dernier métro. Nous commentons sans grand enthousiasme ce « moindre mal », usons et abusons de méthode Coué pour nous rassurer sur l’issue de la saison, et clopin clopant le train nous dépose gare du Nord... Et Bollaert reste l’un des derniers stades du pays où Titouplin n’a pas encore vu une victoire de l’OL !

 

Exilé17

 


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