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Le Mans - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 31/07/2005 18:00 Score : 1 - 2 Auteur(s) : Exilé17

Ce compte-rendu vous est offert par les bières Kronenbourg, le Conseil Régional d'Île-de-France, l'appellation Saint Emilion Grand Cru et le ministère des Rempares gallo-romaines.

 

Rayls et Titouplin à peine rentrés d'un raid transeurasiatique de légende jusqu'en Corée, Gilkman et d'autres juste rentrés d'Auxerre où l'OL a préservé les saines habitudes en remportant le Trophée des Champions, voici déjà la première journée du championnat nouveau. Le calendrier nous envoie cette fois au Mans, terrain déjà testé il y a – déjà ! – deux saisons. Comme alors, le J9 nous attend porte d'Orléans, les arrivées s'échelonnent et c'est Titouplin qui décroche le pompon du dernier arrivé. Packs, drapeaux, bâche, et l'étendard rentré de Corée orné des signatures de toute l'équipe, s'empilent dans le coffre, et en avant marche. Les passagers de Jacquot se nomment cette fois-ci : Delf, Goonny, Alexis, Rayls, Gilkman, Titouplin et moi-même. On prendra Julie sur une aire d'autoroute à Chartres... "On prendra Julie"... et allez, fallait bien qu'il y en ait un qui la sorte et c'est Goonny qui s'y colle... rajoutant une couche : "on la prend, on la r'tourne..."

 

Les premières bières sortent à hauteur de Gentilly, et je n'ai pas fini la mienne que je vois Delf dégainer la bouteille de muscat ! Effet garanti puisque Gilles commence à demander à Rayls : "j'peux coller mon chewing-gum sur ton col ??"

 

Le J9 trace sur l'A10, on colle au train de Néerlandais peu prompts à se rabattre et frôle l'incident international, tandis qu'à l'arrière, les premières canettes arrosent le récit des souvenirs de Corée, bien entendu. Et les Coréennes ? " Aaaaah..." Et les Russes ? " Aaaaaaah...".

 

Voici le péage, et comme c'est un week-end de grands départs en vacances, la préposée nous remet avec un sourire très "Météo des plages de TF1" une pochette avec des jeux z'et coloriages pour amuser les petits nenfants. Ça commence bien... Sur ce, les "Coréens" entonnent la chanson Hexagone, dont plusieurs couplets sont d'ores et déjà composés et que vous lirez bientôt dans ces colonnes, j'espère... en attendant de l'entendre lancée en parcage.

 

Sur ce, nous devons donc, récupérer Julie sur une aire, qui s'appelle Chartres Bois Machin. Jacquot passe donc en trombe devant celle de Chartres Gasville pile au moment où Gilles, au téléphone, répond : "Quoi ? T'es à Chartres Gasville ?" Bon, ben... Jacquot ! On s'est trompés ! pas de panique, on sort à Chartres et on se gare en royal Quenellum attitude à un rond-point que domine un concessionnaire de voitures de luxe. Goonny bondit et lance "Des Mercedes, allez, on va pisser sur les Merco !" Ouais... Mais c'était un concessionnaire Béhème. BooOOOon, on fait comme que si qu'on aurait rien entendu et Julie arrive, conduite par sa môman. Pour se remettre, les premiers chants partent, en l'occurrence un "On sera jamais champion" (hélas, sans oser la version polyphonique © Hex@gones avril 2002). Comme il faut songer à nos petits amis verts dans le besoin, "Emmenez-moi" suit rapidement, au grand dam de mon pauvre crâne que vrillent les amorces d'une migraine de stade qui hélas, tiendra toutes ses promesses... Nous voici alors à proximité de la Ferté-Bernard-Fa (© France 3), où nous apprenons que Julie "se méfie" d'Alex. On nous aurait caché des trucs ? Alex, le travailleur de l'ombre ?

 

Voici le dernier péage, qui lors de l'édition précédente nous avait valu un contrôle approfondi par le bailli et la maréchaussée... cette fois, point de Bleus à l'horizon ; on se pose paisiblement pour la dernière pause pipi, mais un fossé, que dis-je, une douve, défend l'accès à la haie salvatrice, et Goonny paniqué hésite un moment avant de franchir l'obstacle... pire que s'il était plein de furets sauvages.

 

Voici Le Mans ! et qui dit Le Mans, dit... remparts gallo-romains, évidemment, vous vous en doutiez (si vous avez pensé " rillettes", retirez-vous 25 points et payez votre coup). Gallo-romaINS. Non, Delf n'est pas d'accord : gallo-romainES. Remparts. " UNE rempart !" et comme elle insiste, et bah c'est foutu, au Mans, y'a une rempare gallo-romaine derrière le panneau publicitaire.

 

Après la traversée du centre ville, nous trouvons facilement le stade et cette fois-ci, instruit par l'expérience, Jacquot trouve les mots magiques qui nous ouvrent les portes du parking visiteur, et nous pouvons nous garer à quelques mètres du guichet dominé par la grande tribune de Léon-Bollée. Nous retrouvons là les Hex@bretagne : Beber, Djila6922, Julie (Juni69ol) et Jerem, sans oublier Deschasseaux descendu de Normandie. Une jolie députation Hex@ au final, et nous finissons par trouver un moyen de bâcher grâce à une prestation acrobatique de Delf. L'étendard de retour de Corée prend place au-dessus de la bâche, les drapeaux se déploient et le match commence. 150 à 200 gones sont en parcage, la prestation sera très acceptable pour un match le dimanche aussi loin. Le capo Lugdu en particulier, perché dans les grillages auxquels le retient sa seule ceinture, fait un très gros match pour bouger tout ce monde, et le coach le remplace vers la 65e, complètement lessivé !

 

Le match en lui-même ressemble à celui d'il y a deux ans, mais avec un OL nettement plus fort, ce qui au vu du score, signifie que Le Mans l'est aussi. Le joli but de Wiltord fait entrevoir le bon coup, les capos relancent les chants sitôt l'égalisation, et la suite vous la connaissez... L'OL remporte donc cette troisième confrontation " de tous les temps" avec le MUC en D1, une fois de plus sans briller, une fois de plus avec deux buts au compteur, et tant pis pour les pisse-vinaigre qu'à travers un mal de crâne cette fois-ci épouvantable, j'entends pimouiller " qu'on prend toujours un but con". Malgré mes protestations, on file essayer de voir les joueurs, évidemment on déboule du mauvais côté, Jacquot j't'y avais ben dit, tout ça pour se retrouver au pied de la tribune et ne rien voir. Enfin moi, de toute façon, j'ai mal à la tête, aux yeux (je demande même une cuiller à Delf pour les enlever), donc je vois rien, si ce n'est Karembeu, lui-même, dont la présence alimente les cancans et consterne (le mot est faible) deux Manceaux avec qui je discute un brin... "C'est peut-être pour chez vous ?" lancent-ils sans conviction... "ça va pas non ? en réserve et encore..." Quelques branleurs perchés sur le mur interpellent les joueurs sans succès, par contre, quand Rayls et Titouplin se manifestent à JMA, la réaction est tout autre !

 

Enfin, on repart, direction Chartres et sa banlieue où nous devons déposer Julie. Nous sortons du Mans... Devant nous, une voiture 28 arbore les couleurs aimées ! Julie ne tient plus en place, toute la gamme des signaux y passe - klaxon, écharpes, etc... On finit par diriger par des gestes impérieux, la voiture-cible sur un parking, où dans un pur hold-up, tout le contenu du J9 bondit sur les malheureux occupants... pour les faire adhérer ! Saluons les réflexes de RS Delf qui a toujours sur elle des bulletins...

 

A Lèves, nous attend un accueil dans le style de la Tine à Indy (©Hex@ avril 2002, encore !) Entre flamekuche, quiche aux rillettes et pizza, on apprend que Julie a prévenu sa môman quel genre de sauvageons elle allait recevoir. Par exemple que Rayls est un goinfre – et il le fait savoir. Puis, comme ça n'a pas encore été fait, on admire le bronzage de Julie, qui travaille dans les champs de blé, sans pouvoir nous en dire plus. Rayls lâche je ne sais quelle connerie (enfin je n'arrive plus à relire mes notes quoi), je lui réponds " Malotru", et lui : " Oh ? non, ça va." Sans commentaires !

 

Après cet épisode d'hospitalité beauceronne et de plantureuses agapes, nous repassons par Chartres dont la cathédrale illuminée attire les regards... mais quelques mécréants proposent – à peine si j'ose le dire tellement c'est bas ! – un tifo comment dire ? pleines lunes sur le parvis... 'Finirez dans les marmites !

 

En l'honneur de Goonny, on reprend un nouveau chant, « C'est mon dernier dep, ma dernière gorgée / Ce soir dans l'J9 on s'ra tous bourrés ». L'autoroute se termine et Jacquot ne manque pas de chacaliser au péage.

 

Evidemment, lorsqu'après avoir largué le reste de la fine équipe porte d'Orléans il nous pose, Gilles et moi, porte de Châtillon, j'oublie dans le J9 mon bloc avec mes notes pour le CR, et c'est pour ça que vous ne l'avez que ce soir.


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