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Compiègne - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 04/09/2005 00:00 Score : 1 - 1

C’est tellement rare qu’il faut le signaler : le calendrier a bien fait les choses (va neiger !). Il n’y a pas de match de l’OL-masculin-premier-enfin-l’OL duquel que c’est de lui qu’on cause dans l’poste, ce qui laisse au J9àjacquot le champ libre pour le premier déplacement de l’OL féminin, lequel se déroule à Compiègne. Gilles, Julie, Nel, Goonny et la Transeurasian Team, Ian, Rayls et Titouplin ont pris place derrière notre ineffable chauffeur. Le J9 part donc de Paris et filant fièrement par les nafionales enfumées de gafole,  rejoint la gare de Meaux juste au moment où je m’y pointe, avec une grande maîtrise de timing.

 

Le temps d’une pause quelque-part pour certain(e)s et d’un regard chacal pour d’autres sur la gazelle indigène, direction Compiègne, via la route de Senlis. Evidemment, ça démarre sec et tout en finesse – « on doit aussi passer chercher JFK à Charenton… et puis Delf à Bordeaux… - Prendre Delf à Bordeaux ! »… On traverse Saint Siouplé, pardon Saint-Soupplets, et comme une pancarte chante les mérites de ses vergers, et ben je vous laisse deviner ce que Goonny y a lu ! C’est donc complètement en vain que j’essaie d’ouvrir la page culturelle, et pourtant, nous traversons en pleines dates anniversaires le champ de bataille de la Marne, avant de retrouver quand même, Compiègne où fut (ou presque) signé l’armistice ! Après une dernière tentative (« il y a 91 ans, on serait aussi dans le coin en rouge et bleu, mais pantalon rouge et capote bleue, couchés comme des cons dans les champs, certains avec un trou au ventre…) je me contente de siroter ma kro d’un air sombre. Le J9 passe devant un endroit fort peuplé qui se révèle être l’entrée de la Mer de Sable – mais non, les gamins n’y auront pas droit, et on file. Nous voilà jetés dans Compiègne, ses ruelles, son Hôtel de ville jesaispasquelsiècle, à chercher en vain la Route de Soissons, jusqu’à ce que deux indigènes éclairent notre lanterne. Nous voilà dans la premièràdroitaprèsl’pont, puis rue Guynemer, enfin rue de Soissons, et route de Soissons. Après l’ultime fourberie d’un panneau mal placé, Jacquot immobilise le carrosse à l’entrée du stade Paul Cosyns. Cette arène légendaire ou en passe de l’être un jour prochain présente une entrée assez style walibischtroumpf, et pour le reste, comme vous pouvez le voir sur les photos, elle n’est pas champêtre : elle est forestière ! La petite tribune ceinte de fûts centenaires, accueille aussi des fûts moins hautains, puisque la bière ne coûte qu’un euro cinquante, ce que Rayls, Goonny et Ian s’empressent de vérifier… D’aucuns y ajoutent le sandwich, car évidemment, on est arrivé bien trop tard pour allumer le barbec. La tribune se garnit d’une centaine de personnes, allant de la demoiselle habillée-pour-sortir au papy-béret en passant, principalement par les familles de joueuses. En particulier un petit frère, hélas nanti d’une sirène et probablement dopé au raide-bulle…

 

On bâche, déploie drapeaux et étendard « coréen », et lance les premiers chants devant une tribune incrédule, où seul le gamin suscité nous donne la réplique, en braillant un répertoire d’inepties tout à fait intranscriptible ici. Sachez juste que les espèces de « wouuu wouuu » destinés à couvrir nos voix en formait une bonne partie… Le groupe peine à maintenir son unité et se disperse : « le kop », assavoir : Julie, Nel, Gilles et moi-même, campe derrière la bâche et la main courante ; la section « Jean-Bouin » réunissant tous les grands techniciens et analystes : Titouplin, Ian, Rayls et Goonny, siège en tribune deux mètres plus haut, enfin Jacquot, lui, forme la section Jean-Jaurès au voisinage immédiate des bancs de touche. Portées par nos encouragements, bien entendu, les filles ouvrent le score sur penalty. Un individu portant la tunique verte abhorrée passe au milieu de nous et se fait assaisonner d’un Emmenez-moi, qui s’imposait. En seconde mi-temps, Laura Gandonou est sévèrement expulsée, l’arbitrage se fait pour le moins étrange, Compiègne égalise sur un ballon… douteux, le gniard en tribune se fait plus braillard que jamais, quelques doigts fusent même en tribune – et le score en reste là malgré plusieurs occasions lyonnaises et les conseils éclairés de coach Goonny : « L’offensive. Je dis l’offensive. » Même la présence en tribune de Bat Ian, drapé dans le drapeau signé par toute l ‘équipe – masculine – ne fera pas basculer la rencontre.

 

Les filles de Compiègne sautent et gesticulent comme après une victoire, grand bien leur fasse… bientôt, plusieurs joueuses nous rejoignent, Titouplin discute avec Sandrine Dusang, nous avec Delphine Blanc et ( ??)

 

Delphine Blanc cisaille tout ce beau monde en donnant à Rayls la réplique en coréen-‘seoo, sinon, les filles nous font évidemment part de leur déception, et nous remercient chaleureusement d’être présents. Finalement, elles rejoignent leur bus, et nous… Jacquot, qui, royal, nous attend devant le barbec rougeoyant. C’est donc l’heure de bâfrer à foison, entre le stade et l’entrée du bois, où passent de braves gens parfaitement consternés. Goonny, enfin, peut s’installer en configuration touriste, entendez qu’il déploie sa serviette de bain sur l’herbe et s’y élarde en rajustant les sunglasses – qui se retrouvent dix minutes plus tard sous le J9, ne cherchez pas comment. Les mâchoires claquent avec entrain, les dernières canettes se vident, le bus des filles part – grands saluts du bras de leur part – et il faut repartir, Julie et Rayls, qui ont des impératifs, nous mettent la pression. Le retour se passe sans grandes envolées lyriques jusqu’à Meaux, ensuite direction Paris, où Julie aura son train, pour trois minutes ! Le rendez-vous est naturellement pris pour St-Memmie…


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