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Bordeaux - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 11/12/2004 20:00 Score : 0 - 0 Auteur(s) : MasterGone, Titouplin, Delf

Ze longest CR Hexa in ze world ever : accrochez-vous.

 

L’arrivée des 75 à Bordeaux (Titouplin)

 

Pas de bus ni de J9 cette fois-ci pour les Hex@75, c'est donc en train que s'effectue le déplacement jusqu'à Bordeaux pour le dernier déplacement des Gones en cette année 2004. Cela donne tout de suite l'occasion de fonder une nouvelle section, les "Hex@SPF" (Sans Place Fixe), regroupant Nel (ex-22 mais néo-Parisienne), Julyc28  & Gilkman (hexachacal75 sur le retour), sous la conduite du RS Jacquot : ce sont les nomades du TGV, qui seront en effet contraints de changer plusieurs fois de place durant le voyage. Mais ils arriveront tout de même sans encombres samedi midi à la Gare St-Jean.

 

La journée des Hex@75 (Titouplin et Delf)

 

Retrouvailles sur place avec Goonny (dont on ne répétera jamais assez qu'il s'agit de son dernier dép), lequel est descendu quelques heures auparavant afin notamment d'avoir la charmante RS hex@tlantique un petit moment pour lui tout seul, si c'est pas scandaleux et anti-sportif ça... Ces deux là revenaient d’un premier aller à l’hôtel Formule 1. Le trajet à pied jusqu'à l'hôtel, consistant à traverser la Garonne, longer la déchetterie puis les terrains vagues et hangars désaffectés le long du fleuve, avait à l'époque, sous la plume d'Exilé, quelque chose d'héroïque. Deux ans plus tard, ça n'a rien perdu de son charme, le camp de gitans et le froid glacial ajoutent même une nouvelle touche impressionniste au tableau ! Voilà donc le trajet qu'il nous faudra refaire en fin de soirée...Goonny ne put poser son sac puisque la « charmante » employée rétorqua «on ne peut prendre les chambres qu’à partir de 12h00 » et en les voyant patienter dans l’entrée en attendant l’heure de retourner à la gare « vous comptez rester là encore ? ». Un accueil donc sympathique à l’image de l’hôtel et son quartier.

 

Une fois à Bordeaux, la première opération consiste à changer le billet retour, car les féminines de l'OL affrontent PSG dès 14h30 le lendemain au Camp des Loges, il faudra donc repartir de Bordeaux plus tôt que prévu si on veut aller les encourager. La grassmat' ce sera pour une autre fois ! Malheureusement pour Julie et Gillou, leurs billets prems ne sont pas échangeables...

 

Bon, "et Raph, il arrive pô ?" Mais si July, il se pointe finalement avec une bonne dose de retard habituel touplin, à 14h passé ce qui lui vaudra de faire le trajet gare-hôtel tout seul, il est 14h passé et on a toujours pas mangé, faut pas déconner non plus lààà! Sur ce Raph l’aventurier part déposer ses affaires pendant que nous prenons le bus n°16 jusqu’à la place Gambetta dans lequel Jacquot lance tristement à sa voisine « vous partez déjà ?». Enfin nous descendons du bus et allons nous installer « Au Bureau » la brasserie officielle des déplacements Hexas ! Là bas Flammeküches pour tous le monde et bière pour nos 2 machos Gillou et Goonny ! 15h00, mais nous nous séparons en deux groupes : Jacquot et Delf vont chercher Séverine, tOOn et Sylvain qui nous attendent dans un bar aux Quinconces et Goonny, Julie, Gilles et Raph qui voulaient aller dans un magasin (pour ne pas citer son nom) puis à la boutique des Girondins. Avant de nous séparer Delf lance à Goonny « rendez vous au magasin ». Jacquot et Delf marchent en direction des Quinconces et trouvent rapidement le bar où les attendent nos Toulousains. Pendant ce temps nous faisons une petite balade dans les rues piétonnes et commerçantes de Bordeaux. A un moment, une jeune femme habillée en Père Noël aborde un gamin pour lui demander s'il a été sage aujourd'hui. Jacquot se retourne, espérant un instant que c'était pour lui. Tu crois encore au Père Noël, Jacquot ?! avec le « vous partez déjà ? C’est dommage » dans l’autobus, autant dire que le RS 75 se positionne comme un sérieux candidat pour le titre d'hex@chacal 2004 !

 

Rue Ste-Catherine, blindée de monde à l'approche de Noël, on entre par curiosité dans la boutique des Girondins, où July achètera même un porte-clé. Jacquot et Delf suivis des Toulousains tentent de rejoindre le groupe au lieu de rendez vous prévu mais après avoir fait les 3 étages du magasins ils ne nous retrouvent toujours pas et Gilles n’entendait pas les appels de Delf sur son portable. Enfin ce dernier appelle enfin Delf et lui annonce qu’on les attend devant le magasin des Girondins. Nous nous retrouvons enfin mais les 69 ne semblent pas sur le point d’arriver.

 

Le trajet des 69 (MasterGone)

 

Pour ce déplacement dont l’organisation fut assez chaotique jusqu’au dernier moment, nous sommes 5 au départ de Lyon pour nos rendre en Gironde : MasterGone, Flo, JTABG69, VAL69 et Dragon69. Etant donné que Flo bossait le matin même, le départ fut assez tardif et ce n’est finalement qu’à 11h30, après avoir récupéré tout le monde, que nous prenons la direction du Sud-Ouest. La Punto est bien chargée et se prépare à un long trajet, mais elle commence à avoir l’habitude ces derniers temps. Le temps est bien brumeux, et comble de malchance, c’est en passant à proximité de Geoffroy-Guichard que le ciel de dégage… pour se recouvrir aussi tôt à la sortie de Saint-Etienne… La sévère défaite de Caen le soir même (5-0) était déjà annoncée…

 

Malgré la présence d’un brouillard parfois bien épais, nous poursuivons sans encombre le trajet jusqu’à Clermont-Ferrand où nous effectuons notre premier arrêt pour faire quelques courses et ravitailler la voiture. Après un morceau de nationale (l’A89 n’est pas encore terminée…), nous nous arrêtons sur la première aire d’autoroute pour (enfin) manger un bout et ouvrir quelques boissons. Là, JTABG69 tentera une double drague. C’est même lui qui insistera pour que l’on prenne des photos compromettantes (ah, mince, je devais rien dire…). Changement de pilote et nous reprenons la route vers Bordeaux. Pour moi et mon frère, tout va bien, mais derrière, ça roupille sévère. Un dernier arrêt à proximité de Périgueux et nouveau changement de pilote. Nous arrivons à l’entrée de Bordeaux à 18h00.

 

Après avoir été surpris par la présence d’un feu juste à la sortie d’une section limitée à 110 (vive la sécurité routière…), nous sommes ébahis par la conduite des Bordelais. Ca grille les feux rouges, ça slalome, etc. Après, on dit que les Lyonnais ne savent pas conduire… De là, mon kro-pilote (JTABG69) se renseigne par téléphone auprès de Delf pour connaître l’itinéraire pour rejoindre le stade, ou tout du moins un parking pour se garer à proximité. Elle nous proposa le parking de Mériadeck. Mais notre Kro-pilote est incapable de citer des repères significatifs pour indiquer notre position (« Nous sommes devant une boucherie » [c’est vraie qu’il y en a qu’une à Bordeaux], « Il y a un arbre avec des lumières » [Super comme repère, et ça ne te ferais pas de mal d’en porter]). Par contre, « On traverse la Garonne sur le pont de Pierre » n’étant visiblement pas un bon repère pour lui, il se gardera de le dire… Dommage que le coffre était plein, sinon, je l’aurais envoyé direct dedans, comme promis précédemment.

 

Après la réunion du groupe, JTABG69 appelle en direct de la voiture partie de Lyon et annonce à Delf qu’ils sont à une heure de Bordeaux. Je leur dis de venir nous rejoindre au centre ville parking de Mériadeck, où nous nous rendons. Au bout d’une heure ils ne sont toujours pas là et nouveau coup de téléphone où j’apprends qu’ils sont au pont d’Aquitaine. Changement de donne, ils nous rejoindrons au stade. Il nous faut maintenant nous diriger vers le stade mais ne connaissant pas le chemin mériadeck-stade je n’ai pas voulu tenter un chemin en ligne droite de peur de nous perdre et ai préféré faire un détour par des rues plus connues. Mais 12km à pieds ca use, ça use… surtout par une température de 4°C.

 

La communication JTABG69-Delf (MasterGone-Delf)

 

Finalement, après plus d’une heure et quart de traversée, les 69 passent enfin devant le stade et trouvent une place dans le CHU mitoyen. « Ouf ! Il était temps, on ne pensais jamais s’en sortir » et JTABG69, pour mettre un peu d’optimisme, a même avancé un « On ne sera jamais à l’heure ». Heureusement qu’ils étaient 4 contre lui pour le faire taire de temps en temps. Nouveau coup de fil des 69, Manu m’annonce qu’ils sont sur le boulevard mais qu’ils ne voient pas le bar où nous sommes, un peu énervée et désespérée je lance un magnifique « est ce que tu vois un panneau publicitaire ? ». En fin de compte ils n’étaient pas sur le boulevard mais une rue derrière d’où la difficulté.

 

On galéra pour trouver un nouveau point de rendez vous… devant le parcage visiteurs.

 

Au stade (MasterGone, Titouplin, Delf)

 

Après distribution des places offertes par l’OL (remerciements au passage), on rentre dans le stade après une fouille bien poussée, avec en point d'orgue, Goonny enlevant ses pompes sous les acclamations des hex@s. Une petite photo de groupe et nous voilà dans les tribunes, à moins de 10 minutes du coup d’envoi. On retrouve sur place quelques tête connues, comme Nico des Lugdu75, oui l'ami photographe Ouiz, dont Delf admire le joli matos. - "Oui, ça va merci, je suis bien équipé !".

 

Le match commence, les chants aussi, seul moyen de se réchauffer par ce froid horrible. Joli tifo des bordelais des quatre tribunes. L’ambiance du début était plutôt bonne côté lyonnais mais devint de plus en plus calme à cause de la lassitude du match. Après la mi-temps les chants reprennent et Frau faillit marquer mais le ballon est dégagé sur la ligne, qu’il était en train de franchir. Cela nous mit la rage et nous réveilla. Les Bordelais nous chambrerons sévèrement, mais le scénario s’inversera quelques minutes plus tard sur le but Bordelais refusé pour hors-jeu. Au final, un 0-0 mérité pour les deux équipes. L'OL se contente de gérer, sans trop de soucis, la poursuite de son invincibilité record depuis le début de saison. Du même coup, l'OL reste aussi invaincu au Parc Lescure pour la 6e saison consécutive, c'est à dire depuis le titre remporté par les Girondins avec Sylvain Wiltord à leur tête, c'était en 1999...

 

Je retiendrai de ce match la prestation de Puydebois qui m’aura agréablement surprise ! Avant de pouvoir sortir Goonny et JTABG69 ne manquèrent pas de se provoquer. Alala ces jeunes ne savent plus se tenir !

 

Après match (MasterGone, Titouplin, Delf)

 

Après le match, la troupe hex@ - augmentée de Bart, qui n'a pu trouver place dans le bus Lugdu-Nucléo surpeuplé - réussit à quitter en vitesse les abords du stade (motus sur la combine, on la garde pour une autre fois !), puis reprend une nouvelle fois à pied la direction du centre ville. Conduits par Bart cette fois-ci, nous mettrons trois fois moins de temps pour regagner la place Gambetta que lors du trajet aller, cherchez l'erreur. En fait l'explication est simple : le sens de l'orientation, les filles ne sont pas équipées pour ! Le parcours sera tout de même suffisamment long pour que JTABG69 ait le temps de montrer de quel bois il se chauffe en dévoilant plusieurs aspects de son anatomie, en particulier un organe dont dépend (entre autres choses) le sens de l'orientation, justement.

 

Il est désormais près de minuit. Trouver une grande table pour manger à cette heure là relèverait tout de même de l'exploit. De retour au Bureau, Goonny et Titou se hasardent en éclaireurs pour tâter le terrain. "Re-bonjour, c'est encore possible de manger ce soir ? - Oui, c'est pour deux personnes ? - Euh, ben en fait nous sommes seize ! " :D Finalement, on réussira à faire entrer tout le monde en se répartissant sur trois tables différentes. En attendant, taper la discute avec le serveur nous apprend que Mériem ne hante plus les lieux (contrairement à l'après-match d'il y a deux saisons). L'époque où les Girondins sortaient picoler (avec Elie Baup en tête) appartient semble-t-il au passé...

 

 

Une fois assis, les hex@s résistent difficilement devant la formule Bières proposée par la carte ! Deux tables sur trois commandent illico un mètre de carburant, avec une option frime multi-mélanges pour la table Gilkman-tOOn, pendant que d'autres tournent sobrement au mètre de Stella.

 

Le repas se déroule comme il se doit dans la bonne humeur. On évoque les prochains matchs, et comme July explique qu'elle risque de finir trop tard pour pouvoir descendre à OL-Marseille, tOOn suggère amicalement à Gilkman de tenter une "striker" sur la pelouse de Gerland avant le coup d'envoi, histoire de retarder le début du match pour laisser à July le temps d'arriver !

 

A une autre table, on arrive à faire dire à Val69 que si elle avait su que ce bourrin (sic) d'Alex31 était présent au Parc pour le dernier PSG-OL, elle serait montée à Paris voir le match... La télé diffuse Eurosport, ce qui nous vaut à un moment un "Oooh, bien joué !" lancé par JTABG69, le regard absorbé par l'écran. Tout le monde se retourne en croyant qu'il s'agit d'une rediff du magnifique arrêt sur sa ligne réalisé par Puydebois une heure plus tôt, mais non, en fait il s'agit de la retransmission d'une rencontre de curling !! Bart en profite pour démontrer à Val69 et Floriane, à grands renforts de gestes saccadés, pourquoi le curling est un sport qui convient particulièrement aux célibataires masculins...

 

Enfin sur la dernière table, Goonny et Delf prennent à boire avec des verres proportionnels à leurs tailles !

 

Viens hélas l’heure de se séparer : Delf rentre chez elle, Séverine, tOOn rentrent dormir chez Sylvain, les Hexas 69 mettent plus de 45 min de marche pour retrouver la voiture. Pour eux départ à 1h30. Toujours du brouillard sur la route, c’est pas génial pour conduire. Ravitaillement de la voiture et changement de pilote à Brive-la-Gaillarde sur les coups de 3h45, passage à Clermont à 5h45 environ, puis second et dernier arrêt pour un nouveau changement de pilote. L’arrivée à Lyon se fera à 7h30. Pour les 75, l’aventure continue…

 

Le retour des 75 (Titouplin)

 

on réussit à attraper le dernier tram de 1h pour rejoindre la gare et nous rapprocher ainsi de l'hôtel. Jacquot, qui se destine à partir par le premier train, reste à la gare, pendant que July, Gilk, Goon et Titou refont le lugubre trajet de l'hôtel F1, accompagnés de Nel (que Dédé aurait pourtant volontiers emmené à l'aéroport 😉 ) et de l'éternel Bart, qui préfère encore squatter l'hôtel plutôt que la gare ! Mention spéciale à Goonny qui malgré sa tumeur au pied se lance dans son 3e aller-retour à l'hôtel de la journée !

 

Bon, je vous rassure, on ne rencontre personne sur le parcours, si ce n'est, à proximité de la déchetterie, un gars en fauteuil roulant posté immobile au milieu du chemin. Vous me direz, à 2h du matin et 0° en plein mois de décembre, c'est bien normal, pas de quoi s'inquiéter hein.

Au fin fond de la zone, on arrive enfin à l'hôtel. Calme et serein. Bart est bientôt le premier couché, après avoir transféré matelas et couverture libres de la chambre des filles jusqu'à la chambre des garçons. Les autres se mettent rapidement au lit, non sans que Julie en ait profiter pour nous faire admirer sa croquette, euh sa crevette. On vous passera quand même le détail de qui couche avec qui, ça n'intéresse personne 😉 Je vous rassure, Bègles-Bordeaux n'était pas dans le coup.

 

July et Nel font chambre à part et restent entre elles à papoter dans l'autre chambre. Mais peu après avoir sombré dans le sommeil, vers 3h, July est réveillée par un drôle de remue-ménage. "Nel, allume la lumière, y a Raph dans le couloir, il dit qu'il y a le feu dans l'hôtel !" - Mais non, arrête, il est pas somnambule Raph !" (ben non, c'est vrai quoi, y a déjà Gilles qui parle en dormant, ça suffit comme spectacle !) Après avoir "ouvri" la porte (sic July), il s'avère que ce n'est pas Titouplin qui crie dans le couloir mais un gars tatoué et sa femme, tous les deux en petite tenue. Le routier de la chambre d'à côté (appelons le Robert) explique qu'une voiture a pris feu sur le parking avec un mec à l'intérieur ! Et en effet, ça crame violemment à quelques mètres de la chambre des filles !!!

 

N'écoutant que son courage (au lieu d'écouter Nelly qui avait pourtant consciencieusement appris par coeur les codes d'entrée de chaque chambre), Julie s'en va taper violemment à la porte des garçons, qui finissent par daigner se lever sous la menace d'une explosion de voiture... Le Robert commente d'ailleurs avec un certain brio l'évolution des événements, à chaque bruit suspect on a droit ainsi à "vous entendez ? là c'est le bouchon du réservoir qui vient de sauter" ou "là c'est un pneu qui vient d'exploser"... Moins habituée, sa compagne, après après lui avoir demandé si elle devait ou non rester en petite culotte, lui pose alors une nouvelle question existentielle de derrière les fagots : "Mais si on regarde, on va être considérés comme témoins ?!".

 

Pendant ce temps là, la sirène d'alarme de l'hôtel finit par retentir, ce qui achève d'inciter Bart à se lever, alors que Gilkman (collectionneur émérite des alarmes dans les hôtels) est déjà rhabillé depuis longtemps, toujours prêt à dégainer sa brosse à cheveux. Peu rassurées, July et Nel vident leur chambre à la hâte et rapatrient leur affaires dans le couloir de l'hôtel, qui commence à ressembler à un vrai squatt de SPF !... Mais les pompiers mettent bientôt fin au suspens en noyant à grands jets d'eau la carcasse de la voiture. On n'en saura pas plus sur les circonstances de l'incendie. Le type penaud sur le parking qui assiste au ballet des pompiers est probablement le conducteur de la voiture, il aura eu le temps d'en sortir vivant...

 

Quelque 3h30 plus tard, il est déjà l'heure de se lever si on veut choper le train de 8h04 ! Après les événements de la nuit, on espère un réveil en douceur mais sur M6 entre Zazie ("la vie c'est pas le paradis") et Obispo ("la mu-sique-eu"), voilà déjà de quoi se cramer nos derniers neurones dès le réveil. La journée sera donc placée sous le signe de la philosophie ! On file rapidement à la gare en refaisant en sens inverse le parcours glauque du warrior en déplacement. Bart : "Tu vois Nicolas, l'entrepôt, c'est le renouveau, c'est le début d'une nouvelle vie". Sur le pont, en apercevant quelques premières lueurs : "Le jour se lève-euh...". Rapide café-croissant à la gare, nous voilà dans le train. Bart monte à l'avant pour s'isoler et roupiller jusqu'à Paris, les autres à l'arrière du train tentent de squatter un wagon quasiment vide, ce qui nous empêchera pas d'être délogés par un groupe de 3e âge à Angoulême : on est SPF ou on l'est pas ! Entre temps, les deux hex@tourtereaux de la bande se seront vus infligés de belles amendes, Gillou battant le record avec plus de 70 euros à débourser pour être monté avec un billet valable sur le train suivant. Dommage, même sa négociation pour obtenir un demi-tarif a échoué, pourtant c'est vrai qu'il pèse beaucoup moins que Goonny et ne tient que la moitié d'une place !

 

Après ça, il ne peut plus rien nous arriver, et le petit groupe se lance dans la rédaction du CR de ce déplacement mémorable.

 

Mais bientôt, voilà qu'on nous signale une avarie de bogie (sic) ! "Essieu bloqué dans la roue arrière, le conducteur est en train d'appliquer le reste du guide, nous vous tiendrons au courant" !!! Ok, ok, pas de souci, tout ce qu'on demande, c'est que Robert nous prévienne avant que tout explose...

 

Bref, le TGV s'immobilise 2 heures durant dans la banlieue tourangelle. Le plan consistant à rejoindre le J9 à Jacquot pour aller voir jouer les féminines commence à tomber à l'eau. Enfin, c'est moins grave que pour notre voisine de train, une Italienne qui essaye de comprendre comment elle va pouvoir attraper son avion à 15h à l'aéroport Charles-de-Gaulle en arrivant à 14h30 à l'autre bout de Paris...

 

Après une longue attente, la totale : le train repart... mais dans l'autre sens ! En fait on regagne la gare de Tours pour effectuer un transfert de voyageurs : tous les passagers de l'arrière iront squatter les voitures de tête, ce qui nous donnera l'occasion de sortir Bart de sa torpeur, après avoir immortalisé ce transfert par un tendu d'écharpes "Hex@ on Tours" sur le quai de la gare. Arrivés enfin à Montparnasse, le voyage Bordeaux-Paris en TGV aura finalement duré 5h50, au moins cela devrait permettre de se faire partiellement rembourser et donner l'occasion à certains de diminuer un peu dans leurs frais de déplacement ! ( à condition de ne pas jeter leurs billets à la poubelle, hein Goonny...)

 

En bref un déplacement laborieux mais qui laisse tout de même de bons souvenirs.

 


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