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Viry Châtillon (CFA) - Lyon (32e de finale)


HEX@GONES
  • Date & Heure : 08/01/2005 15:00 Score : 0 - 2 Auteur(s) : Exilé17

Les trente-deuxièmes à Bondoufle, c’est le genre de truc qui vous motive pour reprendre l’année… dire qu’on aurait tirer Rodez ou Menton. Enfin, ç’aurait pu être aussi Vesoul ou Epinal.

 

Allez allez, les fêtes c’est fini. On est à peine remis des orgies de dinde aux marrons et des treize à la douzaine d’huîtres que c’est l’OL qui remet le couvert. On a connu plus exotique comme destination, pour ces trente-deuxièmes, que le stade Robert-Bobin de Bondoufle, au fin fond des zones industrielles d’Evry. Enfin, c’est là-bas que l’OL va se mesurer à Viry-Châtillon, relégable dans sa poule de CFA. Histoire d’assurer l’essentiel, les Hex@75 ont fixé l’avant-match dans un bar des environs de Châtelet. Titouplin paie sa tournée pour fêter son 69e dep (celui d’avant) et son 70e (celui-là), puis direction le RER D qui doit infailliblement nous mener à l’endroit trouble où nous attend un bus au numéro incertain. Ouaip, les deps Hex@ c’est toujours ça : même à 30 kilomètres, c’est l’Aventure.

 

Grâce à un timing rigoureux, nous n’étions même pas à la bourre après que tous les parigots qu’ont rien que des cartes oranges à une ou deux zones eurent pris leur billets (zone 6 power !) Nous embarquons donc discrètement dans la rame cahotante qui décharge un peu plus tard sa cargaison en gare d’Evry-Courcouronnes. Nous y retrouvons Méli, Charly et Bart, tandis que Rayls reste invisible. Après une lente remontée, nous émergeons sous le ciel gris. Derrière les quais du bus pointe un tube de maçonnerie coupé en biseau surmonté d’arbustes, et j’ai bien du mal à convaincre l’auditoire que c’est vraiment là la cathédrale d’Evry. Pour Wiwi, c’est là le saut dans l’inconnu, l’inexploré, l’insoupçonné que ce monde nommé « banlieue », certes, il y avait plus fun pour commencer, parce que bon, Evry…

 

Bref, le 403, bondé, embué, erre à travers des ZI louches puis le stade dévoile au loin ses structures. Un arrêt (et deux bornes) plus loin, on atterrit pour de bon, dans une vague zone hérissée de cubes gris où, suivant la foule, on finit par atteindre l’objet. Jacquot nous attend près de l’entrée, où les Lyonnais doivent se mêler sans souci de sécurité aux locaux pour accéder au guichet annoté « Supporters lyonnais » au Bic sur une feuille A4…

 

10 € pour assister à un match contre une CFA, bon, passons, nous sommes encore tous mêlés pour la fouille (potable) avant de rejoindre un bout de tribune découverte qui tient lieu de parcage. Nous nous esquivons vite vers les lieux aptes à transférer les pintes de bière bues précédemment vers leur dernière demeure. Des écharpes spéciales sont en vente, au prix de 5€ dont 1 au profit de la lutte contre le cancer, et Gilles, n’écoutant que son grand cœur, fait ainsi un don pour la guérison du pied de Goonny !

 

Nous « bâchons » avec les étendards-lettres sur une grille dominant le terrain ; Gbec nous rejoint, puis les équipes font leur entrée devant un stade à moitié vide. Sans capo ni méga, dans une ambiance glaciale, les chants font long feu. Le stade s’enflamme quand Viry passe le milieu de terrain, ce qui arrive rarement. Juni règle la hausse en trouvant l’équerre (8e), puis transforme son second coup franc sous les vivats de deux indigènes (« meilleur frappeur de coups francs du monde ! j’t’avais dit le gardien il allait la ramasser dans ses filets ! »)

 

Les occasions s’accumulent, malgré un terrain exécrable, mais l’OL tarde à conclure. Quelques hools en furie manifestent à coups de projectiles qui sont près de blesser les joueurs, c’est-à-dire que quatre ou cinq briochettes valsent sur la piste d’athlétisme qui relègue les tribunes à près de vingt mètres du rectangle vert. Peu après l’heure de jeu, Nilmar convertit une de ses cinquante et quelques occases, l’OL gère pépère et les illusions viroises se dissipent, si tant est qu’elles aient pu exister. Fin du match, et grande braderie à la buvette : Un euro ! Uuun euro le sandwich… Quelques goinfres en profitent, nous attendons sans conviction le passage des joueurs qui ne viendront pas, puis rejoignons l’arrêt de bus pour un nouveau trajet glauque vers Evry Courcouronnes.

 

Tout le monde s’éparpille de station en station, pour ma part je rejoins Meaux vers 20h. Le genre de dep qu’on fait comme les joueurs : pour dire de faire le boulot…

 

Exilé17

 


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