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Toulouse - Lyon (16e de finale)


HEX@GONES
  • Date & Heure : 13/02/2005 18:15 Score : 1 - 2 Auteur(s) : Exilé17 & Titouplin

Quelle tristesse... l'aventure en Coupe est déjà terminée, alors qu'arrive seulement le compte-rendu de ce beau seizième de finale dans la Villeu rôseu ! Titouplin et Exilé17 à la baguette pour cette troisième victoire de l'année sur le TFC.


Voilà un match qui fleure bon le "dep à l'ancienne". C'est loin, Toulouse le dimanche ; ce sont cinq heures de train, du mauvais temps qui s'annonce, et qui sait, une raclée ? Il est assez d'oiseaux de mauvais augure pour qui l'OL va lâcher cette compétition. Mais, c'est bien connu, on s'en fout on aime pas le foot, sitôt le tirage, j'ai donc bondi sur les billets pour Touloûseumatabiaû, avec l'aimable perspective d'un retour le lundi à 6h 12... Glups !


Dimanche 13 Février, Meaux, six heures trente-cinq, le dep commence... Je m'élance vasouillard dans la nuit noire et glacée pour attraper le train de 6h 48. Une heure dix plus tard, Jacquot me rejoint dans le hall de la gare Montparnasse, et nous rejoignons le TGV aux trois quarts vide qui file sur Toulouse, via Bordeaux. Je pousse un soupir nostalgique lorsque le train traverse brièvement mes terres occidentales du côté de Poitiers, avant de les abandonner pour traverser la campagne charentaise. Angoulême, Coutras – quelque part aux confins de la Charente, de sa cousine maritime et de la Gironde – puis cinq minûteu d'arraî ennngare deu Bordo-sing-jeang, et enfin, nous atteignons Toulouse, sous la pluie, à 13h16.


Rapidement, on spotte au loin sur le quai un gringalet qui baratine deux armoires à glace en treillis – des I***ans Tolosa qui cherchent des gens d'autres groupes, sans doute pour un courtois duel au fleuret :naïf : Bref, l'ami JTABG se débarrasse des deux gorilles avec style, et nous rejoignons sans encombre le hall où attendent mes deux potes de Toulouse, Wilfried et Christophe (pour ce dernier, voir : 2001-2002 ép. 37, Le retour des fils de la vengeance Hex@ à Bordeaux). Wilfried nous ramène vers le centre de Toulouse, jusqu'au Pastis-ô-maître où nous nous engouffrons après avoir englouti un vague panini. On est dimanche, l'endroit est encore désert car Angleterre-France n'est qu'à 16 heures. Deux tournées de bière et hop, direction St-Michel histoire de mater un peu le rubi chez Christophe. Le bus, ah ! le bus, on l'attend pas ben longtemps, juste assez pour constater que c'est dimanche, et quand il arrive, il se trouve même des grincheux pour pimouiller que des tickets pareils, c'est gâcher du papier ! En plus, ça fuit. Parfaitement, monsieur : quand il pleut, dans le bus, ça fuit.


Clopin clopant, et mouillant, nous voilà chez Christophe/Wilfried, décapsulant une bière quand retentit la Marseillaise sur Francetélévision, et là, croyez-le si vous le voulez, bien qu'il s'agisse de pourfendre l'Anglois en son antre, à l'hymne national, je suis le seul à me lever !!! Chenapans.


La conversation roule au gré des bières sur les perfs d'Elissalde père et fils ou sur les bonnes adresses à cassoulet, et l'heure tourne. Bref, le score est de 17 à 6 en faveur de la perfide Albion quand deux sinistres lâcheurs dont je censurerai le nom (JTA*** et Jacqu***) jettent l'éponge et se dirigent vers le Stadium tout proche, rejoindre tOOn et Séverine. De mon côté, je reste jusqu'à la fin de cette parodie de rugby, je vois donc les blafards quinzedelarosistes défaits par une volée de tristes coups de botte au terme de neuf minutes d'arrêts de jeu. Toute victoire à Touiquenamme étant un bout de revanche de Waterloo, c'est tout guillerets, mais en retard, que nous traçons vers le Stadium. Bien entendu, il flotte, on a le vent (d'autan, paraît-il) en pleine tronche et il faut se taper le pont sur toute sa longueur avant d'atteindre le parcage, de slalomer de grille en grille... Seul bémol, les stadiers apitoyés par ces deux malheureux dégoulinants ne me demandent pas de déplier mes drapeaux. Ouf ! Six minutes de jeu, nous voilà enfin dans l'arène... On y retrouve Sévy, tOOn, Titouplin et les deux faux-bondeurs sus-cités. Plus d'une centaine de Gones sont présents dans le parcage, principalement les députations BG, Lugdu et Nucleo. Titouplin et tOOn ont pu bâcher auprès des autres groupes. Je déploie les drapeaux 75 détrempés – ritournelle : le noir est toujours aussi lourd – et on se relaie pour les agiter malgré une météo toujours aussi peu clémente. La pluie se glisse par-derrière, revient fouettée par le vent et par-devant, bref, c'est la fête à la grenouille au Stadium. Le match, sur lequel l'OL pose lentement sa griffe, n'en est pas moins plaisant et les joueurs ont bien du mérite à nous offrir ce spectacle. Le parcage assure correctement lui aussi, les chants s'enchaînent assez bien malgré les conditions réfrigérantes et les traditionnels soucis de coordination Nord/Sud. Côté toulousain, dès la belle entame téféciste commence à faire long feu, la belle ambiance façon rugby (Tou-lou-saing, tou-lou-saing) retombe comme vil soufflé. Nous voilà maîtres des lieux.


Mi-temps, je me lance dans l'expédition bière vers la buvette aux traditionnels sandwichs sous blister TFC, mais dois vite déchanter : pour les visiteurs, on n'a prévu qu'un peu de Coca ! Hors de question de troquer le patriotique soutien aux houblonniers de Flandre contre le cheval de Troie de l'impérialisme d'outre-Atlantique, je reviens donc bredouille. Dans des conditions toujours aussi pariroubesques, l'OL maintient son ascendant collectif et technique et trouve la faille par Wiltord. Toulouse un peu vexé réagit quand même, bien suivi par son public et à la faveur d'une mésentente à droite après la sortie de Réveillère, Dalmat place une frappe enroulée qui fait mouche ! L'ambiance s'en trouve plombée quelques secondes, autant par le résultat brut que par la perspective d'une prolongation dans ce palais des courants d'air humides... Heureusement, Revault met tout le monde d'accord d'un coup de lame dans les pieds de Nilmar, Diarra règle la question d'une mine en pleine lucarne et l'affaire est vite pliée. Ouf... Titouplin débâche, je roule les drapeaux que l'agitage a fini par sécher un peu, on ne reste pas trop longtemps bloqués dans le parcage, ce qui est appréciable...


La cohue nous sépare et je trace chez Christophe où la soirée s'achève enfin au sec, et devant des pizzas tout de même ramenées du coin de la rue sous une averse de grêle. Le lendemain, le réveil sonne à cinq heures vingt pour le TGV de 6h 12 à Matabiau. Bref, le vrai dep de dans l'temps, sauf qu'on a gagné !


Pour JTABG69, Titou et Jacquot, après match avec Sévy & tOOn non loin du stade : vu la météo et les embouteillages, il a vite fallu renoncer à retourner jusqu'au Capitole et au Monde à l'envers où nous avions fini l'an dernier ! Nos hex@s se réfugient alors dans un petit restau chinois, où l'ambiance est bonne et chaleureuse. Les vannes et les tsing tao sont de sortie, JTABG69 n'étant évidemment pas le dernier à se faire chambrer : on réclame pour lui du cassoulet à la serveuse chinoise, la cinquantaine élégante, qui le prend avec un charmant sourire. Il n'en faudra pas plus à Jacquot–le-chacal pour en rajouter quelques couches dans sa direction tout au long du repas... "Ah, c'est bon l'exotisme !". Après nous avoir offert le café, la serveuse affichera même un désappointement visible en comprenant que l'on reviendra, non pour le prochain match au Stadium, mais seulement pour le prochain match de Lyon ici !...


L'heure du départ approche, tOOn et Séverine regagnent leurs pénates après avoir déposé les trois voyageurs à la Gare, où le train de nuit pour Genève (et Lyon) est annoncé avec 1h de retard ! Cela permettra à JTABG69 de siroter une dernière mousse avec Titouplin et Jacquot, tout en suivant d'un œil distrait la fin des prolongations entre PSG et Bordeaux. Dans le hall de la gare, on croise des équipes de jeunes de l'OL et de St-Etienne , de retour d'un tournoi national perdu à Albi. Leurs accompagnateurs en profitent pour nous demander quelques détails sur la victoire lyonnaise au Stadium. Mais le train des Lyonnais arrive enfin. Ne restent plus que Jacquot et Titouplin qui patientent encore jusqu'à 0h30 avant de monter dans le wagon qui les ramènera jusqu'à Paris. Grâce à Jacquot-la-combine, les deux compères peuvent bientôt s'installer dans une cabine à part où ils ne seront plus guère dérangés jusqu'au petit matin, arrivant relativement frais et dispos à Austerlitz peu avant 8h. Ca faisait longtemps que Titouplin n'était pas arrivé si tôt au boulot un lundi...


Exilé17 et Titouplin
 


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