Aller au contenu
  • Les comptes-rendus des déplacements entre 2007 et 2016 ont été en grande partie perdus suite à un problème informatique. Toute personne possédant l'un de ces comptes-rendus peut le transmettre à l'administrateur afin qu'il soit ajouté.

Clermont-Ferrand (L2) - Lyon (8e de finale)


HEX@GONES
  • Date & Heure : 01/03/2005 18:00 Score : 1 - 1 (4 tab 3) Auteur(s) : Exilé17 & Titouplin

Bizarrement, les CR de défaites sont ceux qui arrivent le plus à la bourre. Mais comme y'en a pas eu beaucoup, c'est pas trop grave. Vous connaissez le stade Gabriel-Montpied-quelque part ? C'est ici...

 

Version 1 : avec Arsène Céef par Exilé17


Nous sommes en pleine vague de froid, et le paysage est congelé. Flaques, étangs, rivières, sont devenus des blocs de glace – va-t-on jouer ? On approche de Clermont, je retrouve les silhouettes familières du Puy de Dôme, de Gergovie, du Puy de Mur. L'arrivée se fait sous le soleil, par moins six degrés. Mes drapeaux intriguent une voyageuse, qui met quelque temps à comprendre que oui, je viens bien de Paris à Clermont pour soutenir Lyon ! Je retrouve sur le quai Jean-Marie, un ami du coin, qui m'apprend qu'on est descendu sous les –25 dans les Combrailles et le Livradois l'avant-veille... ça promet. Après un bref passage à Beaumont pour y larguer les bagages, direction le stade Gabriel-Montpied, cible éternelle de jeux de mots à la con, qui déploie son élégante tribune en forme d'œil entre deux ZUP, tout au nord au-delà de Montferrand. Une première tentative pour atteindre le parking visiteurs... et bien entendu un gorille nous barre la route, même en lui collant sous le nez écharpes, cartes de groupes, drapeaux, "t'es 63, t'es d'Clermont !!" On se gare dans une petite rue dans les fulminations d'usage, avant de passer ostensiblement à pied devant ce triste spécimen. Bah oui, c'est ainsi : en bagnole immatriculée 63, tu passes pas, sauf peut-être à dévoiler un tatouage OL sur la chute de reins, mais à pied, tu fais ce que tu veux. En plus, une demi-heure plus tard, les caisses 63 s'accumulent dans l'espace prétendûment interdit, ce qui a le don de m'énerver. Comme d'habitude, le parcage est à l'entrée exacte opposée. La porte convoitée est délimitée de vagues grillages et une cabane de chantier sert de guichet de fortune, sans aucune indication, si bien que tous les Clermontois cherchant leur propre tribune y déboulent avant de se faire éjecter manu militari in summa diligentia. Je retrouve quelques têtes connues du Virage sud, avec qui je tue le temps, étant chargé de la distribution des places Hex@. En particulier, le sieur Fab, venu de Limoges, se fera remarquer en se heurtant à peu près à tous les grands classiques de la vaine traque du parcage : s'entendre répondre que c'est "de l'aut'côté" de quelque côté qu'il se présente, ou bien "y'en a pas", "j'sais pas", "y'a pas d'autre entrée" ; et comme 1/ je n'ai plus de batterie sur mon portable et 2/qu'il a un peu du mal à repérer le nord, je vous dis pas le résultat. Booon ! on finit par à peu près tous se réunir dans une furianette, je retrouve ce stade huit ans après (Clermont-Martigues également en Coupe) mais dans le camp des méchants. Malgré la place sur les grilles, le bâchage ne sera pas de tout repos, puisque rapidement, quelques excités (et on sait depuis longtemps qu'il en suffit d'un ou deux, mon cher Jean-Michel...) escaladent les grilles et, en retombant, arrachent pratiquement toutes les bâches du Sud. On la remet dans une ambiance pénible, une personne que je ne nommerai pas remonte, passe pratiquement les pieds à travers notre bâche, et échappe de peu à une volée de pieds au cul par les Hex@ en plein parcage... Et tout ça à cause de quoi ? je vous le donne en mille... d'une poignée de Vertmines qui se sont mêlés aux ultras clermontois... ces mêmes Clermontois qu'il y a deux ans, ils étaient allés cogner...


La connerie a donc de l'avenir devant elle, notamment sur les vertes rives du Furan. Clermont joue à fond avec ses petits moyens, l'OL joue le frein serré au dernier cran. Govou blessé d'entrée, il est clair que l'objectif est de quitter ce stade sur ses deux jambes et rien de plus. L'ambiance est moyenne en parcage, et tout à fait consternante côté Auvergne... où sont la folie et la fête populaire de l'épopée de 97 ? il reste à peine des spectateurs. Pire, le but gag clermontois ne réchauffe rien du tout, et vlan ! 90+3, Wiltord égalise : le parcage explose pour la forme, mais on voit surtout le soir tomber et une heure de plus à passer dans ce congélateur. Après des prolongations classiques, c'est-à-dire dépourvues d'intérêt, c'est la séance de tirs au but : là on a l'habitude, l'OL ne passe jamais, allez zou ! les paperasseux pourront se défouler... Bien dommage après un vrai grand match à Toulouse, l'OL est retombé dans ses travers immédiatement, et la Coupe nous fait toujours la gueule.


Direction les voitures, la nuit glacée (-10) et l'autre coupe, celle aux grandes oreilles.

 

Version 2 : Avec ma pie point et fer par Titouplin


La solution ferroviaire n'étant guère compatible avec les impératifs de certains d'entre nous en ce milieu de semaine (partir après midi, être de retour avant l'aube), une Clio de location était également de la partie au départ de Paris. Malgré les incertitudes de la météo et du terrain, Titou, Gilkman et deux Lugdu 75 (Méli et David) ont pris la route vers 13h15 pour rallier la capitale auvergnate. Le coup d'envoi du match étant prévu à 18h, pas de quoi musarder sur le trajet, à peine le temps d'une pause café assortie d'un tendu d'écharpes. Les paysages défilent, agrémentés parfois de quelques plaques de neige, mais le temps est sec, le soleil brille et la route est quasi déserte : des conditions optimales qui nous permettent d'arriver sur Clermont dès 17h.


Et soudain... c'est le tram ! Enfin, plus exactement, ce sont les indications d'itinéraire fournies par Mappy.com qui délirent au plus haut point. En les suivant à la lettre, nous ne quittons l'autoroute que pour gagner... la bretelle d'accès qui nous fait repartir en sens inverse ! 18km à revenir donc sur nos pas jusqu'à la dernière sortie d'autoroute avant Clermont, puis les mêmes 18 km à refaire dans l'autre sens pour revenir à Clermont, du grand n'importe nawak... La montre tourne et notre avance a fondu au soleil, surtout que nous voilà englués dans des bouchons à l'entrée de la ville. Pour se dérider, rien de mieux que de poursuivre la lecture de l'itinéraire Mappy : une fois franchi l'obstacle de la sortie de l'autoroute, "arrivée à un rond-point ou une place..." : il devait faire vraiment froid aussi ce jour là, du coup le bonhomme de Mappy (c'est pas le même que celui de Michelin) aura sans doute préféré rédiger l'itinéraire de mémoire, au bistrot du coin !...


Il est presque 17h50 lorsque nous arrivons à proximité du stade. Heureusement, nous réussissons brillamment à négocier l'accès au champ qui sert de parking visiteurs et nous voilà bientôt garés à proximité de ce stade peu orthodoxe. Une dernière bière, quelques épaisseurs en plus (la 2e paire de chaussettes semble de rigueur !) pour affronter la froidure et le non-match qui nous attendent, et nous retrouvons enfin Exilé à l'entrée du parcage...


Passons sur l'étrange rencontre qui se joue sur le terrain, et sur l'ambiance assez morne qui règne dans la tribune lyonnaise. En cette période où le calendrier s'affole (4 déplacements + le derby regroupés en moins de quinze jours), les capos habituels sont absents cette fois-ci et cela se ressent. On a beau lancer quelques chants par-ci par-là, cela ne sera pas vraiment suffisant pour se réchauffer...


Une fois l'OL bouté hors de cette compétition, nous voilà tout de même privés de quelques autres déplacements champêtres qui auraient pu s'avérer sympathiques sur la route du Stade de France... Nous prenons notre temps pour quitter les parages, mais la tentative d'approche du bus de l'OL s'avère plutôt infructueuse. Les joueurs, déçus (d'eux-mêmes) sans doute, montent vite se réfugier derrière les vitres opaques, et circulez... Rendez-vous dans trois jours à Caen.


De notre côté, le trajet retour sur Paris se déroule sur une route sèche et bien dégagée. Le traditionnel blind-test est relativement serré, mais se dispute sur un rythme assez peu soutenu, étant donné la rareté des radios sur une partie du trajet... On écoute d'une oreille distraite les bulletins d'alerte météo qui annoncent la neige sur Paris pour la fin de soirée... Mais finalement nous y voilà en plein dedans : à environ 40 km de Paris, les conditions se dégradent en effet assez brusquement et il ne reste bientôt plus qu'une seule voie dégagée sur l'autoroute ! La neige tombe dru, on n'y voit plus grand-chose, si ce n'est de temps en temps les clignotants des chasses-neiges en pleine activité.... Les voitures sont rares mais nous mettons plus d'une heure pour faire les 20 derniers kilomètres. En bout de course, nous voilà rendus dans un Paris fantomatique, hallucinant de blancheur tellement c'est inhabituel par ici... Sur le périph, recouvert aussi d'une bonne couche de neige, une seule voie circule tant bien que mal, mais ce sera suffisant pour boucler ce premier dep de mars et rentrer chez soi sur les coups de 2h30 du matin... Drôle de saison...

 


Retour utilisateur

Commentaires recommandés

Il n’y a aucun commentaire à afficher.



Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Ajouter un commentaire…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...