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Rennes - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 29/11/2003 17:15 Score : 3 - 1

10h00. Après avoir attendu 30mn la Yaggymobile en raison de ma fâcheuse habitude à être toujours trop en avance, nous sommes enfin partis Yaggy et moi dans la petite 106 fièrement immatriculée « 69 » en direction de Chartres dans un premier temps où nous devions rejoindre Julie. Sur la route, discussion tranquillou des machos de base sur la vie, le boulot et les filles en prenant le temps de déguster quelques croissants et autres pains au chocolat tout frais tout chauds . L’arrivée de Julie dans la voiture ne changea rien à notre prestigieuse discussion. C’était légèrement porté cul mais c’est toujours mieux que de parler d’autre chose. Le voyage se passa bien mais dura tout de meme près de trois heures . On a eu ainsi le temps de découvrir le cri du jour qui fut laché une bonne centaine de fois pendant l’après midi : « Yeahhhhhhhhhhhhhh ». Arrivés à Rennes et en attendant Cyrille et Jacquot à la gare , nous nous sommes rendus à la pizzeria « Surcouf » où la discrétion ne fut pas de mise.. Tendu d’écharpes, cris de Barry White et autres gestes sensuels nous ont légèrement fait passé pour des tarés. Très bonne pizza raclette et première petite bière pour Yaggy et moi. La petite Julie, quant à elle fut bien plus sage, quoique…

 

Et pendant ce temps-là, à Montparnasse… Exilé aux commentaires.

 

11h 30. Je débarque gare Montparnasse après un voyage en métro sous les yeux de passants un peu intrigués par le drapeau noir que je trimballe roulé sur sa hampe. Dans le grand hall, je spotte un supporter manceau, écharpe au cou, sans doute en partance pour son propre match. Je trouve là, successivement, Eric du Miams et Sandratjacquot, nous rejoignons bientôt notre TGV pour Rennes, et sous un crachin de mauvais augure, c’est le départ pour la Bretagne. Jacquot et moi squattons la voiture-bar, et devisons successivement de questions techniques SNCF (sur lesquelles Jacquot est, bien sûr, très… ferré  ), du jeu de l’OL et d’autres choses. Passé Le Mans, un gars nous branche : son neveu joue à Rennes (en équipe de jeunes) et il peut avoir des invitations supplémentaires qu’il nous propose. Nous le remercions, mais déclinons, parce que nous, on est là pour aller faire les fous dans le parcage, nom de Dieu !


14h 10 : arrivée à Rennes, sous le même crachin, nous allons poser notre sac dans le wagon aménagé qui nous servira d’hébergement pour la nuit. Puis, avec le collègue de Jacquot qui nous a accueillis, nous filons au Surcouf où il nous faut quelque temps pour retrouver Julie, Goonny et Yaggy (« des supporters lyonnais ? pas vu… ») Direction la Yaggymobile qui se lance dans une chevauchée épique en direction de la Route-de-Lorient. Goonny et Yaggy sont déjà chauds comme la braise, le CD des BG à fond dans l’autoradio résonne dans tout le quartier, et Julie me confirme que c’est comme ça depuis Chartres…


Une vieille à qui on en demande le chemin nous sort presque sa bombe lacrymogène à la tronche, un pépé des environs est plus courtois (et précis), si bien qu’on découvre rapidement les grues qui hérissent le stade. On s’apprête à demander le parking visiteurs : « vous allez voir, ça va encore être de l’autre côté ». Réponse du CRS : « Faut faire demi-tour, c’est complètement de l’autre côté. » La routine, quoi ! Il nous faut donc retraverser la Vilaine, errer par d’improbables rond-points, transiter par une bribe de rocade pour échouer à l’entrée du parking où : « Non ! Moi j’laisse pas rentrer les voitures comme ça. J’m’en fous où vous allez la mettre vot’voiture ! Moi j’ai des consignes ! J’sais pas qui vous êtes ! ».


Yaggy va donc garer sa voiture au loin pendant qu’on se mêle aux Lugdu et Nucleo qui patientent devant les grilles, les BG entreront un peu plus tard. On retrouve même JamesBond07, venu de son marveillous païs.


Un match sans alcool et la fête est moins folle. Julie, Yaggy et Goonny vont se réchauffer dans un petit bar breton aux airs de binious, histoire de goûter avant l’heure à la bière de Noël. Je n’en suis pas, c’est vous dire que je ne tiens vraiment pas la forme !

 

Un coup d’œil à de charmantes demoiselles, sans doute hôtesses du Club des Cent local, qui arrivent par la grille d’à côté, avant d’affronter la fouille. Miracle, tout se passe bien sauf qu’un stadier maladroit abîme le drapeau de JamesBond07 afin de vérifier si une torche jivaro ne serait pas glissée dans la hampe…


Nous voilà dans le parcage où on se répartit en deux blocs, VS à gauche, VN à droite. La grande tribune inachevée est toujours garnie des supporters en carton chers aux CDF, mais on va vite voir que les autres tribunes ne vaudront guère mieux.
Peu avant le coup d’envoi, il faut subir quelques coups de trompette discordants, lancés dans un micro, et censés pousser le public à répondre « Ooolé ». Grotesque…


Entretemps, la dernière voiture arrive, avec Raph, Méli, Indy, Flo, seule représentante 69, et Nelly.


Je descends bâcher avec Raph et Goonny, et avant d’avoir pu rejoindre le bloc éclate un monumental cramage qui fait rougeoyer les blocs lyonnais. On rejoint difficilement nos places, je déploie avec précaution le nouveau drapeau Hexa à la solidité encore aléatoire.


Malouda ouvre le score, et là, est-ce le froid ? la réaction du parcage est bizarre, lente, presque forcée. En tout cas, ça coupe le sifflet à l’Harmonie municipale de Merdrignac, ou quelque chose d’approchant, qui représente tout ce que le virage rennais a à nous offrir. Puis l’OL décide que c’en est fini et qu’on peut arrêter de jouer. Rennes se met alors à empiler les buts, Diarra pète un câble et se fait sortir de deux cartons en deux minutes. On en termine même à 3-1, et c’eût pu être largement pire, bref, un vrai naufrage à l’ancienne comme on en avait un peu perdu le goût. Le public rennais, très fort pour l’ouvrir sur les buts, remporte pour le reste l’Oreiller Award 2003. Côté lyonnais, les chants se poursuivent mais sans grande conviction. La prestation reste potable surtout comparée à celle de l’équipe. Je n’ai guère le loisir d’y contribuer, passablement abattu par un mal de crâne violent compliqué de fièvre, ce qui me donne aussi l’occasion de constater qu’il n’y a pas d’infirmerie dans ce stade : « pour les visiteurs, en plus ! » Pensez donc ! On n’en restera pas là MM. du Stade Rennais…


Après une attente interminable à mon goût, on quitte enfin cet endroit déplaisant, je reprends le bus avec Jacquot.

 

Après-match plus mouvementé pour le Goonny team…

 

Sortis du stade et n’allant pas prendre la route avec la fin, je me suis arrêté à la buvette histoire de goûter aux traditionnelles saucisses d’après-match. Nous nous sommes ensuite dirigés vers la voiture où nous avons eu la mauvaise surprise de trouver une vitre cassée ainsi que le rétro de droite et les essuie-glaces. On a alors du perdre notre temps dans rennes à devoir trouver le commissariat . Une fois la plainte déposé, nous avons enfin pu reprendre la route. Un carton scotché autour de la fenêtre nous a permis de ne pas trop avoir froid dans la voiture. Il m’ a été impossible de dormir en raison des coups de bras que Yaggy me donnait dès que je fermais un œil. Le saligaud ! ! A Chartres, nous avons laissé Julie à sa maman et j’ai terminé la soirée dans la voiture de Méli, Raph Titou et Flo.

 

Les aventures ne sont pas finies… Raph au micro !

 

Peu après être repartis, on a dépassé une voiture arrêtée sur la bande d'arrêt d'urgence. Bizarrement, on a tous pensé aussitôt à la yaggymobile  Bref, Méli qui était pressée de rentrer enfin à Paris s'est quand même arrêtée 500m + loin elle aussi sur la bande d'arrêt d'urgence, un type est venu à notre rencontre, il nous a expliqué que son accélérateur l'avait lâché, qu'il n'avait plus de batterie à son téléphone, du coup il a joyeusement utilisé le tel de Goonny pour raconter sa vie et ses malheures à un pote pendant 1/4 d'heure, toujours dans le froid et sous la pluie, nous on lui a proposé d'appeler un dépannage pour lui, et au moment de nous laisser repartir il commence à nous proposer le super plan de la mort pour gagner des revenus dans les telecoms, la totale quoi . En repartant, on a refait une halte à la borne téléphonique suivante pour appeler une dépanneuse. Pour la suite de l'histoire, faut demander à Goonny, puisque le pote l'a rappelé à son tour pour lui proposer un autre super plan...

 

Très bon déplacement, si ce n’est la malheureuse aventure de la voiture de Yaggy.

 

Les avis divergent comme vous allez le voir ! Exilé, suite…


Après un rapide casse-croûte, c’est direction le wagon, qui s’avère fort confortable. Le lendemain, on reprend le festival des gens aimables, avec un conducteur de TGV qui nous refuse l’accès cabine (enfin, OK pour Jacquot mais pas pour moi…) avec les excuses habituelles du fonctionnaire de mauvais poil et toute la politesse d’une porte de cachot. Le dernier épisode mémorable reste la mamie égarée dans les couloirs à Châtelet, presque en larmes. « ça fait une demi-heure que je cherche une sortie ! » On la met sur le bon chemin.


Bref, un bon dep de daube comme on en avait presque perdu l’habitude.
 


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