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Le Mans - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 21/09/2003 18:30 Score : 0 - 2 Auteur(s) : Rayls

Un déplacement au Mans en Première division ! C’était inédit et cela risque de ne pas se reproduire de sitôt, malgré le respect dû au MUC72… L’occasion pour nous d’établir un record de… lenteur sur le trajet aller… Rayls parle de lui à la troisième personne, mais c’est peut-être parce qu’il était dans un état second.

 

Dimanche, porte d'Orléans, le rendez-vous a été fixé à l'aurore, à 13h30, et c'est presque à l'heure que les 8 Hexa75 se rejoignent pour partir vers Le Mans. Jacquot, Gbec, Goonny, Laurent, Yaggy, Philou, Exilé et Rayls sont présents. Certains sont fatigués, mais tout le monde est très content d'être là, attendant ce déplacement avec impatience depuis au moins l'HappySeine précédent : en déplacement avec les hexas, on ne s'ennuie pas. Surtout qu'un de nos vétérans a la bonne idée de fournir sa camionnette, annonciatrice de bonne humeur et de délire.

 

La joie devient encore plus perceptible en découvrant les stocks de boissons gazeuses prévues pour le trajet. Des glacières sont prévues pour que les petites étoiles bleues imprimées sur les bouteilles ne disparaissent pas trop vite. Nous embarquons pour ce trajet qui ne devait durer que deux heures. Le choix des places est stratégique, il devient rapidement évident que ceux qui vont occuper la banquette arrière joueront le rôle de barman.


Tandis que la première mousse apparaît, tout un chacun peut vaquer à ses occupations, faire connaissance, philosopher ou goûter la bière à la vodka. Certains peuvent jouer les pédants grâce à la présentation de la ville du Mans faite par Exilé17. D'ailleurs, Goonny avouera même avoir reçu des louanges grâce à lui. Philou sort son magazine L'Expansion, ah non, il l'avait oublié... Nan, c'était Challenges ! Exilé nous montre quelques uns de ses lieux de travail, à vous dégoûter de l'ornithologie. Le Parc du Coteau ! j'y suis allé encore ce matin et c'est vraiment à ch***


Le voyage se poursuit tranquillement, mais de plus en plus bruyamment. Le premier litre est ingurgité bien avant la sortie d'Ile de France. Les écharpes Hexas sortent par les fenêtres lorsqu'un véhicule nous double ; l'inverse est vrai aussi, mais vu qu'on n'a doublé personne, ça ne fait pas grand monde au final...


Nous sortons de l'autoroute peu avant Chartres pour embarquer notre neuvième passager, dire bonjour à MissGBec et Léa, puis prendre quelques photos dans ce petit village dont certains habitants et habitantes doivent encore se souvenir de nous, de notre drapeau, de nos allers-retours et de nos chansons.


Le temps c'est de l'argent. Donc tout gain de temps est un gain d'argent. On peut donc raisonnablement dire que celui qui inventera la bière qui ne fait pas pisser sera milliardaire avant sa retraite. Avec le deuxième litre arrive la nécessité de faire une première pause. Nous y croisons quelques parigo-marseillais allant à Nantes, attablés et tournant au coca. Nous les chambrons très raisonnablement. 


La fin du voyage sera très hachée, avec de plus en plus d'arrêts, volontaires ou non. Entre ces arrêts, quelques péripéties comme le bris du pare-brise du J9 qui se fend sur un coup de tête de Gbec, occupé à montrer une partie habituellement cachée de son anatomie aux passagers arrière. Plusieurs arrière-trains n'auront d'ailleurs pas été ménagés durant le trajet, étant montrés, frappés, tâtés, tire-bouchonnés et autre... L'ambiance dans le J9 devient ambiance de folie quand les supporteurs que nous sommes se chauffent la voix, tant avec des chants classiques qu'avec des improvisations :


Des litres de bières par milliers
Partout on va trinquer
Le pack à nos côtés
Kroooonembourg allez


Ou un très amical "et ils sont où, et ils sont où, et ils sont où, les pots de rillettes ?" en pénétrant dans notre ville hôte.


Les plus éméchés commencent à faire des paris stupides, proposant de s'exhiber au stade en cas de but de Luyindula pour Rayls, ou d'un triplé d'Elber pour Yaggy (pas loin...), ou s'il ne neigeait pas pour Goonny (  ).


Le dernier arrêt nous est imposé par la maréchaussée qui voyant notre attelage au péage, se fera un plaisir de nous arrêter et de faire souffler notre ami Jacquot dans le ballon, pendant que nous allons faire nos besoins une nouvelles fois, juste derrière eux, en chantant "ils nous ont repérés". Au même péage, la Titoumobile, elle aussi repérée, échappera de justesse au contrôle grâce au déboulement des J9 BG.


Nous admirons les magnifiques remparts romains en arrivant dans la ville, mais nous les admirons vite, le trajet ayant duré un peu plus longtemps que prévu. Environ deux fois plus longtemps. Si le stade est bien indiqué (pas comme à Lille ndlr), ce n'est pas le cas du parking visiteur. Peu importe, la cohabitation avec les Manceaux ne pose pas de problème.


La fouille d'avant match, bien que succincte fut très près du corps en l'occurence, on m'a cherché des poux dans la tête, entendez, un éventuel fumigène dans... les cheveux ! et une nouvelle fois pointilleuse sur les appareils photos. Alors qu'Exilé doit laisser son arme potentielle à la consigne, Rayls va vers la police qui est peu encline à négocier avec quelqu'un qu'ils soupçonnent de pouvoir leur vomir dessus. Par contre, Gbec montre une jolie carte tricolore et sa belle moustache sur la photo permet à Titouplin de rentrer le sien.


Nous rejoignons dix minutes avant le coup d'envoi l'échafaudage où 150 Lyonnais environ avaient déjà pris place, dont quelques Hexas pas encore cités comme JFK, Charly ou Indy. La grande voile est déployée et agitée, impressionnante. Face à nous, les Manceaux sont nombreux et ont un joli tifo, en tout cas repris de tous les côtés.


Le match commence, dans une ambiance de petit stade le dimanche après-midi, par définition. Les Lyonnais font une prestation correcte, chantant et s'agitant de manière satisfaisante, mais pas extraordinaire. Très moyenne niveau vocal même... L'OL devrait quand même écoper d'une petite amende de la part de la ligue. Malgré la proximité du terrain, quelques Hexas ont du mal à suivre le match. Yaggy avouera même ne pas avoir voulu suivre un match qui se joue à 44. Ce même Yaggy et Rayls ratent le premier but, il faut dire qu'on voit mal la pelouse des toilettes, c'est mal prévu. Grâce aux talents de couture d'Exilé, Goonny peut s'amuser avec le drapeau. En effet : des points que n'aurait pas renié un Magdalénien opérant avec son aiguille en os de renne.


A la mi-temps, on peut enfin goûter les fameuses rillettes, mais les portions sont malheureusement parcimonieuses. La bâche Hexa est placée sur la grille par Exilé et Rayls, dont la dextérité à faire un nœud et à grimper à cette occasion aurait du lui éviter d'être cité par Indy comme le moins sobre de la bande.


Comme l'OL ne sait toujours pas plier ses matchs, nous avons quelques frayeurs jusqu'à la fin ; enfin, jusqu'au second but d'Elber. A la fin du match, les joueurs viennent saluer. Ainsi, Elber offre son maillot à un des BG agrippé à la grille tandis que Carrière lance quelques minutes après le sien. Goonny, qui semble être le point d'impact, n'est pas atteint, car d'autres attrapent le précieux objet avec qu'il ne vienne atterrir sur l'écran de son portable, tout occupé à envoyer des mots doux à sa chérie. Ou peut-être lui demandait-il le nom des buteurs et des expulsés ?


Hôpital, charité. A la 80e minute, Rayls me fait remarquer que l'OL souffre. Je réponds : Oui, depuis qu'on est à 10... - Ah bon ?? on est à dix ?? 


Après le match, nous sommes bloqués plus d'une demi-heure derrière les grilles, ce qui est assez étonnant vu le peu de chambrage et de risque entre supporters des deux équipes, presque du jamais vu ! Nous retrouvons alors notre J9 adoré, mais heureusement qu'on l'a en groupe, sans cela il risquait de rentrer à vide. Mais au contraire, il accueille deux charmantes jeunes Bretonnes de plus, jusqu'à la gare. (nous tairons qui était sur qui pour préserver un peu de morale)


Certains préféreront rentrer en TGV pour gagner un peu de temps. Deux ou trois occupants du J9 profitent de la place gagnée pour pouvoir s'étendre, pendant que Rayls finit les quelques bières restantes pour conclure à 4 Litres (ndlr : il manquait une ou deux canettes).


Arrivés vers 1h30 au point de départ, il faut encore se faire raccompagner ou raccompagner. Philou aura encore fait économiser quelques minutes à Yaggy en lui faisant faire un petit détour jusqu'à chez lui. Tout le monde sera chez soi vers 2h du matin.


Conclusion : Les déplacements Hexas, c'est bien, mais le lendemain ...

 

Rayls, complété par Exilé17

 


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