Aller au contenu
  • Les comptes-rendus des déplacements entre 2007 et 2016 ont été en grande partie perdus suite à un problème informatique. Toute personne possédant l'un de ces comptes-rendus peut le transmettre à l'administrateur afin qu'il soit ajouté.

Ajaccio - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 04/10/2003 20:00 Score : 2 - 4 Auteur(s) : Grege07-13

CR du déplacement de 3 ardéchois, Grege, Stéphane (James Bond) et Nicolas (un petit nouveau) à Ajaccio

 

Le départ de ce déplacement vers l’Ile de Beauté fut donné le samedi vers 6h30 du matin de notre Merveillous Païs. Notre avion décolla sans encombre de Marignane à 9h et une heure plus tard nous étions en Corse.

 
A l'arrivée à l'aéroport, nous tombons sur deux jeunes qui portaient des maillots de l'O.L. On leur parle et en fait il s'agit de 2 ajacciens supporters de l'O.L. qui sont là car ils ont appris par des connaissances locales (ils sont tous cousins là-bas) que les joueurs arrivaient en Jet privé vers 11H. Effectivement, peu avant 11H, nos olympiens débarquent et là c'est un pur moment de bonheur. Tout l'effectif pour nous tout seul (3 ardéchois + les 2 jeunes + le père de l'un des 2). Donc autographes, photos, discussions (on leur parle des hexas, de l’Ardèche)... Y en a qui diront que ça fait footix mais bon... c’était vraiment sympa.


Après le départ des joueurs, pour gagner notre hôtel, le père d'un des 2 jeunes ajacciens nous propose très gentiment de nous y amener directement (4 Euros d'économisés et quelques minutes d'attente zappées). Sur le trajet (sans ceinture ! ! ! c’est la mode là-bas) notre chauffeur nous parle, avec un accent qui déchire grave, des quelques trucs à voir en ville, des bars et boites à fréquenter et nous amène faire un petit tour au stade histoire de ne pas être trop perdus le soir.


Ce stade est vraiment...d’un autre monde. Il est tout petit, assez délabré et avec peu d’aménagements autour : pas de réel parking (une seul petit en sablette à partager avec un club de tir à l’arc), une buvette digne des plus purs stades de campagne... 

 

Arrivés à l'hôtel, la réceptionniste qui savait que nous venions pour le match, nous demande si on a nos billets pour le match et si des places VIP nous intéressent car elle est propriétaire de plusieurs appart dont 2 sont occupés par des joueurs de l'A.C.A. Nous ne disons pas non pour les places mais après un coup de tel rapide elle nous dit que le joueur en question a déjà donné ses invit. Donc tant pis mais c'est sympa d'avoir essayer...


Le reste de la journée fut consacré à la visite de la ville. Nos “tenues lyonnaises” nous valent quelques encouragements de supporters du Gazelec, club rival de l’A.C.A. jouant en National. Nous avons rencontré très peu de supporters de l’A.C.A. Nous avons fait un détour par la boutique du Club histoire d’agrandir ma collection d’écharpe. Dans l’après-midi nous sommes allés voir un des plus beaux monuments d’Ajaccio : le Monument de Napoléon qui représente l’Empereur sur une pyramide de pierre. Au pied de la pyramide, des papys qui jouent à la pétanque commencent à brancher Stéphane car en voyant notre étendard 07 sorti pour faire des photos, ils ont cru que cela voulait dire qu’on allait gagner 0-7. Après ce petit moment d’incompréhension la bonne humeur est revenue et une petite discussion animée débuta. 

 

Ensuite nous sommes retournées à l’hôtel pour une petite collation (à consommer avec modération) et pour se chauffer la voix. Vers 17h30 direction le stade sous une  pluie battante ce qui nous permet d’inventer quelques chants “à la gloire des présentateurs TV du PAF”.
Une fois au stade il faut trouver le guichet visiteur et là c’est pas gagné (Ah l’organisation corse ! ! !)  Après une 1 heure d’attente sous la pluie, on nous indique enfin où récupérer le précieux sésame pour aller se mettre à l’abri. L’entrée dans le parcage se fait sans problème majeur. 


Etant donné le peu de supporters corse, c'est nous (une petite centaine de lyonnais) qui avons assuré l’ambiance. L’entrée des joueurs fut saluées avec plusieurs fumis et beaucoup de drapeaux (on avait oublié les confettis à l’hôtel, grave erreur !).

Pendant tout le match, les chants furent repris par l’ensemble des gones présents. Les buts lyonnais déclenchèrent des montées au grillage peu appréciées par la sécu locale. 


Deux faits notoires côté supporters ajacciens au moment où l’A.C.A. poussait en début de seconde période : des “stéphanois stéphanois” criés pendant quelque seconde et un “qui ne saute pas n’est pas gaulois” plutôt original.


A la fin du match les joueurs sont venus nous saluer de prés (Carrière, Malouda) ou d’un peu plus loin (Diarra, Essien, Juninho). Certains ne nous ont même pas regardés mais bon... ils avaient froid et ils étaient trempés...


Après le match, nous avons pu voir les joueurs des 2 équipes qui étaient super accessibles. J'ai pu rencontré l'autre Greg Lacombe qui est vraiment très sympa. Malheureusement nous avons pas pu faire de photo car il faisait trop sombre (pas un seul lampadaire ou projecteur dans les parages).

 

Ensuite, on s’est fait un resto (1 resto ouvert à 23h30, c'est pas gagné) pas cher où le vin corse était très bon. Le retour vers l’hôtel s’est fait en chanson à la gloire de nos gones et sous la pluie.


Le dimanche matin nous voulions aller au décrassage de l'A.C.A. à 9h (c’est tôt). Nous y sommes allés avec un peu de retard et nous y étions... 3, il n'y avait aucun supp d'Ajaccio. Nous avons pu faire quelque photo avec les ajacciens les plus connus (désolé pour ceux que nous n’avons pu reconnaître). Après le décrassage (pour les joueurs et pour nous) nous sommes passés par la plage puis nous avons mangé en ville.


Au moment de partir vers l’aéroport, impossible de trouver le point de départ de la navette. On tourne, on vire et...on manque le bus. Petit moment d’inquiétude... On commence à faire du stop puis quand nous pensions à renoncer voyant l’heure avancer inexorablement, un taxi arriva. Stéphane se précipita dessus et le chauffeur accepta la course. A l’aéroport, dans la file d’attente pour l’enregistrement, je vois passé Pascal Olmeta. D’un coup d’un seul je pars à sa poursuite et gentiment il me signe un autographe. Finalement il a pris le même avion que nous donc j’ai couru pour rien ! 


Le retour sur le continent fut très mouvementé. Stéphane changea de couleur (il n’y avait plus de James Bond là) mais pas de dégâts collatéraux. Le retour vers l’Ardèche se déroula dans la joie et l’allégresse avec des souvenirs pleins la tête. Pourvu qu’Ajaccio se maintienne en L1 ! ! !
 


Retour utilisateur

Commentaires recommandés

Il n’y a aucun commentaire à afficher.



Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Ajouter un commentaire…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...