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Inter Milan - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 02/10/2002 20:45 Score : 1 - 2 Auteur(s) : Indy

Historique !

Pour la seconde fois en cinq ans, s’il vous plaît, l’OL s’impose face à l’Internazionale FC, alias Inter Milan, sur le terrain de San Siro-Giuseppe Meazza… Découvrez ici le récit de ce grand moment par les Hex@ du déplacement officiel !

11h : les bus arrivent, on se dirige vers le second en déclarant que « statistiquement, ça doit être le 2 »… et paf, évidemment, les bus sont dans l’ordre 1-3-4-2 donc c’est pas le bon et je conclus : « J’vous avais bien dit que j’étais nul en stats. »

11h 30 : embarqués dans le bus 2, Lolotte, Thomas, Sévy, Flo (à la faveur d’un échange avec un Hex@rdèche) et moi-même nous installons au fond, en compagnie d’une dame dont nous apprendrons plein de choses (sauf le nom). Nous retirons de l’arrière le pannonceau « attention enfants » et le signons d’un logo Hex@ - avant de réclamer la clim car on mijote littéralement. Nous ne sommes pas encore au pied des Alpes que Lolotte commence à démonter les sièges dans le vain espoir d’avoir plus de place. Commence la verte campagne et les conversations virent au bucolique : Sévy signale « des meuh à droite » avant que Lolotte n’évoque, gestuelle sautillante à l’appui, « les p’tits poi-m’ssons du lac de Paladru ». Lolotte pianote sur son portable et lance : « Pourquoi il a un gros bedon ? Ah c’est qu’il a avalé la bébête… ben voilà qu’il se mord la queue maintenant ! » En fait, elle joue… faut suivre… Emergeant d’un tunnel (« un tunnel sous la montagne », utile précision de Thomas), nous distinguons vaguement une croix sur une crête, « la croix de Nivolet »… non, me dit Sévy, pas la croix de Mimolette… Pendant ce temps, je commence à engager la conversation avec notre « intruse »… qui est donc infirmière, mère d’un sauvageon de BG, s’intéresse aux oiseaux, enfin un peu… et commence à me parler des cormorans… STOP ! je sors bouclier, hopla, sarisse, harnois blanc, lithobole, bref, je la contrains à changer de sujet et sur ces entrefaites, c’est la pause de midi. Heureusement, car Sévy commençait à taper sur tout le monde, et elle se plaint qu’on peut pas la blairer ! ;) La section Jean-Marc est de sortie et le fait savoir, pendant ce temps, je vais prendre un café histoire de disposer d’un gobelet pour Dédééé. Je découvre une préposée à l’entretien des machines un peu nerveuse, qui lance devant un distributeur en panne : « Putain de merde !… et je reste polie. » Ouf, sinon, censure ! Le temps que Flo aille chercher l’eau à la cascade pour laver le gobelet, et que j’empêche Lolotte de s’en prendre aux fourmis, on repart. Les montagnes alentour sont enneigées et on file bientôt sur la Maurienne. Dédé aidant, l’ambiance devient de plus en plus… gaie au grand plaisir de Mme Cormoran qui profite du numéro de cirque… Flo triche en buvant son Schweppes (nature) au lieu de siroter le monoï et Sévy très inspirée, « excitée » dit-elle (rhooo), nous montre des tunnels « de préhistoriques », nous explique pourquoi il y en a des petits et des grands puis, devant les schistes, passe à la géol : « mais j’veux c’est des strateuuh… » Entretemps, on a découvert qu’elle avait 2 chaussettes différentes. Puis, évoquant le futur dep à Rosenborg, Thomas rêve au « Gulf String » que portent les Norvégiennes… voyez-vous ça ! et dans la foulée, ces dames, inclus Mme Cormoran, se mettent à fantasmer sur les joueurs de l’OL sous la douche : CENSURE.

Maintenant attention suivez bien ! On est en Maurienne entre rivière et canal et je décrète : » puisqu’il y a de l’eau à gauche et à droite, et que devant et derrière je vois rien, je fais l’hypothèse Ho qu’il y a de l’eau aussi et donc qu’on est sur une île. » Lolotte contre-attaque en arguant que sur un WC, on est entouré d’eau aussi et pourtant… « Mais non, ça marche pas… Ah si, si c’est le WC de Chaffois ! » Oui, Chaffois, voir le CR 01-02 intitulé « 2 mariages et un jour de l’an », starring les L5, Hex@75, Hex@69, Hex@17…

Bon, Sévy, où sont ces préhistoriques ? « I sont cachés. » « I steak haché ? » houlala, on va arrêter… « J’remarque… » « Non ! Jean-Marc ! » « J’ai envie de dire… » « T’as envie de dire et moi j’ai envie de pisser ! »

Ouuuf ! la frontière et une pause, il était temps ! Flo se dégote du Red Bull à la station et le met de côté, aïe, pauvre de nous. Nous voyons passer le J9 des R&B. Le car descend et la pression monte, ce qui ramène un peu le calme… Débouchant dans la plaine du Pô, nous apercevons le stade des Alpes en longeant Turin, puis traversons une sorte de plaine de l’Ain en plus grand. J’y coche la Corneille mantelée (comme la nôtre mais avec du gris) puis sur la dernière aire, le Moineau cisalpin (ben ouais, ces estrangers ont ni la même corneille ni le même moineau !) A l’approche de Milan, les chambrages anti-italiens commencent à fuser, par exemple sur les « Golf de chez Fiat » et les « Chéésébourguéré » de Maccio Donaldi…

Pris en charge par les carabiniers, nous arrivons enfin devant le stade ! De l’extérieur, ça tient le milieu entre le garage à étages et la raffinerie… Après une fouille de pure forme, nous retrouvons ceux qui ont préféré la voiture au car : El Presidente Gael et la Señora Presidenta Lucile, Billy from Savoué, Y étendard en main, puis Benh, Hakan Stan, et CFR. Toineau et Ultragozz sont déjà dans le parcage avec les Lugdu et comme au Nou Camp, nous prenons possession des lieux vocalement… San Siro ne se remplit guère, sauf le virage ultra et comme le stade résonne bien, tant les Intéristes que le parcage qui contient un bon millier de Lyonnais font pas mal de bruit. A l’arrivée des équipes, un monumental craquage de matières en tous genres par les BG-Lugdu répond à sept petites torchinettes côté milanais, présageant du score du match. Rapidement, l’OL montre de bonnes dispositions et l’ambiance démarre bien avec chants, drapeaux et ballons que Gael joue à crever pour les lancer au loin. Le but de Govou annonce l’exploit et les chants ne cessent guère jusqu’à la mi-temps. Une intervention de haut vol de Coupet nous amène à scander son nom plusieurs minutes. Seconde mi-temps, les chants repartent, l’Inter pousse de façon désordonnée. Alors que la pression des Nerazzuri (joueurs et public) commence à retomber, Carrière change le jeu pour Sonny, qui accélère… il va s’enfermer… tire… une fraction de seconde d’incrédulité (bien plus côté italien) précède plusieurs minutes d’hystérie complète dans le parcage : « Même pas en rêve ! » lance quelqu’un… Un petit break le temps de reprendre notre souffle, un autre aussi bref quand Cannavaro réduit le score, puis quand l’Inter manque d’égaliser… de la main, mais sinon, la mi-temps passe assez vite sous des chants toujours puissants et soutenus et quand l’excellent M.Gonzalez siffle la fin, c’est de la folie… La moitié des joueurs viennent saluer, quelques pots en plastique tombent des tribunes, puis on lance un « Quinesautepas » repris par les VIP qui sortent en passant devant nous ! Un petit « J’enc*** le foot-business » saluera Bourgoin, puis c’est Gérard Collomb qui vient nous saluer longuement… d’Aulas, point. On quitte le stade à minuit et reste sous escorte jusqu’au pied des Alpes… à part Flo, tout le monde glisse dans un sommeil inconfortable mais serein après ce gros coup sur la scène européenne… La route est interminable et à l’entrée du Fréjus, coup de massue : la circulation est alternée, on a raté le créneau, une heure d’attente : Bravo OL Voyages !

Quand enfin, le bus repart et fonce vers Lyon, les conquérants de San Siro sombrent tous dans le sommeil… sauf Flo (on t’avait dit que le Red Bull, tu es tombée dedans quand… etc…) 6h 15 : on se sépare et chacun file au boulot… sauf Flo (encore !?) A ma descente de TGV en gare de Lyon, il y a exactement douze heures que le tir de Sonny traversait les gants de Toldo.

Après tant de déceptions, la belle prestation des Lyonnais à l’extérieur, je parle évidemment du public, est récompensée par le résultat. C’est paraît-il, la première défaite à domicile de l’Inter en C1… et on y était !


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