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Lens - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 29/01/2003 20:30 Score : 2 - 2 Auteur(s) : Ouiz et Exilé17

Après l’All time dep pourri de la mort qui tue de l’OL in the world, voici cette fois le Longest CR marathon de l’OL de tous les temps ever, un opéra en nombreux actes, starring le duo Weezer-Exilé17 ! « Don Sibierski », par Félix Amadeus Bollaert.

Mardi 28 janvier, départ en gare de Montpellier pour ma part afin d’effectuer mon plus long déplacement en train pour le match R.C. Lens –OL. Peu de choses à raconter pendant ce trajet mis à part un fumeur de substances illicites qui enquiquina tout le wagon.

Dès le lendemain, rendez vous est pris avec BenH, à 15h40 sur le quai devant la voiture 5 du TGV Marseille Bruxelles.

Et pendant ce temps-là, porte de Clignancourt... Overtura 75

Mo-ti-vés. Dernière épreuve d’un mois de janvier éprouvant, les Gones passent à l’offensive dans le secteur de l’Artois (© Mal. Joffre). Porte de Clignancourt, j’embarque donc le Sochaux Team, le SNCF Warrior Crew, les Ultras Culmont Fraktion Chalindrey, bref : Indy, Greg-Ultragozz, Jeremy75 et Titouplin. Sans souci des averses de neige annoncée, nous décollons de Roissy-Charles-de-Gaulle à bord du vol Clio SG69, direction la Gohelle. Indy met malhonnêtement la main sur la bouteille de muscat dont elle s’assure l’exclusivité, abandonnant le punch aux trois autres passagers. Et comme celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas, et que celui qui rédige, aussi (voir l’épisode précédent : Sochaux002, The Joyrider Who Loved Me), je me retrouve de facto chargé du CR.

Un arrêt s’impose au tiers du parcours, mais mauvaise surprise, dans cette aire tout en travaux, l’accès à la station-service est des plus folkloriques, exigeant demi-tours, slalom entre quilles, etc.

Vingt kilomètres plus tard, Greg a oublié qu’on s’était déjà arrêtés, mais paraît-il, ces troubles de la mémoire sont fréquents chez lui… E bé… Les ultras du fond commencent à s’échauffer et voilà qu’ils me lancent une grecque sur le siège arrière de la Clio !

Woosh ! Travelling arrière sur la Clio 69 qui s’éloigne dans le soleil couchant. Travelling avant : Benh et Weezer devant le TGV... Allegro vivace.

Voyant la voiture 5 considérée comme voiture fumeur, je propose alors de passer par une autre voiture afin de ruser sur les voyageurs qui s’entassent dans le train. Benh accepte...

Et voila notre première mésaventure qui débute par un parcours du combattant dans la rame du TGV au milieu des voyageurs stressés de trouver leur place et de s’y installer. Apres quelques coups d’épaules et bousculades (heureusement nous n’avions pas de matos), nous arrivons a nous installer et a trouver nos places (qui étaient occupées, ce qui permettra a Benh de prendre plaisir avec un « euh excusez moi mais vos êtes a nos places »). Nous nous installons rapidement, les journaux sont de sortie, une lecture rapide de l’Equipe, nous discutons un peu et j'arrive à dégoûter benh en lui parlant des symptômes de certains schizophrènes (que nous ne dévoilerons pas dans ce CR, ceci risquant de heurter la sensibilité des plus jeunes… Faut quand même y aller pour que ça saigne <_<) Il est 16h et nous avons déjà faim. Le voyage continu, et après 3 heures de train nous commençons a nous soucier de nos places pour le match … un coup de téléphone à Exilé nous rassure et nous apprend qu’ils sont encore a 50 bornes de Lens.

Nous voici arrivé en gare d’Arras « Elle est glauque cette gare » lance Ouiz. « Bah c’est une gare la nuit » répond Benh. « Bah oui mais elle est sacrément glauque » renchérit Ouiz. S’ensuit une discussion sur les gares la nuit, le distributeur de nourriture, et le Yorkshire qu’une dame transportait dans son sac...

Fort heureusement, le TGV arrive, pour notre dernière correspondance, 13 minutes de train avant d’arriver à Footixland.. Euh à Lens (soit dit au passage la gare de Lens parait moins glauque que celle d’Arras, mais c’est mon avis ;). Nous pensons être les derniers hex@ à arriver, mais finalement nous fûmes les premiers a rencontrer Panpanche au Café de la paix (après avoir observé les tarifs des kebabs, et oui nous avions encore faim.)

Les présentations sont faites, Hugo RCL nous rejoint, ainsi que la voiture hex@ numero1 sous la conduite de Twoti. La bière commence à couler quand l’autre véhicule des 75 arrive ainsi que Lulu Berlu. La bière coule, les présentations sont faites, Exilé nous parle de la vie trépidante du pingouin (on aurait pas dû le lancer sur Alfred :-P), Charly nous envois un sms « Deflandre 17eme homme LOL », des photos sont prises et vers 19h45 il est temps de s’avancer vers Bollaert.

Flash-back tourbillonnant : à travers les nuées, la caméra plonge et découvre une Clio sur une aire d’autoroute... « Marcia trionfale dei tifosi di Lione. » Andante.

40 km de Lens, ultime arrêt dans une aire juste équipée du strict nécessaire, nécessaire dans lequel Greg et Jeremy font claquer quelques chants… Les occupants de la seule autre voiture garée sur l’aire ont dû se terrer de frayeur, d’ailleurs, on ne les a pas vus. Arrivés à Lens, nous hésitons entre tracer au stade ou rejoindre Benh et Weezer qui sont arrivés en train et, avec un flair infaillible, ont su se réfugier au Café de la Paix. Finalement, nous optons pour le deuxième choix et, sous la dixième averse de pluie-neige fondue de la journée, nous réfugions dans cet aimable endroit. Outre les susnommés, on y retrouve TwoTi et Rayls côté hexa, et l’aréopage lensois du forum presque au complet : Panpanche, Hugo, et Luluberlu qui nous accueille à l’entrée. Nous faisons connaissance autour d’un petit houblon malté, puis vient l’heure où les amis deviennent ennemis, où le frère vole l’écharpe du frère : le MATCH.

Garés devant l’école qui tient lieu de guichet visiteur, nous subissons une fois de plus l’épreuve du fouilleur borné : regard hargneux sur mon trousseau de clés, et éjection de l’appareil photo dans le coffre-consigne, bien que Raph et Rayls aient pu rentrer le leur sans problème ! 😮 Bref, c’est une fois de plus assez tendus que nous rentrons dans le parcage où se trouvent déjà les Nucleo, Bart en tête, et quelques BG dont Leduc. La moitié du parcage est découverte et donc trempée, Indy et Raph bâchent péniblement sur un grillage dégoulinant. Le vent de face l’arrache, il faudra finalement l’amarrer grâce à une ficelle opportunément présente aux barreaux.

Zoom sur Benh et Ouiz dans une ruelle obscure de Lens. Coro : « Va ultra, la Secu basta » Pianissimo, cosi lei connezzione neuroni del Secu.

Benh et Ouiz déposent leur sac dans la Panpanchemobile, et départ sous la pluie, à la recherche de l’entrée visiteur que les 75 ont déjà trouvé…. Heureusement qu’on devait s’attendre <_< Quant à nous, ce fut plus problématique. Après nous être retrouvés devant l’entrée lensoise, nous demandons notre chemin à un stadier (pas facile à trouver parmi tous les Kway orange..) « C’est simple, c’est à droite, toujours à droite après le pont » Un coup de fil à Exilé confirme que « c’est à droite ». Nous prenons donc la première « rue » sur notre droite et après avoir affronté un grain digne du déluge, nous nous retrouvons…… sur une voie de chemin de fer !

Nous analysons la situation … ça ne doit pas être le bon chemin. Nous repartons et prenons la rue suivante sur la droite, après une centaine de mètres, toujours rien. Un Lensois croisé en chemin nous indique qu’il faut que nous revenions sur nos pas…. Nous nous exécutons… mais nous appelons tout de même l’ornitho de service qui nous confirme …. Que nous étions sur le bon chemin, et que notre lensois se plante.

Et c’est reparti, pendant ce temps l’heure tourne, André Rieu pousse la chansonnette sur la sono lensoise et la faim se fait toujours sentir.

Nous arrivons devant l’entrée visiteur, une école. Apres avoir acheté nos places (12e50 … ça fait mal …), nous nous approchons de la fouille… quel moment merveilleux, et il est temps pour nous de retrouver nos amis d’un soir, les CRS.

Comme d’habitude je montre ma sacoche et mon appareil photo. « le sac tu l’rentre po ! » Hum rien de tel pour être heureux que ce genre d'échange constructif. J’essaye de m’expliquer, et nous voilà partis dans un labyrinthe embrumé et sans issue : Benh essaye d’intervenir « On vient de Lyon » « M’en fous tu viens de Paris, de Lyon, m’en fous » Je me rebelle un petit peu, on me menace de ne pas me faire entrer, donc je laisse mon sac en consigne en demandant ce que je peux rentrer. Et là notre ami fait preuve d’encore plus de logique « Bah je sais pas ce que tu peu rentrer » …. Super, on avance...

Benh se fait chahuter car il n’a pas son bras droit tendu pendant la fouille « T’as mal au bras ??? » « Non, j’essaie de voir d’où vient le vent » Je demande à ces messieurs quelle est leur compagnie de CRS afin de me plaindre de leur méthode expéditive et c’est alors que ce qui ressemble a un adjudant et 5 de ces messieurs se regroupe autour de moi en me disant : « Bah vous voulez faire un rapport ? Venez avec nous on va le faire ensemble ce rapport » Là, j’ai fermé ma gueule, je voyais Benh un peu plus loin qui restait calme.

J’ai joué le coup du mec qui se tait, déconnecté, aussi impénétrable qu’un moine tibétain sous Prosac. Je laisse donc mon sac a la consigne, ainsi que mon appareil photo (3000 balles dans l’humidité c’est un petit peu rageant). J’arrive tout de même a rentrer mon briquet, mais la prochaine fois je viens avec de l’anthrax, même pas sur qu’ils s’en aperçoivent...

Je rejoins donc Benh, le match a débuté, nous avons toujours faim, et nos amis CRS nous ont passablement énervés. Nous rejoignons le parcage par un couloir sous terrain. « On va entrer sur le terrain » lance Benh !

Finalement nous arrivons dans un parcage rempli de flotte ou peu de gones sont présents. Exilé n’a pas pu rentrer son appareil photo, Raph si et Indy a même réussi a faire passer son sac (délit de faciès ? Spécimen gratiné à l’entrée ? Un peu des deux ? Nous ne le saurons pas).

Aria : « Il match di calcio ». Allegro un poco ritenuto, surto en la 2e mi-temps.

Gelés, trempés, il n’y aura pratiquement pas de chants, à part quelques tentatives BG, chacun veille surtout à préserver sa bâche des intempéries. Côté lensois, après la Marseillaise, ce sera le même régime repas froid ; côté Tigers, une voile assez sommaire et gentillette tient lieu de réponse à la « célèbre » voile BG. Eux seuls chanteront tout le match, le kop central traditionnel peu en verve. Et encore, les sous-entendus sur l’ascendance maternelle des Gones représentera le gros du répertoire.

L’OL fait comme toujours une entame pitoyable, et si le penalty accordé à Coridon sous nos yeux est parfaitement imaginaire, l’ouverture du score est assez logique. Quelques gones se regroupent sous la tribune lensoise un peu agressive, et cela suffit pour voir débarquer nos amis les CRS, matraque levée… et les stadiers ? Après ! Pas rassurés du tout, on crie au passage qu’il n’y a rien… Et finalement, il n’y aura en effet rien (à moins d’imaginer des Lensois descendant en rappel ou des Lyonnais lançant des grappins…) mais au « compteur », cela fera toujours une « intervention des forces de l’ordre » en plus…

Surprise, l’OL réagit et égalise par Dhorasoo (24e) puis passe devant par Carrière (44e) au terme d’actions qui de loin, nous paraissent confuses. Dans la même minute, un lob à 100 000 contre 1 de Sibierski est poussé par le vent sous la barre de Coupet : 2-2 !

Le score du match est scellé, car les deux équipes, malgré un engagement certain en milieu de terrain, gardent à l’esprit qu’un point, c’est mieux que zéro, et malgré quelques occasions (côté lyonnais, lob de Carrière, coup franc d’Edmilson, duel perdu par Luyindula) on en restera là. Délirium très mince (désolé) pendant le match, sauf peut-être pour Bart qui danse sur les chants très terroir des Lensois. Quelques joueurs saluent d’assez loin, sauf Flo Laville qui se rapproche un peu... on ne le sait pas encore, mais ce sont ses adieux L On nous laisse cette fois sortir rapidement, et rejoindre notre étape : le Lens-Frites bien entendu ! Ouiz attendait ce moment depuis des mois, son témoignage : « Benh s’installe dans le siège bébé et Indy, Raph et moi nous nous serrons sur 2 sièges. Le besoin d’un arrêt au Lens-frites se fait sentir (non Indy, pas « lance frite »), nous dégustons nos américains dans une bonne odeur de graillon, qui nous poussera à sortir pour prendre l’air. ça y est nous avons enfin mangé ! Les 75 repartent vers Paris, et Benh, Panpanche et moi allons nous abreuver au café de la paix. »

Finale 75 : Il Ballo Della Clio - Allegro

Une fois gavés, il est temps de repartir. TwoTi rapatrie Raph et Indy, Weez et Benh restent sur place, et je ramène donc Greg, Jeremy, Rayls et Baptiste des Lugdu qui squattera chez Jeremy. Retour rapide sous une meilleure météo, malheureusement, Greg et Rayls ratent de trente secondes leur bus de nuit… Je réussis tout de même à rapatrier mes derniers passagers à Bry-sur-Marne sans grosse erreur de navigation. 2h 15 : je suis rendu à Montreuil, pour le premier déplacement lucratif et, surtout, sans lacrymogène, de l’année 2003.

Recitativo : La Noce delle Giocco Video - Adagio

Nous quittons Lens après un petit coup, et nous nous dirigeons jusque chez notre hôte, Panpanche.

Juste le temps de faire les cliffhangers sur l’escalier pour accéder a sa chambre et Benh me rouste de peu a Sega GT (en souvenirs de la défaite qu’il m’avait infligé cet été en Suède.. ) Remarque de Benh : « j’ai bien géré ma course, je l’avais en ligne de mire tout le long et je l’ai passé au dernier moment afin de m’assurer la victoire. L’important c’est d’être premier à la dernière seconde, avant ça sert à rien.»

Les consoles sont de sorti, le PC aussi, et je me fais passer pour un correspondant suédois de Panpanche pour un de ses contacts AIM (on s’amuse : D). Nous continuons a nous détendre devant les jeux vidéo (t’inquiète Y, Benh a fait bonne figure, il a bien représenté Lyon à PES2 ;))

La nuit sera courte. Nous nous retrouvons pour le petit dej vers 10h, devant la télévision belge, et une rediffusion du rallye de monte Carlo . Nous faisons connaissance de la langue et de l’intonation belge (« r’bert »). L’heure du départ approche, Panpanche nous emmène à la gare de Douai (pas trop glauque celle-ci). Surprise ! Il neige a gros flocons, je découvre qu’il peut en même temps neiger et un soleil magnifique… c’est vraiment bizarre cette région 😛

Nous apprenons en route que l’on ne prononce pas le « L » de terril. L’heure des au revoir est proche, encore merci pour tout Panpanche 8-).

Finale 34-69 : Aria de la SNCF/ Ballo dei biglieti - Allegro ma non troppo

Nous montons dans notre premier TGV, Benh, qui jouait avec les billets depuis un moment, met a la poubelle notre billet de retour, conservant notre billet aller … heureusement les petites poubelles de TGV sont loin d’être remplies, nous récupérons notre bien et après 1h10 de trajet nous voilà à Paris Gare du nord.

Le temps de choisir un moyen de correspondance entre les 2 gares et que je passes pour un paysan aux yeux des employés de la RATP (bah oui, je savais pas que les billetteries automatique régionale fournissait des tickets de metro…), nous nous retrouvons dans le RER D … un constat, ça sent toujours aussi mauvais. Le passage à Châtelet nous fais penser a la remarque judicieuse d’Otaku sur le forum.

Arrivée Paris Gare de Lyon, nous allons voir si nous pouvons prendre le TGV de 14h. Pas de problème ; juste un sprint pour aller se nourrir avant de monter dans une rame, de traverser toutes les rames de seconde pour trouver une place : « Ah non monsieur, là c’est la première, si vous voulez des places c’est dans l’autre sens ». Nous trouvons finalement 2 places face à face (encore un carré ! on a voyagé quasiment que dans des carrés). Un peu de lecture et de sommeil et nous voilà de retour sur Lyon.

Un bon déplacement mis à part le temps et les CRS, encore merci a Panpanche pour l’hébergement.

On se refait le dep la saison prochaine ?


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