Aller au contenu
  • Les comptes-rendus des déplacements entre 2007 et 2016 ont été en grande partie perdus suite à un problème informatique. Toute personne possédant l'un de ces comptes-rendus peut le transmettre à l'administrateur afin qu'il soit ajouté.

Libourne Saint-Seurin (CFA) - Lyon (32e de finale)


HEX@GONES
  • Date & Heure : 04/01/2003 20:00 Score : 1 - 0 Auteur(s) : Exilé17

Vous vous demandiez ce qui allait encore pouvoir nous tomber sur la tête ? Vous ne saviez pas qui élire comme All Time Dep pourri de la mort de l’OL in the world ? Plus d’hésitations ! Lisez la suite ! Attention, vous allez en avoir pour votre argent.

 

Nous serons 5 au départ de Paris : Greg (Ultragozz), Goonny et moi partirons en train de Paris, arrêt à Bordeaux où nous retrouverons Delf avant de rejoindre Libourne, Jérémy75 voyageant en J9 Lugdu depuis Lyon.

 

A peine parti, le mauvais plan s’annonce. Le métro 9 refuse de partir, et je rate mon train ! Mon 20e dep hex@ (depuis mars 2001) commence mal ! Heureusement, le suivant, qui est un direct, m’amène à Bordeaux à la même heure que les autres mais j’y laisse quelques plumes. Continuant sur la lancée, j’ai oublié ma carte 12-25, ce qui me vaut, au contrôle, de payer le tarif de bord, et bing ! Pendant ce temps, Greg et Goonny ne se sont pas retrouvés et Greg descend de son côté à Libourne alors que nous nous retrouvons tous à Bordeaux ! Du grand art, je vous dis. L’apparition de Delf illumine les traits tirés par tous ces ennuis, et nous traçons au Formule 1 poser les sacs : une demi-heure via le Pont de Pierre et un vieux quai assez glauque. Au long du trajet, Goonny fait connaissance, et de quelle manière, avec le Tableau des Médisances où il fait une entrée fracassante, y compris en catégorie Chien-Mort... aux dépens de Delf bien entendu ! Petit casse-croûte à la gare où Delf et Goonny relisent leurs PM mutuels, si c’est pas mignon ça.

 

17h09 : nous embarquons dans un TER direction Libourne. Un beau train tout moderne, à tel point qu’un voyageur Anglais ne saisit pas le fonctionnement de la porte des toilettes. Je croyais qu’on les avait chassés de la région en 1453 Nous arrivons non sans tension, rapport aux habituels euh... accrochages bordelo-stéphano-lyonnais... Le stade n’est pas très loin et facile à trouver ; on en fait tout le tour pour trouver un guichet visiteur sous imposante surveillance. Le parcage est ridicule, deux barrières isolent un petit talus vaguement empierré. Le ciel se dégage et il commence à faire très froid. Le stade se garnit d’écharpes et drapeaux aux couleurs des Pingouins de Libourne : bleu et vert tendre, un sommet de mauvais goût. Nous sommes alors moins de 10 dans le parcage, dont un vieux Libournais pro-OL un peu saoulant, un Lyonnais de Bordeaux que nous briefons illico sur les Hex@, un BG et un de ses potes en sweat Lugdu qui pose une petite bâche « Brigade ». Vers 19h20, les BG et Indep arrivent et bâchent, puis ce sont les Lugdu et Nucleo qui rentrent au compte-gouttes sous une sécu hargneuse : plus de 100 Gones en tout. A peine a-t-on commencé à saluer les têtes connues que tous les ultras foncent en direction du guichet... puis reviennent chargés par les CRS, sous les coups de matraque et les jets de lacrymogène. Devant nous, un gone s’en prend plein la tronche. Vite, on attrape Delf et s’abrite sur le côté, rien d’autre à faire... d’autant qu’on ne sait toujours pas ce qui s’est passé, même si on devine un peu ! Goonny fait à la sauvette quelques photos puis on se trouve une poignée isolés du gros de la troupe, dont Jeremy et Greg, contenu derrière les grillages par un cordon de CRS nerveux. On finit par les rejoindre, tant pis si on ne voit plus rien. Bart explique que la sécu a été passablement odieuse et que c’est parti d’un gone qui se serait rebellé. Malgré tout, on assiste à une scène surréaliste, un gros cramage (10-15 hum hum + hem hem) au milieu du cordon de flics ! Le gone qu’on a vu matraquer se remet péniblement, un peu KO et les yeux rougis de lacrymogène ; bonjour l’ambiance et bravo la sécu, qui n’a même pas eu besoin des Bordelais pour provoquer l’incident...

 

Les BG lancent quand même des chants, les bâches enlevées ont été remontées si bien qu’on ne voit strictement rien, mais on s’en fout, et puis ça semble avoir été un match à deux balles. Les CRS ne nous permettent pas de retourner dans le parcage, pas même à Delf seule ; il faut attendre la mi-temps, où la tension redescend d’un cran... mais finalement, nous trois seuls pourrons reprendre place sur le talus ! Du coup, nous voyons à quel point l’OL joue mal, laissant Libourne jouer sur les ailes à volonté, attaquant mollement, la compo bancale et inédite à PLG fait merveille... Un journaliste nous interpelle, voulant interviewer des Lyonnais pour la radio locale. Un peu énervé, je laisse la parole à un Goonny en verve : « On savait que ce serait un match difficile... Libourne ne nous surprend pas, c’est une bonne équipe, ils jouent le coup à fond, ils ne se laissent pas impressionner, côté lyonnais, c’est vrai qu’on est un peu perturbé par quelques absents, PLG a lancé des jeunes, Libourne peut passer, mais on va bien mettre un but de raccroc à la 92e. » Avec quelques « J’crois que » de plus, Le Guen n’aurait pas fait mieux ! Cinq minutes après, Libourne ouvre le score et ne le lâche plus, ce qui a eu le mérite de réveiller un public totalement silencieux hormis les sifflets à chaque intervention arbitrale. Je la sentais mal, je vous l’avais dit ! Pour couronner le tout, Tony rentre et se fait huer par le parcage : mais au vu de sa prestation, peut-on encore s’en étonner ? L’OL réagit à peine et se laisse sortir sans gloire, ce qui provoque l’explosion de toute ma colère du jour, mon écharpe fait un petit tour par terre, et si ç’avait été une officielle au lieu de l’écharpe Hex@, garanti, elle y serait encore. Je me calme un peu grâce au sourire de Delf ;) et couleurs planquées, on s’éloigne du stade. Jeremy et Greg s’arrêtent prendre un kebab, et Jeremy en tire la première réaction d’après-match : « Tout ce qu’on retiendra de Libourne, c’est le grec à 2,90... » On atteint la gare pour y apprendre que le train aura 10, puis 20 minutes de retard ; on y retrouve le BG et le bâcheur isolé, qui nous apprennent qu’ils se sont fait bloquer dans un coin et braquer, couteau sur le ventre, leurs écharpes, bâche et drapeau, par des bordelostéphanois, qui signent là un bien beau fait d’armes, ma foi... A ce stade, je crois que l’annonce imminente d’un ras-de-marée de la Garonne nous aurait à peine fait réagir. On finit par atteindre Bordeaux où Delf retrouve son pôpa, puis c’est la marche nocturne jusqu’au F1, par -2°, par ces mêmes quais glauques où ne zone guère qu’un ragondin ventru. On s’y empile à 4 et comme le chauffage déconne, on a un peu froid. Au réveil, c’est tronches de vainqueurs et yeux en vagin de chouette. Greg conclut d’un magistral : « Sérieux, qu’est-ce qu’on fout là ? »

 

Greg et Jeremy partent par le train de 6h 57 et nous le suivant. Le spectacle du givre dans la campagne et de la neige à Paris font oublier un peu la misère du pire dep, peut-être, depuis la création des Hex@.

 

Exilé17


Retour utilisateur

Commentaires recommandés

Il n’y a aucun commentaire à afficher.



Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Ajouter un commentaire…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...