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FC Barcelone - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 10/10/2001 08:45 PM Score : 2 - 0

7h30… Pour changer, c’est dans un épais brouillard que les Hex@ se retrouvent pour cette 2ème tentative : Indy, Flo et Patator dites les Joyeuses Commères de Windsor, Gaël , JéM, Gregos et moi-même. Espérons qu’un Cessna afghan ne provoquera pas l’annulation du match en larguant une bombe à eau sur Big Ben.

Comme d’habitude, Indy verrouille l’accès aux places arrières du bus 5, aussi confortable que celui du 12 septembre, mais avec de vraies vitres, donc ces demoiselles verront Crussol, cette fois.

Les sacs s’empilent à côté de moi malgré mes objurgations (ne confondez pas Dix-Sept et Dépotoir…).

Rapidement les cartes sortent et commence une partie de coinche acharnée… Gaël et Indy se mesurent à Gregos et Lolotte… Départ difficile des premiers nommés (Gaël : « je joue avec un mort ») mais, quand Indy enfile son maillot de Giuly marabouté à l’essence de victoire lyonnaise, ils amorcent une remontée fantastique qui se conclut en triomphe.

Au premier arrêt ravitaillement, on ajoute quelques sandwichs aux sacs de chips qui me servent déjà d’accoudoir. Et puis Gregos est traversé d’une idée lumineuse : il nous faut des dés ! « Des dés… Dédééééééééé !!!… » Il doit même mendier 20F à Indy, pendant que Gaël y voit une tentative de sabotage de la partie de coinche mal engagée. Comme piste, on utilisera un panneau chantier interdit, adroitement… récupéré par JéM.

Le jeu démarre donc : une interminable partie de Mer qui dure de Bollène à Perpignan (interruption culturelle à Béziers pour observer le stade de la Méditerranée…). Peu importe les règles. Le tout c’est de savoir que quand on perd, on boit et qu’on peut faire des sales coups. Flo a du mal à saisir les subtilités, et moins elle les saisit plus elle perd, et plus tout cela (y compris les dés) lui paraît obscur. Même si, dit-elle, « elle le savait parce qu’elle en était sûre. ».

Indy multiplie les 65, (évidemment, elle triche…la piste est posée sur son maillot de Giuly…). JéM et Gaël se coordonnent pour noyer Flo dans le Monoï, les lâches. Vexée ? Flo prend une crampe (de dépit ?) dans une jambe. Piiin-pon, le kiné officiel des Hex@ (Gregos) intervient et soulage la douleur en deux temps (« ça fait mal derrière le mollet ? ») trois mouvements (« Pousse sur les orteils ! »). Crac. Oui, c’était mon mollet ça. Bon. Tant pis.

Après Narbonne, l’autoroute passe près de la mer (Flo l’a-t-elle vue ?) Thalassa ! Thalassa !

Flo abandonne. Aux abords de la frontière, changement de jeu : « le singe »… Chacun doit proposer une lettre de façon à ce que la suite forme un mot et celui qui reste sec, boit… Flo n’est pas tellement plus inspirée…

Ultime essai de Gregos : un jeu où chacun doit donner un épisode de sa vie « vrai ou faux ? ». Finalement, rien ne vaut le retour aux dés…

Pendant ce temps un supp s’est rapproché du groupe… Gaël et Gregos évoquant avec lui de doux souvenirs de leur existence de faluchards. Sous l’aimable emprise du Monoï, quelques chansons paillardes éclatent (Fanchon, et une version grenobloise des Lorientaises).

Tout cela semble déranger quelque peu les footix qui regardent la cassette de Vidéogag… Un apprenti karatéka qui fait d’un coup de pied un trou dans la cloison, apparemment, ils ne s’en lassent pas.

Arrêt à l’aire frontalière… dur pour Lolotte qui pique un beurgnon (en clair, un somme) devant le car… on fait le plein de pesetas, certains ont même trouvé une écharpe, tant pis pour eux, au stade elle sera moins chère.

Pendant que je cherche désespérément à repérer une Pie bleue sur le bord de l’autoroute, les bouteilles de monoï continuent à descendre au gré des doubles cinq. Barcelone se profile. C’est très grand. En fait on y erre quasiment une demi-heure… Près du port (desservi par un téléphérique… comique…) l’escorte nous prend en charge…

Dans la dernière ligne droite, on lance un pogo à l’arrière du bus. Indy pousse Lolotte qui pousse Flo. Flo se rebelle et se jette couchée sur Lolotte (vous suivez ?). Gaël intervient et s’élarde sur les deux filles (rhôôô ! !), se relève enfin… Coup de frein… Flo qui n’est plus calée se retrouve, coincée entre la banquette arrière et les sièges. Ou sous les sièges. On ne sait pas trop. Gaël appelle au secours, un palan, un chausse-pied, un treuil… finalement on tire et Flo reparaît, un peu secouée mais entière. Pauvre Flo, c’était pas ton jour.

Derrière les arbres, enfin, se profile un grand bâtiment qui tient du parking à étages de la Part-Dieu, en plus haut. C’est ça ? Oui c’est ça. C’est… haut, très haut. Fouille, flics, chants (ça résonne bien un stade vide)… Pour la photo devant la forteresse que nous espérons bien enlever, Patator se drape dans sa cape aux couleurs lyonnaises avant de devoir rendre son drapeau à JéM (photo à suivre…).

Nos places sont au 3e sans ascenseur et au Nou Camp, 3 étages ça veut dire 8 ou 10 d’un immeuble croix-roussien. D’ailleurs, d’en haut, on découvre une remarquable vue panoramique sur la ville. Les tribunes sont très raides et Gaël n’est pas chaud pour sauter (« Si je plonge, là, j’ai pas pied… »). JéM commente la situation d’un magnifique et très réaliste « Qui ne saute pas ne se tue pas ! ».

Les Lyonnais prennent possession du Nou Camp encore désert. Seuls quelques Martinets à ventre blanc (Apus melba. Melba, parce que ce sont des oiseaux qui se dépêchent.) répondent à nos chants.

Le stade ne daigne se remplir qu’à partir de 20h 30… finalement 70 à 80 000 personnes mais pas un bruit. Les penyas, la furie méditerranéenne ? Bof…

Gaël dissuade les footix, largement représentés, de siffler l’hymne catalan, avant de lancer une belle Marseillaise.

Gaël capo d’un soir… mais à part les hex@ et une poignée de leurs voisins, c’est chut-on-regarde… Comme les Barcelonais en font autant et qu’il n’y a pas grand-chose à voir sur le terrain, ça donne un stade géant dans un silence de cathédrale. Quelques clameurs quand Coupet sauve les meubles devant… Caçapa…

En seconde mi-temps, la rentrée de Luyindula, qui passe en six semaines d’un déplacement au Stade de la Venise Verte au Nou Camp, dynamise l’OL et ses supporters. Sous l’impulsion, toujours, de Gaël, la tribune s’agite et entame même des Quinesautepas malgré la raideur de la tribune… Mais le Barça sait s’y prendre, quelques tacles bien placés renvoient Anderson et Luyindula à l’infirmerie avant que Kluivert, puis Rivaldo sur un penalty délirant, ne gâchent la fête, les imbéciles. Une poignée de boutonneux barcelonais croit malin de chambrer… nos footix jugent subtil de répondre en scandant Champion du monde Champion d’Europe… que fait la section anti mastres ?

Les stadiers et forces anti-émeutes nous retiennent dans le stade près d’une heure avant de nous laisser rejoindre les cars, sous les yeux de la police montée… C’est aussi le moment où l’on apprend les lamentables incidents subis par les BG-Lugdu.

Le retour sera calme, trop calme. On préfère ne pas trop revenir sur ce triste spectacle ni commenter nos maigres chances résiduelles en C1… Le film à deux francs berce notre assoupissement et peu d’entre nous verront la lune se refléter laiteusement dans un étang côtier puis dans Mare nostrum…

Indy se retrouve on ne sait comment, piteusement encastrée dans l’allée centrale du car… repoussée par diverses personnes qui étalent outrageusement toutes leurs grandes jambes sur les sièges.

Sur le coup des 2h 30- 3h, Indy (et Gaël avec plus de mal) papote avec un stadier sympa (Fred) en ponctuant son discours des blagues dont elle a le secret. « Indy est une chieuse » C’est Gaël qui l’a dit et il insiste pour que cela figure dans le compte-rendu. Indy nous promet l’enfer à partir de 4h. Bernique. A 4h, elle s’écroule tout d’une masse, pour émerger à 6h 30 aux alentours de Feyzin, comme tout le monde.

Le brouillard, qui semble ne pas avoir quitté Lyon, nous accueille après ces 24h de déplacement. Il n’y a plus qu’à se disperser… Pauvre Indy qui doit sauter dans son TGV pour retrouver le boulot, pendant que la section WE-de-cinq-jours (voire plus) savoure d’avance la couette qui l’attend pour y enfouir son chagrin. Gregos, qui ne souhaite pas « se coucher à 18h du mat » part dans les premiers.

Et on pense déjà à Paris…


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