PSG - Lyon (par les Hex@s69)

C’est à 11h15 que nous nous rejoignons, comme d’habitude devant le siège de l’OL. Et, fait exceptionnel, les bus sont déjà là § Il y a donc Flo, Lolotte, Séverine, Stan69, Thomas (un copain à Stan) et moi. C’est d’ailleurs Lolotte qui à la responsabilité d’apporter les 60 et quelques places aux hex@75 et aux supporters venus en indep. Bref, une belle organisation en perspective… 

Nous tentons d’investir comme à notre habitude le fond du bus, mais il est trop tard. Ce n’est pas grave, la dernière rangée est occupée par des gens ma foi fort sympathiques, qui n’avaient rien de mastres. A l’inverse de la grande majorité du reste du bus qui ne fera que dormir pendant tout le voyage. Nous décidons donc d’occuper à nous cinq les six sièges situés les plus au fond du bus. Pour nous sentir plus à notre aise, nous essayons de convertir les fauteuils en banquette mais notre tentative fut interrompue puisqu’il nous aurait fallu apporter notre caisse à outils pour faciliter le travail (à noter pour un prochain déplacement !). Nous commençons donc notre voyage et déjà les premiers chants fusent, avec notamment quelques adaptations assez lourdingues (« Paris est une ville, où règne… » ou encore « Paris, Paris, va te faire enc****, la tour Eiffel… ») mais toujours bien drôles ! Les traditionnels « on s’en fout, on n’aime pas le footeuh » sont aussi de sortie, ce qui entraîne des regards plus que curieux de la part de certains footix. Etant accoutumés à cela, nous n’y prêterons pas attention pour le reste du déplacement. 

Un ch’tit moment après le départ du bus, et parce que l’on ne pouvait plus résister à la tentation, nous décidons de jouer au désormais célèbre jeu de dés (plus connu sous le nom de jeu dédé). Oui, celui où, de toutes façons, tu dois boire à un moment ou à un autre. Lolotte et Flo tentent donc d’expliquer aux autres incultes des jeux de pochetrons les règles de ce divertissement somme toute assez « venu d’ailleurs » (lol). Après de longues explications toutes moins claires les unes que les autres, nous commençons à jouer et, comme pour bizuter les jeunots, quelques règles viennent s’ajouter en cours de jeu. Ces parties endiablées continuent jusqu’à l’aire de Beaune, habituelle station de ravitaillement pour les déplacements dans le Nord, et où nous effectuons notre premier arrêt. 

Nous mangeons donc là-bas, entonnons quelques chants dans les couloirs du bâtiment principal, jouons sur l’échiquier géant (hem hem !), quand Flo et Séverine régressent et décident d’aller faire joujou sur les installations prévues pour les 3-12 ans (serait-ce la section hex@gamine qui fait son bout de chemin ?). Les autres hex@s ne pouvant pas manquer une si belle occasion, cela se termine par des pogos et des descentes vertigineuses en toboggan, et cela ponctué de quelques clichés. La suite du voyage est l’occasion d’apprendre (pour certains) de nouveaux chants, sympathiques, tels que « Olympique Lyonnais, Olympique Lyonnais, où qu tu sois les ultras seront toujours là… » ou encore « Marijuana, Marijuana, du virage s’élèvera, une fumée que l’on aime… ». A l’arrivée en région parisienne, nous sommes escortés par ces messieurs de la police, avec le bus d’indep lugdu qui nous aura attendu sur le bord de l’autoroute. Etant donné que nous sommes assez en avance, nous faisons un petit tour sur le boulevard périphérique (le temps d’admirer la pollution métropolitaine), accompagnés de cette belle escorte, qui nous permet de dépasser, sans vergogne, les parisiens pour le moins curieux et croyant être doublés par des stars (non, non, ce n’est pas la tournée des Enfoirés mais simplement des supporters lyonnais). 

Après la célèbre descente sur Paris, nous arrivons ensuite au Parc : la sortie du bus assurée par de nombreux CRS, nous nous rendons sagement et toujours en chantant dans l’enceinte parisienne et prenons place dans notre parcage. Après que Lolotte ait passé toutes les places à Indy, nous voyons arriver au compte goutte les autres hex@s. Le match commence et la voile lugdu est sortie, accompagnée de nombreux chlorates, comme toujours assez spectaculaires. Pendant le match, les ultras auront beaucoup de mal à se faire entendre, étant donné le nombre très important de touristes-mastres présents ce soir là. Pour preuve, lorsque nous vient l’idée de brandir un étendard, qu’entendons-nous au loin ? « Les drapeaux.. » bien sûr ! Ce qui est inadmissible, qui plus est pour un déplacement. Bref, les chants ne sont repris que par quelques ultras et par les hex@s. La grecque, tentée à 2-1 et au moment où nous sommes leader du championnat (situation parfaite pour qu’un mastre commence à murmurer certains chants), ne monte bien sûr pas jusqu’en haut du parcage. 

Côté parisien, joli tifo de la tribune Auteuil, mur d’écharpes des Boulogne Boys, voile des Hoolicool. Auteuil est assez impressionnant bien qu’en déclin lorsque leur équipe était menée au score. Quelques grecques vraiment pas exceptionnelles (nous faisons mieux chez nous) et certains chants bien puissants. Pas mal de torches sont allumées aussi (mais que fait la police ?!). 

Le retour aux bus, sous une nouvelle escorte de CRS, se fait tranquillement. Bien que le chauffeur, en bon psychologue, ait l’idée génialissime de nous passer « Quasimodo del Paris » en ayant monté à fond le volume, nous nous installons de nouveau confortablement pour passer encore quelques heures dans ce bus. Après cette agression physique, nous pouvons enfin nous reposer dans le froid de la clim que l’on ne peut arrêter… Petite pensée pur ceux qui reprennent le boulot et qui ont essayé tant bien que mal de dormir. Arrivée à Gerland à 4h40 où nous nous séparons dans le froid et l’humidité matinale et rentrons chez nous pour retrouver notre si célèbre couette… 

@ plus pour un prochain déplacement…