Aller au contenu
  • Les comptes-rendus des déplacements entre 2007 et 2016 ont été en grande partie perdus suite à un problème informatique. Toute personne possédant l'un de ces comptes-rendus peut le transmettre à l'administrateur afin qu'il soit ajouté.

Lille - Lyon


HEX@GONES
  • Date & Heure : 16/03/2002 20:00 Score : 2 - 0

Samedi, 16h 00 : « Vous êtes arrivés à Lille Flandres. Terminus du train. Assurez-vous, etc. » Premier souci, appeler les Hex@75... Première surprise, ceux-ci, que je croyais arrivés, sont encore à 70 km et de plus, Bart et Sam ont couru répondre à l’appel du Quick ! Une paire d’heures à tuer dans Lille que je commence comme il se doit aux Trois Brasseurs avant de vérifier de visu la présence des éléments touristiques décrits sur le site Hex@ dans la métropole flamande.

 

18h : commençant à désespérer (les Hex@75 semblent paumés dans les rocades lilloises), je suis abordé par Jean-François, nouvel Hex@75 qui a repéré l’écharpe amie en pays ennemi. Peu après, on retrouve enfin les Hex@75 sur la Grand’Place. Direction une taverne proche de la citadelle et de Grimonprez ; là je découvre qu’en réalité, ces messieurs des Hex@75 attendent tranquillement devant leur mousse après avoir envoyé ces demoiselles (plus Sam) en éclaireuses ! Bande de rustres. Sont présents Indy, Méli, Flo, Raph (Titouplin), JéM, Sam, Greg (Ultragozz), Bart, ‘Long, Goony, Jean-François déjà cité, Manu et Matt... Peu après, pendant que tous sirotent leur breuvage devant une défaite de l’OM à Rennes, Charly arrive drapeaux  en main (qu’un barman facétieux tentera d’escamoter.) Arrive l’heure de rejoindre le stade en bois, aluminium et carton bouilli qui accueille la rencontre (désolé trunk...) Les Hex@75 ont déjà pris les places mais les ennuis ne vont pas tarder. Des CRS butés décrètent que les appareils photo - y compris le numérique de Raph - sont de dangereux projectiles et nous d’ignobles hooligans... De plus, il n’y a pas de consignes visiteurs et les stadiers préviennent que ceux qui ressortent ne pourront plus rentrer dans le stade ! Un petit Rambo local, passablement énervé et se croyant en train de tenir tête à une horde de hools anglais enragés, prend l’incompréhension de Raph pour de la rébellion en bonne et due forme et d’un coup, le pauvre se retrouve neutralisé et ceinturé par cette espèce de Bigeard de quartier ! Indy sauve la situation en poussant Raph dehors tout en composant le numéro de Cédric Lehmann (vous savez, son chouchou depuis Prague ). Si les CRS continuent à montrer les crocs, les stadiers s’alignent au garde-à-vous et finissent par laisser ces dames porter les appareils aux voitures et nous rejoindre dans le parcage où 150 Lyonnais sont déjà présents. Faute de place et d’envie après cette affaire, on ne joindra pas notre bâche à celles des Lugdu et Nucléo. Les chants commencent à démarrer pendant l’échauffement et les discours de la speakerine, puis je vois se déployer devant moi... MON drapeau ! Oublié dans la voiture de JéM après Prague ! Surprise garantie mais je le récupère sans problème.

 

L’ambiance est vite refroidie par le but « essepssionnel » (copyright Vahid) de Cheyrou après deux minutes et quarante-trois secondes, mais elle reprend aussi vite que la flambée de chants lillois ne retombe. L’OL pousse en vain, nous aussi ; Grimonprez crie surtout quand les Dogues entrent dans la surface... Placés tout en haut du parcage, les Hex@ dissipent en chants leur rancoeur contre la maréchaussée nordiste, les drapeaux tournoient malgré un vent contraire. Bart calme de quelques explications énergiques un début d’embrouille Nord-Sud lancée par une bande d’abr... enfin de « supporters » pas très subtils. A un quart d’heure de la fin, alors que Santini a une fois de plus émasculé son équipe en sortant le percutant Delmotte au profit de Carrière au gabarit peu adapté, le ballon botté par Wimbée choit dans le but entre Greg et Caçapa. Les images prouveront que Brunel a éternué à côté du ballon, l’accélérant assez pour porter le coup de grâce à l’OL, une fois de plus. Un feu de hem hem éclate côté Dogues et nous sommes aux premières loges pour assister à l’intervention énergique des hommes en orange...

 

Tout  le parcage reste assommé quelques secondes par ce nouveau seau de ridicule vidé sur nos têtes, le match est plié et pendant l’attente, les chants se font agressifs, d’autant que les autres scores nous sont très défavorables. Notre parcage domine le bus de l’OL et la sortie des joueurs ; est-ce sur leur ordre ? nos amis les CRS se déploient en haut des gradins et nous maintiennent en retrait du surplomb. Les joueurs saluent mais sans grande envie, on les comprend. Pendant que fusent les « Aulas de m***, les ultras t’emm*** » et le tube du moment « Et on sera jamais champions de premièreu-di-vi-sion », Indy et Raph tentent d’amadouer un peu les forces de l’ordre... « Mais Raph c’est un gros nounours, il fait de mal à personne » explique Indy au petit va-t-en-guerre de tout à l’heure, et à son chef un peu plus ouvert, qui se perd en explications confuses et banalités. Un impair de Bart crée un regain de tension (« Lille c’est une ville d’enculés... » Réponse du petit rambo : « j’suis lillois »... « ah désolé »...) mais le ton est plus à Camp David qu’au siège de Ramallah. N’empêche qu’on ne quitte le stade qu’au bout de 52 minutes, alors que tout est éteint et surtout que le car de l’OL est parti !

 

Enfin lâchés, il est temps de déployer la bâche pour une photo de groupe avant de quitter Charly & Family et de mettre le cap sur la rue de Béthune. A l’enseigne « Aux moules », le patron tire un peu la gueule de voir débouler 14 clients à cette heure indue ; certains doivent faire table à part (10+4). Indy, Sam, Greg et Flo se dévouent et noient leur misère dans des cocktails sang et or ou verts ! De l’autre côté, la bière et les moules/andouillettes-frites sont à l’honneur, et Raph se rattrape de n’avoir pu faire de photos du match. Bart plutôt déprimé, envisage divers actes terroristes pendant qu’avec JéM et Raph (section Hex@quizz en force !) nous nous remémorons les étapes de l’épopée européenne de... Bastia en 78. Trop de conneries furent faites et dites ce soir-là pour parler de toutes, mais cela se termina par une interprétation toute en chorégraphie de « Qui c’est les plus forts c’est les verts » par l’ineffable Bart. Un bourgeois flamand de la table d’à côté posa sur la scène un regard écarquillé en tasses à thé, mêlant réprobation bien-pensante, terreur de ces sauvages inconnus et crise de constipation, encore plus comique que le chanteur lui-même, et ce n’est pas peu dire...

 

De retour Grand’Place, nous réalisons qu’il reste trois minutes pour récupérer nos véhicules avant la fermeture du parking. Ce qui abrège les séparations entre ceux qui restent (Indy, Flo, Greg et moi-même, plus Raph qui migre dans sa famille) et ceux qui remettent le cap au sud. Indy nous dirige alors, par des foules de ronds-points et d’étranges rampes en tôle, en direction d’un Formule 1 situé plutôt loin, quelque part entre Armentières, Ypres, Amsterdam et Zeebrugge. Nous y entrons en même temps qu’un groupe folklorique lorrain en costume traditionnel... puis nous tassons à 4 dans la chambre (moi par terre, ces demoiselles en bas, Greg à l’étage...) A l’étage ? pensez-vous : à force de faire le singe, le voilà d’un coup qui se trouve plus par-dessus la rambarde qu’il ne croyait, oscille quelques angoissantes secondes dans le vide, le temps pour nous de prendre les paris (tombera ? tombera pas ?) et bien entendu... dégringole lourdement aux pieds d’Indy ! Suivent quelques scènes interdites aux moins de 16 ans quand Greg abandonne son sous-vêtement à ses groupies en délire, avant de tenter vainement de le récupérer (avec son drap en guise de pagne... et il n’y a pas de photos... rassurez-vous...) La nuit est donc courte (elle commence vers 3h, quoi...) et à part les habituels discours nocturnes d’Indy (incompréhensibles, hélas) rien ne la trouble jusqu'à 9h et le Grand Prix de Malaisie sur TF1...

 

Le petit déj est prévu chez « Tine », la tante d’Indy, en pleines terres lensoises (Carvin, à côté du tristement célèbre Courrières). L’accueil est tout en chaleur nordiste : des monceaux de gâteaux, gaufres, croissants nous tendent les bras et changent bientôt de résidence . Finalement, nous restons jusqu'à plus de midi à raconter, tels des anciens combattants, nos faits d’armes dans les divers stades du pays. Le moral regonflé malgré la pluie, nous retournons sur Lille pour la partie culturelle du WE. Entre les premières tentatives de « On sera jamais champions » (en canon s’il vous plaît, ce qui n’arrange pas la météo), survient l’affaire de l’ornithorynque...   Ben oui, rappelez-vous : j’avais évoqué sur le forum « un ami ornitho » sur Lille ? eh bien voilà que Greg a complété par « rynque » et pas par « logue », et s’est mis en tête de voir un ornithorynque à Lille ! Je vous laisse imaginer la tête de l’hôtesse de l’office du tourisme (sis au Palais Rihour, XV e) l’entendant demander s’il y en a un au zoo de Lille...

 

Nous nous garons place Louise de Bettignies... l’arrière-grand-tante de Trunk ! ! Grâce au guidage d’Indy, nous visitons successivement la Vieille Bourse, l’hospice Comtesse (hôpital médiéval genre hospices de Beaune) et ses photos du Vieux Lille en 1975 (ça-z’a bien changé ma bonne dame !), la cathédrale où Indy est touchée par la grâce devant un chemin de croix de style contemporain... Avant de rejoindre le zoo voir l’hippopotame faute d’ornithorynque, mais le temps de casser la croûte, nous arrivons à l’heure de fermeture. En attendant l’heure de rejoindre Raph, nous glandons donc devant les jeux pour gamins, ces demoiselles chacalisent le guichetier du manège ou amusent un Lensois de passage avec nos dernières chansons.

 

Le trajet retour sera voué aux vocalises, la version polyphonique à 4 voix du « On sera jamais champions » est mise au point aux alentours d’Amiens... A l’approche de Paris, le moral retombe... On rapatrie Greg et Raph avant d’achever les libations dans un restau japonais à Bastille, bien connu d’Indy, pour son inénarrable patronne et ses Sushi ou Tashimimachin... Flo se met une indigestion de brochettes pendant que je tente avec succès le poisson cru (mais si, essayez...) C’est sur cette note culinaire que s’achèvera ce WE haut en couleurs, mais pauvre en points.

 


Retour utilisateur

Commentaires recommandés

Il n’y a aucun commentaire à afficher.



Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Ajouter un commentaire…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...