Comment transformer une calamiteuse défaite à Strasbourg en match historico-mythique-légendaire qui vous donne envie de repartir en déplacement à la première occasion ? Bah, ce n'est pas compliqué, faut se lever vers 6-7 heures un dimanche matin, s'entasser à cinq dans une Punto (éviter les Punto vertes quand même, ça porte la poisse !), et le tour est joué : en route pour l'aventure !
Certes, les matchs des tours précédents contre Caen, St-Etienne et Fontenay indiquaient déjà suffisamment que les joueurs de l'OL ne prenaient pas cette Coupe de France très au sérieux. Alors à quoi fallait-il s'attendre à Strasbourg ? En tout cas, ne comptez pas sur nous pour être sérieux à leur place !!
Récit (long long long, vous êtres prévenus !) du déplacement des Hex@Gones 75 au départ de Paris, en cette belle journée du ...1er avril.
Indy ayant été exemptée de compte-rendu cette fois-ci (14 heures à s'exciter au volant, tenir le levier et sucer des carambars, forcément, ça fatigue !), vous n'aurez pas droit à tous les petits détails habituels sur nos départs et faux-départs : on vous épargnera donc le nom des retardataires au rendez-vous ( ), vous ne saurez pas laquelle est la bonne clé - sur les 32 du trousseau d'Indy - destinée à ouvrir la bonne serrure - sur les 7 de sa porte d'entrée - quand il a fallu retourner chercher le poste radio-cassette oublié [lequel s'avèrera presque inutile finalement, cf. paragraphe 'Fred Bart';-], vous n'apprendrez pas non plus ce que Greg BG87 en a profité pour trafiquer dans la salle de bains (les merdes de chiens, c'est comme les rats...), ni quel est ce fabuleux copilote jonglant avec les cartes routières afin de guider Indy pour sortir de Paris...
Bref ! Sachez quand même qu'après moult péripéties et fausses-directions (Bourg-la-Reine ou Choisy-le-Roy ?), nous nous en sortons avec une moyenne très honorable de 15 km/h pour la première heure de voyage : à peu près le même tempo que celui des débuts de matchs de l'OL en Coupe de France, tout va bien !
Un peu avant Marne-la-Vallée, Méli nous explique gentiment qu'après tout, vu qu'elle habite à 5 bornes de là, on aurait pu tout aussi bien la laisser dormir 3 heures de + et passer la prendre en partant... Mais bien sûr ! Et la marmotte, quand elle ne dort pas, elle veut pas des tartines de nutella enveloppées dans du papier alu, aussi ?! Ah non, finalement elle préfère les bonbons à la pomme...
Shooté aux bonbons lui aussi, Fred Bart nous fait l'honneur de quelques vocalises en vue du récital qu'il doit donner le soir même sur le perchoir de la Meinau : être 'capo' des Nucléo Ultra, ça se mérite ! Apparemment, il faut au minimum être passé par l'EDHEC (Etablissement de Détection des Hurluberlus Equilibristes Comiques, ou quelque chose comme ça), et encore, ça ne suffit pas, y a qu'à voir le pauvre Jean-Jacques Goldman qui a raté sa carrière et en est réduit à vendre des disques car il n'a jamais réussi à s'imposer comme leader de groupe ultra. Non, pour devenir capo, il faut aussi la chance d'avoir eu des parents fans de Frédéric François, réussir à se coiffer comme Dave, tout en ayant été surnommé 'La Passoire' quand vous gardiez les buts de l'équipe de Vauxlachswillerbergansheim et que la fille qui jouait dans l'équipe d'en face vous plantait des buts à la pelle... Evidemment, il faut aussi connaître par coeur le répertoire complet, non seulement de Pierre Bachelet, mais encore d'Enrico Macias, d'Herbert Léonard, de Guy Béart, Carlos, Christophe (Aline, stp, évite d'appeler Indy chaque fois qu'elle conduit ! , et bien sûr de François Valéry, Cookie Dingler, Dalida, Début de Soirée, Corbier, Douchka, et accessoirement Goldman, Thiéfaine, Beruriers Noirs, I Am, 113, Noir Désir, Renaud, Jean Passe & Desmeyeurs, sans oublier les génériques des Télétubbies et autres Ulysse31, qui peuvent bien sûr servir à tout moment en plein match : imaginez par exemple que Strasbourg n'ait pas réusi à marquer et qu'il ait fallu se taper des prolongations !...
La première partie de notre voyage se passe donc sans encombres, les noms de villages de Champagne défilent au rythme d'un Violeau ou Bréchet du dimanche. Grâce à Indy, on a même réussi à traverser Vezouvre-les-Dombèze à 30 à l'heure, en évitant le piège de tourner à gauche après Chez Zaza, parce que de ce côté là c'était carrément un Faux-Vésigneul et on n'était pas sortis de l'auberge ! Enfin bref : sans encombres.
De toute façon, rassurez-vous, quand Indy n'est pas en train de respecter les limitations de vitesse, c'est simplement qu'elle s'est arrêtée au bord de la route pour marquer son territoire dans un abribus ! Avec Méli qui fait le guet, ah c'est beau la solidarité féminine ! (Ce sera moins ça plus tard, quand Méli fera remarquer à Indy qu'elle a un accent stéphanois mignon touplin !).
Pause casse-croute sur une aire de repos à Toul, dommage que Tonton Manu ne nous ait pas laissé son ballon, celui qu'il a gagné à je-ne-sais-plus-quel-concours-même-que-c'est-marqué-sur-son-tee-shirt, j'espère que Manu l'amènera pour les déplacements à Lille et à Rennes (le ballon, pas le tee-shirt !). Pendant ce temps là, un coup de fil à Gaël nous apprend que les supporters faisant le déplacement depuis Lyon sont bloqués à Beaune, pendant la longue pause des chauffeurs...
Mais nous voilà déjà repartis. En Lorraine, cela se complique un peu, surtout quand notre Fred (Astaire) Bart s'invente des soirées au cabaret de Bébing où venaient l'idolâtrer toutes les filles de Xouaxange, enfin bon, rien de trop grave quand même, à part les maisons vertes ou roses de la région... Les derniers kilomètres entre Saverne et Strasbourg sont les plus pénibles, aucune cigogne en vue pour nous souhaiter la bienvenue en Alsace, seulement quelques traînards sur la route, qui auront au moins le mérite de permettre à Indy de se chauffer un peu la voix en révisant ses classiques vis à vis des gardiens adverses !
Enfin, Strasbourg ! Petite ballade le long du canal puis dans le quartier de la cathédrale, magnifiquement éclairée par un beau soleil printannier. On croise des elfes et des chapeaux pointus, confettis touplin partout, c'est carnaval ! Par contre, ce n'est vraiment pas évident de se promener avec une gamine, on ne peut pas rester 30 secondes sans avoir le dos tourné, sinon elle nous mitraille de son appareil-photo !! (Eh non Bertrand, hélàs, Indy ne s'est pas arrangée depuis Troyes ! )
A la terrasse d'un café sur le parvis de la cathédrale, on en profite pour faire connaissance autour d'un verre avec Jérôme, un vétéran des listes de discussion OL, d'ailleurs co-fondateur d'OLplus, et qui est venu spécialement de Zurich ! Peu après débarque en force un groupe de Lugdus et de Nucléos, emmenés par un Pippo-Ultrassud flashy touplin (mailot moulant de la squadra azzura + pantalon jaune + chaussures rouges !!). Grosse confusion dans la place, mais nos rebelles lyonnais finissent rapidement par s'embrouiller avec un serveur et préfèrent quitter les lieux ! Les autres Hex@Gones attendus ne sont pas au rendez-vous. Georges nous prévient qu'il est encore à faire du tourisme à 100 km de Strasbourg (tu as fait la tournée des gendarmeries alsaciennes ?!) Quant à Niko, il est parti en retard de Francfort, probablement trop occupé à se procurer une cargaison de sous-bocks de bière destinés à servir de confettis au stade (surtout s'il s'est chargé lui-même de vider les bocks !?). Rendez-vous à tout le monde au stade !
La Meinau, nous y voilou, à peu près une heure avant le coup d'envoi. Nous manquons d'interprètes pour comprendre les propos des Alsaciens, mais nous parvenons tout de même à nous faufiler dans le sillage des deux cars de l'OL pour se garer au parking visiteurs. Retrouvailles avec ceux qui ont fait le déplacement en car, ainsi qu'avec les HexaGones venus en indep'. Le stade ne paye pas de mine à l'extérieur (en plein quartier résidentiel), et à l'intérieur ce n'est pas la joie non plus. Tribune en réfection, les 350 supporters lyonnais se retrouveront placés derrière les buts, dans un espace de 30 mètres de large mais seulement 3 mètres de profondeur, pas l'idéal pour se regrouper et mettre de l'ambiance !
Après d'âpres négociations avec les responsables de la Sécu, on peut enfin dérouler et installer la grande bâche Hex@Gones que Greg a ramenée de Paris. Elle est cette fois beaucoup plus en vue qu'à Auxerre, même s'il y aura du monde devant...
Les joueurs viennent enfin s'échauffer devant nous, aux derniers rayons du soleil. Salutations de Coupet et de quelques autres. Les remplaçants s'échauffent dans un coin, l'occasion de résoudre les petites incertitudes de la compo : Govou a donc été préféré à Marlet, Bréchet à Delmotte, et Müller jouera en défense au lieu de Caçapa (qui paraissait pourtant tout indiqué pour museler Luyindula !) Peu à peu la pression monte, pendant qu'Indy et Gaël font le tour des rangs lyonnais pour distribuer les sous-bocks-confettis de Niko. Joli rendu à l'entrée des joueurs sur le terrain, d'autant qu'il y a aussi pas mal de drapeaux en activité (par contre, les Pokémon gonflables, fallait vraiment les inviter ?)
Le coup d'envoi est donné, entre deux photos et deux coups de fil d'Indy (les joueurs pouvaient pas attendre, non ?). De toute façon, le match démarre au petit trot. C'est une rencontre de coupe ça !? En première mi-temps, pas grand-chose à signaler. Coupet sous nos yeux a peu de travail à faire (mais le fait bien), l'alerte la plus chaude venant d'un centre anodin sur lequel Edmilson mal inspiré manque de tromper son propre gardien. Au milieu, les bons mouvement sont rares, presque toujours sur des actions individuelles, un dribble de Dhorasoo (fortement encouragé par la Section Malgache au complet), une accélération de Laigle, et cette incroyable action de Foé, ou comment faire simple quand on peut faire compliqué : récupérer la balle en milieu droit et traverser le terrain pour aller déborder à l'aile gauche, pendant que vos partenaires vous regardent jouer... Au total, seulement une ou deux bonnes tentatives de Govou, rien de concluant. Symptômatique : sur une contre-attaque, Anderson récupère un ballon en bonne position mais repart en retrait jusque dans son propre camp... L'OL n'a décidément pas encore trouvé le bon sens du match, et les Strasbourgeois, tout limités qu'ils sont, en veulent bien davantage.
Côté supporters lyonnais, bonne variété de chants derrière les capos, mais passivité à quelques mètres de là, la tribune mise à disposition ne permettait guère d'espérer mieux ! Une ou deux torches aussi, sans commune mesure cependant avec ce qu'on verra dans le camp d'en face : encore une fois, l'impression que Gerland est une prison comparé à ce qui est toléré ailleurs !... A noter dans la tribune au-dessus de nous, un spectateur a cru bon de venir avec un maillot des Verts de la grande époque Manufrance-Poteaux carrés : autant dire la mi-temps a été un peu animée elle aussi !
Il y a du mieux sur le terrain en début de seconde période. Les supporters lyonnais font connaissance avec Chilavert (c'est tout de suite une grande sympathie réciproque !), les joueurs lyonnais aussi hélàs, comme sur ces différentes occasions de Foé et d'Anderson que le gardien paraguayen parvient à dégager. Les Strasbourgeois sont dangereux à deux ou trois reprises, mais tout de même peu convaincants, à part un Luyindula très remuant. Finalement le temps passe et le match se calme... A un quart d'heure de la fin, petite surprise, Santini choisit de faire entrer Marlet ...à la place de Laigle ! Cela risque de casser un peu l'équilibre, mais après tout, vu comme c'est parti et étant donné la forme de Chilavert, est-ce la peine d'attendre les tirs aux buts pur se réveiller ?
Le verdict arrive bientôt, avec cette échappée de Luyindula à l'autre bout du terrain, un long centre qui ne voit aucun Lyonnais à la réception mais la reprise d'un blanc... et les hurlements des supporters strasbourgeois. Eh merde, nous voilà menés ! A vrai dire, vu de notre côté, on ne l'avait pas trop sentie venir cette ouverture du score. Les joueurs lyonnais, eux, n'avaient probablement pas trop imaginé non plus qu'ils pourraient se retrouver avec un but à rattraper à ce moment du match. Mais il l'ont fait tellement souvent cette saison que l'on y croit encore. Avant même que la balle soit réengagée, les supporters lyonnais se remettent à pousser leur équipe de plus belle !
Hélàs, on connait la suite. A 2-0, un peu d'incrédulité devant la tournure des événements, mais rebelote, on veut encore y croire. L'OL obtient d'ailleurs un coup franc idéalement placé à la limite à la limite de la surface... Mais le tir de Sonny ricoche sur la barre ! Enfin, inutile d'invoquer la machance, car l'incapacité à marquer sur coup-franc est désormais chronique à Lyon depuis près de 2 ans... Des équipes comme Nantes ou Sedan n'ont peut-être pas de stars, mais au moins elles possèdent des tireurs de coup-franc dignes de ce nom !
Le véritable coup de massue, c'est seulement à 3-0 qu'on l'a reçu. Il a bien fallu se rendre à l'évidence que cette fois le voyage s'arrêterait là. Nous sommes tout de même un bon nombre à avoir chanté pour l'OL jusqu'au bout, de toute façon c'était trop ridicule de voir tout une partie du public strasbourgeois se mettre tout à coup à entrer dans le match à la 89e minute...
Quant à Chilavert, on ne l'aura pas vu quitter son camp une seule fois, et pour cause : il était trop occupé à s'expliquer avec nous. Bart a profité du mégaphone pour réciter touplin de gentils noms d'oiseaux en langue espagnole (l'ornithologie latino-ibérique, c'est une autre option obligatoire à l'EDHEC ??). En tout cas, cela a visiblement bien plu à Chilavert d'entendre ainsi parler du pays, et aussi d'avoir des nouvelles de sa maman ! Gracias, Señor Bart !
Coup de sifflet final. Edmilson peut dégager au loin dans les tribunes, l'OL n'a fait que de la figuration sur le terrain. Au tableau d'affichage, une seule info intéressante : à 22h, il fait encore 16° dans le stade de la Meinau ! C'est vrai que la soirée aurait presque pu être agréable...
Merci quand même à Sonny et Steve qui malgré leur déception sont venus remercier les supporters présents et donner leurs maillots (ces pauvres mailllots de Coupe tous pareillement floqués au nom de SFR...). Morosité dans les rangs pendant qu'on attend de pouvoir quitter enfin le stade. Sentiments partagés vis à vis des quelques Strasbourgeois qui nous chambrent : leur joie ferait presque plaisir à voir, mais on leur souhaite bon vent... en D2.
Séparation sur le parking. Parmi les lyonnais repartant en car, Gaël emmène la bâche des Hex@ pour qu'elle soit visible aussi lors des prochains matchs à Gerland. Toujours très aimable, Indy retarde le départ en faisant redescendre la moitié du car parce qu'elle avait oublié de leur faire la bise, c'est la moindre des choses ! Une fois sa besogne accomplie, elle reprend le volant et on remonte à six dans la Punto, histoire de faire un (grand) tour du stade pour assister au départ des joueurs. Mais on arrivera trop tard pour cette fois-ci. Le temps de laisser Indy s'aventurer seule dans un Mac Do avec son maillot de l'OL (elle en ressortira une heure plus tard, mais saine et sauve et affamée), de souhaiter bonne route à Bruno, Pippo et autres Ultras venus en indep, de laisser Indy savourer tranquillement ses frites, de quitter Niko qui repart en voiture pour l'Allemagne (avec une plaque allemande immatriculée GG, quelle honte !), de laisser Indy finir son coca, etc. ...il est déjà 23h30 lorsque l'on quitte enfin Strasbourg. Il ne nous reste plus qu'à refaire la route jusqu'à Paris !
Le départ est plutôt morne et silencieux. On réalise que l'on n'ira pas à Amiens en demi-finale, on a laissé filer la qualif pour un retour au karaoké... Bart envoie un petit message de réconfort à Sidney Govou. Dire que c'est la première fois de sa carrière que l'OL perd un match où Sidney est titulaire !... Pour ma part, je ne me souviens pas avoir déjà assisté à une défaite aussi nette de l'OL. Bart, lui, était présent lors du dernier 0-3 : c'était à Bologne il y a deux ans. On essaye de consoler Méli, dont c'est le premier vrai déplacement : nous aussi on a connu la défaite pour notre première fois... Ne serait-ce que parce qu'il faut aussi en passer par des moments comme ça pour pouvoir apprécier à leur juste valeur les matchs de pur bonheur où tout paraît facile, comme quinze jours auparavant à Auxerre...
En plein spleen baudelairien, Bart nous a aussi rappelé le souvenir de la finale de Coupe de la Ligue remportée par Strasbourg, le 12 avril 1997, aux tirs au but pendant qu'une certaine Camille désespérément belle se changeait dans la pièce d'à côté... (Dommage qu'il n'y ait pas eu de place pour toi dans la voiture, Tom, tu as vraiment raté quelque chose.
Six heures de route pour rentrer, bon courage ! Et surtout bravo Indy ! Mais - est-ce à cause de l'absence de Georges, ou celle de Bruno ? - nous n'avons pas réussi à passer la nuit au poste cette fois-ci, au grand dam d'Amélie. On a pourtant tout essayé, mais ni la brigade de moeurs ni la Police n'ont daigné sortir de leur léthargie. Faut dire aussi que Bart et Greg n'ont pas trop assuré non plus, au moment d'aller titiller le drapeau d'une gendarmerie, ils sont revenus avec un truc qui n'avait rien à voir, bleu et blanc, aux couleurs du RC Strasbourg ! Un éléphant, ça trompe énormément, mais quand même, faudrait vous acheter des lunettes !!
La suite ? Ben non, je ne vais quand même pas vous raconter toutes les prouesses qu'il a fallu pour tenir la conductrice éveillée jusqu'au bout du voyage, surtout qu'après 2h du mat, faut pas trop lui demander de penser à autre chose qu'à ÇA ! Alors je vous passe le détail du récit des aventures d'Indy à Pigalle (on a même eu droit aux aventures d'Indy à Décathlon...), ou de ce qu'elle préfère chez un garçon... (...qu'il lui offre des carambars et lui raconte des blagues carambars, si possible en faisant 'coin-coin' ? En poussant la discussion métaphysique sur les mérites comparés des carambars et d'autres choses de la vie, nous sommes tout de même arrivés à trouver un bon slogan pour une banderole en vue d'un prochain match : 'Quand c'est caramélisé, c'est mauvais signe' !!!...
Mais quand Méli s'est mise aussi de son côté à indiquer sa préférence pour Zara White et nous jouer l'air 'Ils sont partout, les Rats' sur son téléphone portable, on a vraiment compris qu'il était grand temps de rentrer et de la ramener chez elle, quitte à se rendre à la Queue en Brie ! Ce fut finalement chose faite vers 5h du matin. On a ainsi pu faire connaissance avec le chien de Méli, qui n'est pas surnommé Anelka par hasard, Indy est revenue en courant à la voiture en zappant la pause-pipi plutôt que d'avoir affaire à lui !
Du coup, on a renoncé à se perdre une nouvelle fois en banlieue parisienne et on a filé direct à la Gare du Nord où nous nous sommes séparés vers 5h45... Autant dire que c'était la grande forme pour les cours ou les réunions qui nous attendaient tous chacun de notre côté le matin même !
Le coût de ce Paris-Strasbourg AR tranquille touplin ? Même pas 70F par personne (+50F l'entrée au stade). Ce serait même vraiment cadeau, s'il n'y avait eu cette grosse déconvenue de l'OL pour alourdir un peu la note...
Mais qu'à cela ne tienne, il reste encore de belles choses à gagner cette saison, nous croyons encore en cette équipe qui nous a fait rêver si souvent depuis le début de l'année, et nous repartirons dès la prochaine fois pour soutenir nos couleurs dans un autre coin de la France !
Vous pouvez déjà réserver vos places : un voyage avec les Hex@Gones... ça vaut le voyage !
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