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Supporters Marseillais


gob

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  • 2 ans après...

Je savais pas trop , ou mettre cet article :ninja1:

OM-ASSE : ces supporters qui ont "échappé à la mort"

La justice est faite d’hommes et de femmes qui sont toujours obligés d’adapter la peine qu’ils infligent à ceux à qui elle est censée être infligée. C’est ce qu’on appelle en France l’individualisation de la sanction, même quand elle touche les stades de foot. Et c’est plutôt ce qui fait la grandeur de nos juges. Petit retour en arrière. Le 28 septembre dernier, quand l’OM reçoit l’ASSE, il repart avec la besace presque pleine (2-1). Et trois petits points de plus au compteur de la Ligue 1. Mais entre les supporters stéphanois et les forces de l'ordre, dans le parking souterrain du stade Vélodrome réservé aux visiteurs, le ton monte, les esprits s’échauffent.

Pour mieux surveiller les supporters, les CRS, un rien rigoristes, veulent leur faire former une ligne, à la manière d’un troupeau de bétail, ce que le Stéphanois ordinaire n’apprécie guère... On peut le comprendre. Car le Stéphanois est rebelle. Moins que le Marseillais, mais rebelle quand même. Des incidents éclatent. Quatre supporters de l’ASSE sont interpellés et placés en garde à vue. Jugés en comparution immédiate il y a quelques jours, ils vont néanmoins éviter le pire. Le parquet de Marseille requiert à leur encontre le placement en détention. Mais leur avocat, Me Brice Grazzini, dispose d’un joker de premier ordre. Il va expliquer, devant la présidente du tribunal, que ses clients sont tous tatoués jusqu’aux oreilles et du genre de slogans que l’on goûte peu dans les travées marseillaises : "Allez les verts !" "Vive Saint-Etienne!"

Me Grazzini fait opportunément remarquer que les envoyer en prison aux Baumettes, c’est en quelque sorte, compte tenu des expressions épidermiques qu’ils offrent à la vue, quasiment de l’incitation au crime, voire la peine de mort garantie sur le sol marseillais en détention. Du coup, la présidente Sophie-Marie Boyer a entendu le cantique de la défense et remis en liberté les quatre zèbres stéphanois, qui restent quand même sous contrôle judiciaire avec interdiction de pénétrer dans une enceinte sportive et obligation d’aller pointer au commissariat central de Saint-Étienne - où l’on est beaucoup moins pro-OM qu’aux Baumettes - à raison d’une fois par semaine. Suite de l’opération tatouage, le 4 novembre, lors du procès sur le fond.

http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/3070219/om-asse-ces-supporters-qui-ont-echappe-a-la-mort.html

Modifié par Denis La Malice

 

 

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