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FC Barcelone - Lyon (reporté)


HEX@GONES
  • Date & Heure : 12/09/2001 20:45 Score : Reporté

Note : match reporté en raison des attentats de la veille aux Etats-Unis

6h 30. Lyon s’éveille. Dans la faible clarté dispensée par quelques lampadaires avares et neurasthéniques, je distingue Lolotte, drapée dans sa Patat-cape car le fond de l’air est frisquet, et Benoît (Benh2001). Peu après, dans le jour naissant, c’est au tour d’Indy, chargée comme d’habitude de victuailles et spiritueux divers, puis de Gaël, qui s’avoue de mauvais poil, de rejoindre le groupe qui piétine devant le Siège. Vers 7h, JéM OL débarque, les yeux encore rougis par une nuit de CNN live. La vue de Florence D. qui s’affaire, papiers en main, au milieu de la troupe, semble le ragaillardir. Partirons ? Partirons pas ? Les pronos sont ouverts.

7h 30. Les bus arrivent : hélas, nous ne sommes pas dans le car double-étage, home cinema, piscine, wapagogo à chaque siège et autres équipements confortables qui se présente en premier. Non, le nôtre, c’est ce truc sur lequel il est écrit « Allez Rumilly »... Un bus de rugby, ridicule, ça commence bien, et la sécu ne l’est pas moins : on monte, puis on fait ressortir tout le monde, évidemment chacun laisse son sac sur son siège... mais pour se donner bonne conscience, ces messieurs fouillent les sacs des quelques ceux qui l’ont gardé et y ajoutent une fouille au corps de pure forme. Indy regarde tristement Mr X, notre stadier de samedi, monter dans un autre bus, avant de disputer à Gaël la meilleure place. Il faut encore 20 minutes de palabres pour que JéM obtienne le droit de monter !

Départ à 8h 30. Certains accrochent leur écharpe aux vitres, mais de l’extérieur, on ne voit rien... Au fond où sont bien sûr entassés les 6 Hex@, les bouteilles de Monoï ne sont pas longues à sortir, bien que Gaël fasse l’intéressant en réclamant un p’tit blanc. Gaël et Indy se battent pour la place du milieu, il faut dire que le bus est ridiculement étroit et que notre pauvre blonde se trouve acabezouné entre deux sièges, les jambes pliées dans tous les sens pour que ça tienne. Il trouve tout de même l’énergie pour chanter quelques génériques à Lolotte-Patator, qui riposte, pendant que Ben se demande où il est tombé (comme Lord samedi, quoi...) et que JéM finit sa nuit. Une dame d’un âge, un rang devant, profite de notre numéro de cirque gratuit, avant d’avouer qu’elle s’appelle aussi Lolotte...

Indy procède à la distribution de bonbons sous la pression de Gaël, qui poursuit par une parenthèse culturelle à hauteur du château de Crussol. Suit une minute d’anthologie que je restitue en live. Contexte : je parle avec Indy de l’appareil photo utilisé à Marseille

Gaël (dans son coin) : Pa-ganelli... Est une salope... Pa-ganelli... est une salope...
Indy : Non mais il était dans mon froc...
Gaël : Paganelli ?
Indy (sans lui prêter attention) : De toute façon il y avait déjà fait un séjour alors...
Gaël : Paganelli ? Un séjour ?...

...Sans commentaires (mais sur le moment il y en eut pas mal...)

Pendant ce temps, on nous sort un film à trois francs six sous qui parlait de voitures.

Il est 10h 30. Les télés s’éteignent. D’une voix funèbre, un stadier annonce que l’OL vient d’appeler : tous les matchs sont annulés.

Gaspe. Glub. Fichtre. Corne diable. Jarnicotonbieu. Aucun mot n’est assez fort pour exprimer le coup de massue sur la joyeuse troupe.

Le car s’arrête à la première aire, en rase garrigue, près de Nîmes ; l'aire d'Estezergues, me dit Gaël qui connaît mieux cette autoroute que moi. Le temps de reformer le convoi, de noyer la déception dans le Monoï, le car sort à Remoulins pour remettre le cap au nord. Enfin : il essaie, le chauffeur, peu inspiré, sort et rentre 3 ou 4 fois (cherchant une aire de services ? une sortie plus à son goût ?) En tout cas, la proposition de Gaël de remonter par les caves, de Tavel au Côte Rôtie via tous les terroirs du Côtes du Rhône, restera hélas lettre morte. Le film que l’on nous sort (Une journée en enfer) se pare d’un humour très particulier, surtout la fin qui se passe à Manhattan...

L’histoire se conclut avec quelques barquettes de frites sur l’aire de Montélimar, après avoir supplié le chauffeur de s’arrêter pendant 100 km... Grâce aux projectiles que s’échangent JéM, Gaël et Lolotte, les moineaux de l’aire seront gras cet hiver. Le mistral arrache les drapeaux, emporte les cookies de Ben. De retour à Lyon, le taulier du Seventh nous vire comme des malpropres. Bref, à part pour Gaël heureux de la balade, et ceux (nous tairons le nom) qui ont profité de l’occasion pour déclarer leur flamme à Florence, ce fut une JDM...


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